Audit et commissariat aux comptes
Rapports de Stage : Audit et commissariat aux comptes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresue traité lors d’une mission d’audit ………………………..p51
a/ établissement des Leads …………………………………………………..p53
b/ Circularisation des comptes……………………………………………….p58
c/Finalisation du travail d’audit ……………………………………………..p68
3/ Limites de l’audit et remarques personnelles…………………………p63
Conclusion……………………………………………………………………………….p67
Introduction :
Le stage de de licence C.C.A s’inscrit dans le cadre de la finalisation et de la mise en pratique des notions acquises lors des trois années d’études au sein de cette formation.
Evidemment, cette filière est axée sur des matières techniques de la gestion des entreprises, et spécialement de la comptabilité et de la finance. Pour tenter d’employer au mieux ces outils de gestion, l’élève se doit de choisir un stage dont le mémoire et le lieu de déroulement en permettent la mise en évidence.
Ceci dit, il n’est toujours pas facile de cibler un thème de mémoire. Il s’agit d’un travail avant le travail, un véritable paradoxe! Effectivement, le mémoire et le rapport de stage demandent une période de réflexion préalable avant de se mettre à l’ouvrage proprement dit. Durant cette phase essentielle, c’est le choix du sujet, du tuteur ou du stage qui se décide. Ces décisions préliminaires sont fondamentales pour la suite des opérations;
On peut presque dire que le devenir du rapport ou du mémoire est pour une part déjà écrit. Au seuil du mémoire ou du rapport de stage, il m’appartient donc de me montrer vigilant.
Il y a aussi de quoi être désorienté par les exigences propres à ces deux exercices, et aussi à ceux des encadreurs , c’est pourquoi il m’a fallu dans cette première partie explorer (pour mieux les gérer) les contraintes du mémoire, un exercice aussi nouveau qu’enrichissant.
Au départ, une seule exigence : le mémoire doit faire progresser la connaissance dans la discipline étudiée. Au sein d’un même module, j’ai d’ores et déjà le choix entre des matières bien différentes, donc une question primordiale m’est venue à l’esprit : Quel matière aimerais je le plus développer ? Et qu’elle est celle qui me servira le plus dans mon cursus universitaire ainsi que professionnel ?
Nous avons pu traiter des matières telles que le diagnostic financier et la comptabilité approfondis, la fiscalité ou le contrôle de gestion. Mais finalement, mon choix s’est porté sur un thème qui globalise toutes ces notions, qui est celui de l’audit.
Pourquoi l’audit ?
L’audit est la pierre angulaire du métier d’expertise comptable, et il se trouve que mon objectif en termes de carrière est de devenir un Expert comptable commissaire aux comptes.
Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe plusieurs types d’audit dans différents domaines (ex : audit qualité, audit de management…), mais ce qui nous intéresse dans ce cas de figure n’est autre que l’audit financier.
L'audit des origines, celui qui consiste à vérifier les comptes des entreprises, subsiste aujourd'hui sous le nom d'audit financier conduisant à la certification des comptes.
Aujourd'hui le mot audit défie les définitions d'autant qu'il est aussi bien utilisé pour désigner la vérification des comptes des entreprises que les conseils destinés à améliorer les performances.
Donc il est d’autant plus intéressant pour moi en tant qu’élève d’aborder ce thème pour avoir une vision de supervision d’un coté, mais aussi de conseil et d’amélioration d’un autre.
Cependant, le choix du cabinet au sein duquel j’effectuerais mon stage est crucial, car celui-ci devrais présenter beaucoup de caractéristiques afin de m’offrir les meilleures conditions de travail et d’évolutivité.
Au Maroc, les cabinets d’expertise comptable ne sont pas aussi nombreux qu’en France par exemple, puisque le nombre des experts comptables au Maroc avoisine trois cents, de plus, la période durant laquelle le stage licence C.C.A, c'est-à-dire l’été, est une période creuse pour ces organismes, puisque leur activité se déroule essentiellement entre le mois de janvier et celui de mars (période fiscale),du fait que la majorité des entreprises doivent présenter leurs états de synthèse à l’administration fiscale avant le 31 mars de chaque année, et ce à fin de procéder à la liquidation de l’impôt du de l’exercice.
