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Les classiques et les keynésiens

Dissertation : Les classiques et les keynésiens. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  18 Mai 2019  •  Dissertation  •  2 660 Mots (11 Pages)  •  521 Vues

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       Les classiques et les keynésiens

               

                     Réalisé par: LACHGUER FATIMA-ZAHRA.

                     Encadré par : Mme AAYAL JIHANE.

                           

               SOMMAIRE :

  1. Introduction.
  2. Problématique.
  3. Présentation de la loi de SAY et ses conséquences sur les différents types de
  4. de Keynes  et les aspects de sa logique sur l’économie marché.
  5. Présentation de la vision mondiale /nationale.
  6. La notion d’équilibre général (Walras, Ricardo, Smith…).
  7. Conclusion.

       

    Etant dans un monde ouvert et assoiffé d’information, la population de monde requiert l’établissement d’études économiques afin de savoir l’état  de l’économie de son pays, sa richesse, son développement et sa capacité à combler le déficit budgétaire. Ainsi tout état a recours à des agrégats économiques qui ne sont que des indicateurs économiques qui désignent des synthèses de l’activité économique nationale comme par exemple :  le produit national brut (PNB) ,le produit intérieur brut(PIB) et le revenu national brut (RNB), autant pour comparer ses résultats à ceux des années précédentes que pour se situer sur l’échelle mondiale et déterminer ses parts du marché international .Ces grandeurs statistiques sont employées pour but l’explication des phénomènes économiques qui s’étalent sur un éventail d’activités :production, consommation, taux de travail, taux de chômage, distribution de biens ou de services, etc. Qui sont inexorablement influencés par la loi de l’offre et la demande.

Par conséquent on ne peut parler économie qu’en étudiant les tripes de cette loi notoire qui a été discutée et critiquée par plusieurs économistes et théoriciens tels que John Maynard Keynes, Jean-Baptiste Say, Léon Walras, Adam Smith, etc. Et une des problématiques que ces économistes ont traité est la suivante : «l’offre génère-t-elle sa propre demande ? ou est ce le cas inverse ? »

Tout d’abord, la politique d’offre consiste en un cercle vicieux c'est-à-dire avoir des entreprises en ‘bonne santé’ donc des entreprises avec des chiffres d’affaires honorant qui investiront encore plus ou attireront d’autres investisseurs ou actionnaires pour enrichir la firme et produire plus de biens ou de services tout en créant des opportunités de travail pour les candidats adéquats aux postes offerts, et subvenir aux besoins de l’entreprise, et finalement produire suffisamment pour parvenir à combler les besoins de consommation. Lorsque le gouvernement décide d’appliquer une politique d’offre il baisse les taxes et simplifie les paperasses ainsi l’entreprise économise de l’argent et peut soit en bénéficier ses actionnaires à travers des dividendes ou bien enrichir son capital humain grâce aux formations continues internes lors des conventions organisées par l’entreprise ou bien investir dans d’autres entreprises pour en tirer d’importantes bénéfices au long terme ou seulement d’ajouter cet excédent d’argent dans la banque de l’entreprise ce qui lui permettra d’affranchir des coups durs à venir et pourra lui éviter le licenciement des employés ce qui est au bien de l’emploi .

Cependant, la politique de la demande est également un cercle vicieux c'est-à-dire que la hausse de  consommation de la part des ménages ou des entreprises résulte en une hausse des chiffres d’affaires des entreprises en d’autres termes une rente importante aux investisseurs qui seront en revanche encouragés et créeront plus d’offres d’emploi pour atteindre l’équilibre entre l’offre et la demande ce qui se répercute positivement sur les taux de chômage et d’emploi ; et vice versa ; si la consommation connaît une chute les entreprise seront affaiblies et parfois même se trouveront contraints à annoncer faillite ce qui engendra sans doute des licenciement en masse et nuira aux employés et à leurs niveaux de vie .Et cette politique a été mise en application par Juppé et Sarkozy

Ces deux politiques qui ont pour objectifs : revitaliser l’activité économique, raviver un marché dépressif ; et parmi les personnages contemporains qui ont testé ces politiques je cite Juppé et Sarkozy.

Je compte à travers ma dissertation mettre les deux clans de pensée(les classiques et les keynésiens) en confrontation en argumentant grâce aux outils de bord et aux positions des économistes. Et l’objectif que j’ai en visière c’est de trouver une explication, certes non révolutionnaire, mais nécessaire pour la compréhension des positions des états et des entrepreneurs vis-à-vis de ces politiques, et ainsi déterminer quelle est la politique la plus rentable à travers les chiffres d’affaires et la puissance de ces états et ces entrepreneurs.

