Méthodes ABM ABC.
Cours : Méthodes ABM ABC.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Marie Sylvie Raharison • 24 Novembre 2016 • Cours • 4 014 Mots (17 Pages) • 1 706 Vues
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INTRODUCTION
Généralités
L’Activité
∙ L’extrant
∙ Les intrants
∙ Les caractéristiques de la performance
La Méthode ABC (Activity Based on Costing) :
Historique
Définition
Principes
L’inducteur
∙ L’inducteur d’activité ou Activity Drivers
∙ L’inducteur de coûts ou Cost Drivers
Les étapes de la méthode :
Etape 1 : L’identification des activités
Etape 2 : L’affectation des ressources aux activités
Etape 3 : Le choix des inducteurs
Etape 4 : Regroupement des activités et le calcul des coûts unitaires des inducteurs
Etape 5 : La détermination des coûts de revient complets à base d’activités
Avantages et inconvénients de la méthode ABC
Avantages:
Inconvénients
Limites de la méthode
La résistance au changement
Les barrières culturelles:
L’absence d’un plan formel pour agir sur l’information de la méthode ABC
La complexité du modèle
Un coût prohibitif
Particularité de la méthode
Méthode ABM (ActivityBased Management)
Définition
Principes de la méthode
Le Reengeneering
La démarche à poursuivre
Identification et description des processus existants à optimiser
Analyse des processus
Conception, formalisation et validation des processus cible
Mise e place des nouveaux processus
Le Benchmarking
✓ Le Benchmarking interne
✓ Le Benchmarking concurrentiel ou "étalonnage concurrentiel "
✓ Le Benchmarking générique (ou horizontal)
✓ Le Benchmarking fonctionnel
Les différentes étapes du Benchmarking
Inconvénient du Benchmarking
Cas d’entreprise : COTONA Antsirabe
Circuit
Coût par mètre
Exercice concret :
CONCLUSION
INTRODUCTION
La globalisation des facteurs et des milieux de concurrence alliée à une différenciation des produits de moins en moins durable, a conduit à une instabilité croissante des marchés. Cette évolution a accru la demande en matière d’outil de contrôle de gestion assurant la mise en œuvre de la stratégie et le pilotage de l’entreprise.
Les tableaux de bord, les méthodes analytiques, les principes de reporting classiques, qui prennent en compte principalement les éléments de coûts ou les éléments financiers, ne sont plus adaptés aux entreprises d’aujourd’hui qui ont de plus en plus besoin de réactivité face à la concurrence, de vision globale et stratégique et d’aide à la décision efficace.
Depuis quelques années, la majeure partie des activités de production sont délocalisées (Afrique, Asie, Europe de l’Est). Toutes les entreprises sont ainsi aujourd’hui confrontées à de fortes pressions économiques et à des obligations stratégiques qui obligent les dirigeants à repenser intégralement leur système de pilotage souvent uniquement basé sur les coûts.
C’est ainsi, que nous allons nous intéresser aux approches ABC (Activity Based on Costing) et ABM (Activity Based Management) qui apportent des réponses adaptées à ces besoins car elle vise à donner aux organisations une meilleure définition de leurs coûts de revient par produits / services.
Généralités
La méthodologie ABC/ABM a fait ses preuves depuis une quinzaine d’années déjà. Elle vise à donner aux organisations une meilleure définition de leurs coûts de revient par produits / services.
Le principe est de considérer qu’un produit ou un service consomme des ressources avant d’arriver chez le client. Les coûts de revient sont tous traités comme des coûts variables car ils sont suivis au travers de leur consommation d’activités, lesquelles intègrent toutes les charges sous une forme directe et variable. Les coûts indirects et directs sont ainsi limités (selon les expériences entre 5% et 15%) car la majorité des charges de l’entreprise sont affectées à des activités.
Pour résumer, on peut dire que les activités absorbent les charges, puis les produits et services consomment les activités au travers d’inducteurs de consommation.
Plusieurs notions de base sont importants afin de bien comprendre le principe de la méthode ABC et celui de la méthode ABM.
L’Activité
Elle représente l’ensemble des actions de même nature nécessitant certaines aptitudes cognitives spécifiques de l’entreprise comme le savoir-faire et les compétences afin d’ajouter de la valeur à un produit donné. Elle est caractérisée par quelques éléments :
- L’extrant : c’est la résultante d’une des activités effectuées par l’entreprise destinée à un autre centre d’activité.
- Les intrants : ce sont les éléments entrant dans la production, aussi appelés « inputs ». Il peut s’agir de matières premières ou de main d’œuvre.
- Les caractéristiques de la performance : sont les indicateurs qui permettent d’évaluer l’activité réalisée.
Les tâches et les processus sont différents de l’activité de l’entreprise. En effet, les tâches constituent le fractionnement homogène de l’activité en plusieurs. Quant aux processus, ils se caractérisent par un enchainement des activités complémentaires et interdépendantes concourant à un même objectif. La parfaite maîtrise du pilotage des activités et de la succession des processus constituent la performance de l’entreprise.[pic 7][pic 8][pic 9]
La Méthode ABC (Activity Based on Costing) :
Historique
La méthode ABC fait son apparition dans les années 1980 afin de corriger les lacunes dans la méthode des coûts standards classiques, qui en général ne comportent que la main d’œuvre, les matières et les frais généraux. L’ABC a pour objectif d’adapter la comptabilité de gestion à l’évolution de l’environnement et vise à une meilleure incorporation de charges indirectes telles que la distribution, le marketing, qui prend une place de plus en plus importante dans l’organisation.L’ABC se diffuse en France dans les années 90 ou des ouvrages (Mévellec, 1990 ; Lebas, 1991) et des articles ont fait leur apparition. Mais la méthode n’est réellement appliquée qu’en 1996. Il existe aujourd’hui une véritable « ABC à la française », dont les fondements conceptuels sont adaptés au contexte français.
Définition
L’ActivityBased on Costing ou Méthode ABC est une méthode de gestion de la performance qui permet de comprendre la formation des coûts et les causes de leur variation. Elle se base sur la Loi de Pareto, loi des 80/20.
Principes
La logique veut que les activités génèrent des coûts. Le principe consiste alors à classer par ordre décroissant les sorties et se base sur l’idée communément admise que 20% des références représentent 80% des ventes. C’est un outil d’analyse des coûts par activité. Ensuite, il faut agencer les références en 3 groupes : A, B et C. Les références constituant 80% des ventes vont en A, ceux représentant 15% B et 5% en C. Généralement, le groupe A est composé de 20% des références, le groupe B de 30% et le groupe C de 50%. Il s’agit ensuite de faire le lien entre les activités et leurs charges et de dégager un inducteur de coûts résultant d’une référence.
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