Analyse du moche

it l'Aide au Projet de la DRAC Ile de France. Le spectacle est créé en 1997, aux 8èmes Rencontres Internationales de Théâtre à Dijon et repris au Théâtre de Gennevilliers en 1998. Cette même année, la compagnie La Vitrine entre en commission, subventionnée par la DRAC Ile de France. En 2000, elle crée Léonce et Léna de Georg Büchner à la Maison de la culture d'Amiens et en tournée.

En 2001, la compagnie est conventionnée par la DRAC Ile de France - Ministère de la Culture. Jacques Osinski est nommé directeur artistique. S'ensuivront plusieurs spectacles importants pour la compagnie : L'Ombre de Mart de Stig Dagerman (Maison de la culture d'Amiens, théâtre de l'Aquarium...), Richard IIde Shakespeare (Maison de la culture d'Amiens, CDN de Montreuil...). Dom Juan, créé en 2005 à la Maison de la culture d'Amiens puis au CDN de Montreuil et en tournée, marque un tournant dans l'histoire de la compagnie. Son succès est tel qu'il est repris en 2006. Egalement en 2006, Le Songed'August Strindberg est joué au Théâtre de la Cité Internationale à Paris.

En janvier 2007, L'Usine du jeune auteur suédois Magnus Dahlström est créé au Théâtre du Rond-Point, à Paris, ainsi qu'à la MC2: Grenoble, au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines et au Forum culturel de Blanc-Mesnil. La pièce est jouée pour la première fois en France. La compagnie espère ainsi contribuer à faire connaître un auteur important.

Parallèlement à la création de spectacles, la compagnie agit en direction du public au travers de nombreuses rencontres, stages ou ateliers. Cet investissement atteint son point culminant en 2005 et 2006 avec la résidence de la compagnie au Forum culturel de Blanc-Mesnil. Jacques Osinski aborde également l'opéra. Il fait ses débuts avec Didon et Enée de Purcell, sous la direction musicale de Kenneth Weiss. Créé à l'automne 2004 dans le cadre du Festival d'Aix-en-Provence, le spectacle est repris au Festival en juillet 2006. Pour ce spectacle, il reçoit le prix Gabriel Dussurget lors de l'édition 2007 du Festival.

En octobre 2007, Jacques Osinski signe la mise en scène de son deuxième opéra, Le Carnaval et la Folie de Destouches (direction musicale d'Hervé Niquet), au Festival d'Ambronay. Le spectacle est repris à Paris, à l'Opéra Comique au printemps 2008.

Nommé en automne 2007 à la tête du Centre Dramatique National des Alpes, à Grenoble, Jacques Osinski prend ses fonctions le 1er janvier 2008, pour un mandat de trois ans reconductible.

La fable

Cette pièce de théâtre nous dévoile la superficialité de ce monde qui est le notre , dans cette pièce de théâtre nous somme confronter a

Monsieur Lette, inventif ingénieur pour des systèmes de sécurité électrique, découvre quelque chose d’affreux : il est Moche et sans jamais personne ne lui est dit , jusqu'au jour on son supérieur lui dise au moment ou lette doit présenter sa nouvelle invention dans un congrès .Son collègue, qu’il n’aime pas trop, y va et recueille les éloges. Ainsi sa femme doit lui avouer que son visage a toujours été « catastrophique » mais qu’elle l’aime néanmoins. La décision de subir une opération chirurgicale est vite prise. La renaissance de Lette en tant qu’homme beau et irrésistible le rend vite renommé. Son chirurgien utilise son image maintenant idéale comme une marque déposée. Son supérieur utilise sa beauté pour attirer des investisseuses riches. Lette s’entoure de groupies mais sa gloire ne dure pas, sa valeur se dégrade rapidement quand il rencontre de plus en plus de duplicatas de lui-même. Même sa femme ne trouve ses repères du point de vu érotique .

Les Themes

Pièces dramaturgique allemande de Marius von Mayenburg et mises en scène par Jacques Osinski. Dans Le Moche, on suit les déambulations d’un employé, inventeur de génie mais tellement laid qu’il se fait voler la vedette par son assistant. L’homme décide de reprendre son destin en main en changeant de visage, au risque d’y perdre son identité.

Le Moche et son anti-héros, Lette, frappe au cœur des angoisses et fausses bonnes idées de notre société obsédée par les apparences, par le physique car notre est monde est bercer par le superficiel . L’idolâtrie de la beauté est dénoncée sans détour : pour avoir du succès, il faut être beau. Une fois son visage si extraordinairement moche refait, la vie de Lette bascule. Lui que son épouse ne regardait jamais en face, voilà maintenant qu’elle le dévore des yeux, femmes et hommes le désirent, son patron veut qu’il représente la compagnie, il est envié de tous… Autour de Lette, tout le monde change. Quant à lui, cet être doux et intelligent, il devient arrogant, profiteur, blessant. La beauté révèle les pires instincts des uns et des autres. Tel est le reflet du monde sur cette pièce !

Servie par l’élégante et sobre mise en scène de Jacques Osinski, la pièce brille grâce à une interprétation subtile et homogène qui met en valeur les enjeux dramatiques tout en gardant la dynamique comique du texte. Dans le rôle-titre du moche, Jérôme Kircher est parfait. Sans aucun artifice ni « superficialité », par la simple force des situations et du jeu des comédiens, il apparaît tour à tour laid et beau.

Costumes et Maquillages

Le Maquillage ainsi que les costumes ont une signification importante dans cette pièce de théâtre . Leurs importances de s'expriment pas par leur originalité ou encore même par leurs extravagances . Ils déterminent la superficialité d'un monde , notre monde c'est par ces vêtements chic ( beaux ), que la pièce prend tout son sens , car cela montre l'importance de l'apparence physique dans le monde du travail ceci nous est montrer tout au long de la pièce .

C'est par des vêtements de types contemporain que la pièce est qualifier de moderne , mais cette pièce de théâtre nous marque par la beauté de ces vêtements qui détermine totalement la pièce de théâtre .

Jeu des acteurs

Les quatre comédiens sont très bien, et on les sent parfaitement à leur aise quand ils nous entraînent avec eux dans cet univers très particulier, sur la frontière diffuse entre réalisme et fantastique. Edwin Garcia a le grand mérite de parvenir à rendre tout à fait crédible sa métamorphose du visage tout en conservant bien sûr le sien. Patrice Martre et Nathalie Bruthiaux ont un sens très juste du naturel dans les deux personnages qu’ils interprètent chacun. Catherine Lefebvre est très convaincante dans le rôle de la froide chef d’entreprise. Mais on retient surtout sa performance dans le rôle du Dr Scheffler, qu’elle parvient à rendre très inquiétant grâce à un beau travail sur sa corporalité déshumanisée.

Décor

Un décor simpliste aux allures réaliste , mais efficace car dans cette pièce , malgré que le sujet principale soit la superficialité et la discrimination de la beauté . Le décor lui par contre ne l'est pas , bien au contraire il est plutôt modeste et justement ce sont ces deux mondes qui sont totalement opposé qui crée ce contraste qui donne a la pièce un grand plus . Si l'on devrait décrire le décor de cette pièce de théâtre elle serait succin , car le décor est jute composé de fauteuils , tabouret et quelques accessoires , le juste nécessaire . Serais un décor modeste dans une pièce avant-gardiste