        Problématique :

  L’offre génère-t-elle sa propre demande comme l’affirme          JEAN-BAPTISTE SAY ?

  Ou est-ce l’inverse selon JOHN MAYNARD KEYNES ?

-PRESENTATION DE LA LOI DE SAY (LOI DES DEBOUCHES)

Jean-Baptiste-Say un économiste français notoire pour ses pensées libérales qui ont éclos suite à la révolution française et à la lecture de l’ouvrage d’ADAM SMITH (Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776). Il figure parmi les figures les plus importantes de la pensée classique, il fût connu pour sa fameuse loi de SAY, qui se base sur le concept de la main invisible d’ADAM SMITH qui utilise la métaphore suivante : « chaque individu met sans cesse tous ses efforts à chercher, pour tout le capital dont il peut disposer, l’emploi le plus avantageux ; il est bien vrai que c’est son propre bénéfice qu’il a en vue, et non celui de la société ; mais les soins qu’il se donne pour trouver son avantage personnel le conduisent naturellement, ou plutôt nécessairement, à préférer précisément ce genre d’emploi même qui se trouve le plus avantageux à la société .. » Donc les intérêts individuels et ceux de la communauté convergent, ainsi il n’y a pas appel à l’intervention de l’état (la main visible), puisqu’il y a une main invisible qui pousse l’économie à s’autoréguler et à surmonter les crises qui peuvent s’opposer à l’activité économique. Ainsi, la loi de SAY consiste en deux points essentiels :

-La loi de débouchés qui avance que l’offre crée sa propre demande et qu’un produit formé ouvre instantanément un débouché à d’autres produits. Ce fameux libéral explique ceci ainsi : «  lorsque le dernier producteur a terminé un produit, son plus grand désir est de le vendre, pour que la valeur de ce produit ne chôme pas entre ses mains. Mais il n’est pas moins empressé de se défaire de l’argent que lui procure la vente, pour que la valeur de l’argent ne chôme pas non plus. Or, on ne peut se défaire de son argent qu’en demandant à acheter un produit quelconque. ». On en déduit que le but ultime d’un producteur ou d’un entrepreneur, en réalisant la production de son bien, est d’acquérir d’autres biens.

-La théorie quantitative de la monnaie.

 Cette théorie affirme que l’argent n’occupe que deux fonctions qui sont : outil de compte et outil de transaction; et la monnaie n’est jamais demandée pour elle-même, car les agents économiques voyaient l’argent comme un simple moyen qui leur permettront d’acquérir plus de biens et plus de joie le plus tôt possible.

-L’équilibre général des échanges.

Selon les classiques et les néo-classiques, le marché qui est conçu comme étant un lieu où les acheteurs et les vendeurs entrent en contact afin d’échanger leurs marchandises. Une fois les décisions individuelles pénètrent le marché qui est un milieu fictif qui par occasion peut prendre une forme réelle rentrent en confrontation avec elles-mêmes ; elles s’ajustent mutuellement par le biais des variations de prix. Donc les décisions à priori incompatibles et individuelles, puisque les agents économiques sont autonomes et libres de poursuivre leurs intérêts personnels, deviennent à postériori cohérentes.

Dans la conception (néo)classique, les marchés où règne la concurrence pure et parfaite aboutissent nécessairement à un équilibre nommé: équilibre général où la quantité de marchandise désirée par les acheteurs est égale à celle offerte par les vendeurs. Ainsi les (néo)classiques soutiennent la politique du laissez-faire car l’économie sans l’intervention des agents économiques ou de l’état atteint toujours et naturellement son équilibre et vérifie l’optimum collectif.

-PRESENTATION DE LA VISION KEYNESIENNE ET SES APPORTS SUR L’ECONOMIE MONDIALE.

Face à l’impuissance de la pensée classique et néoclassique devant le krach de 1929 et la grande dépression, KEYNES a envahit les lieux avec son ouvrage intitulé « la théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ». Qui comme l’indique son titre est une théorie de l’emploi, et dans lequel KEYNES est parvenu à démontrer que le fonctionnement spontané des économies capitalistes n’est pas harmonieux, qu’il débouche sur des situations de sous-emploi massif des facteurs, en particulier sur un chômage involontaire de la main d’œuvre, il est aussi l’auteur principal de la pensée keynésienne qui a décrit l’économie mondiale sous une forme éloignée de la vision classique. Et cette école de pensée s’est fondée sur deux points principaux.

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