Licenciement en droit

Michèle Castro, personne porale est une conseillère commerciale depuis 4 ans dans l’entreprise Dellus Security. Depuis la crise sanitaire du covid-19, une ambiance s’est installée liée à la difficulté du marché. Elle a reçu un courrier de licenciement de son employeur M. Vaillant en lui reprochant son manque de travail et les objectifs de rendez-vous non atteint. Pour elle, elle a fait autant que ses collègues et elle a tout donné pour atteindre ses objectifs. Elle rajoute aussi qu’elle n’a pas eu de formation pour s’améliorer.

Quels sont les conditions pour qu’une personne soit licencié pour insuffisance professionnelle

D’après l’article issu du site www.net-iris.fr, l’insuffisance professionnelle doit « reposer sur des faits objectifs et non sur la seule appréciation subjective de l’employeur », également que « le salarié pourra contester l’insuffisance professionnelle en invoquant, par exemple, l’absence de tout reproche pendant une longue période antérieure… l’employeur doit veiller à délivrer la formation nécessaire au salarié ».

Dans l’article issu du site www.journaldunet.com, ils disent « pour que le licenciement soit licite, il faut qu’il repose sur des faits objectivement précis et vérifiables. Il faut en outre que les faits reprochés soient imputables au salarié. », « l’insuffisance professionnelle ne constitue pas une faute grave »

En l’espèce, Mme Castro n’a pas atteint ses objectifs de rendez-vous néanmoins son employeur M. Vaillant ne lui a pas fait bénéficier de formation afin qu’elle puisse améliorer ses performances. Il faut également que les faits reprochés soient imputables au salarié.

Mme Castro va pouvoir contester son licenciement car son employeur manque de preuves et ne lui a pas fait bénéficier d’une formation depuis son arrivée dans l’entreprise. Cela ne fait pas l’objet d’une faute surtout en temps de crise sanitaire.