J’ai donc commencé à chercher le cabinet dans lequel j’effectuerais mon stage vers le mois de février, afin d’avoir une bonne longueur d’avance et ce par principe de prudence. Plusieurs cabinets ont refusé ma demande de stage, sous prétexte que pour un étudiant de 2ème année, il est difficile de traiter le thème d’audit ou de commissariat aux comptes, puisque la « background » accumulé durant ces trois années était loin d’être suffisant.
Mais finalement, j’ai pu décrocher le stage au sein d’une filiale du plus grand réseau d’experts comptables dans le monde, Price Waterhouse Coopers, (mais qui continue à exercer sous le nom de Coopers&Lybrand voir ci-dessous ) , avec l’aide d’un proche qui m’a permis de rencontrer l’associé majoritaire de la structure.
Et malgré cette intervention, il m’a fallu présenter des arguments solides, prouver que j’avais une motivation à toutes épreuves, et surtout que j’avais les aptitudes nécessaires qui me permettraient de rapporter une valeur ajoutée au cabinet.
Les plus importants cabinets d'audit anglo-saxons étaient au nombre de huit au début des années 1980 et étaient par conséquent désignés dans le monde entier sous l'expression Big Eight : Arthur Andersen, Arthur Young, Coopers & Lybrand , Deloitte Haskins & Sells, Ernst & Whinney, Peat Marwick Mitchell, Price Waterhouse, Touche Ross. A la suite de la fusion commencée en 1989 puis de la disparition d'Arthur Andersen à la suite du scandale Enron (2002), ils devinrent les Big Four, dès lors qualifiés de Fat Four : Deloitte & Touche, Ernst et Young, KPMG, Price Waterhouse Coopers.
Après avoir trouvé le lieu du déroulement du stage, je me suis trouvé confronté au véritable problème, qui est celui de la mission du stage.
Bien sûr, je ne pouvais répondre à cette question qu’après avoir passé quelque temps au sein du cabinet, et surtout après avoir effectué quelques missions d’audit avec l’assistance de mon maitre de stage ,et effectivement, après ma première mission d’audit au sein d’une entreprise de production « MA TV »,j’ai pu constater que le thème phare (qui est aussi d’actualité) de l’audit est celui de la normalisation comptable internationale.
Durant mes trois ans de formation au sein de l’ISCAF, j’ai beaucoup entendu parler des normes IAS et IFRS, et maintenant, la possibilité d’approfondir mes connaissances dans ce domaine et surtout de le traiter dans la pratique.
Un cadre conceptuel et 46 normes ont été élaborés à ce jour. Une trentaine de normes sont applicables aujourd’hui.
Certaines normes ont disparues et ont été remplacées par d’autres normes comme par exemple la norme IAS 3 consacrée aux états financiers consolidés et produite en 1973 a été remplacée par les normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31 en 1989 et 1990.
La structure de normalisation actuelle date de 2001.
Désormais, il s’agît de la commission des normes comptables internationales – International Accounting Standards Board (IASB) – qui a sa place au sein d’une organisation complexe composée :
• d’une commission ;
• d’une fondation ;
• d’un comité d’interprétation ;
• d’un conseil consultatif.
Ceci dit, le travail d’audit en général, ou de commissariat aux comptes en particulier, suscite un certain savoir, une méthode d’approche et surtout des difficultés que peut rencontrer chaque auditeur.
Ainsi, la question primordiale qui se pose n’est autre que :
Est-ce que l’approche de contrôle par l’audit est infaillible quant à son efficacité ?
Ensuite, il s’en découle d’autres questions auxquelles les réponses nous permettrons de cerner le sujet :
-Est-ce que la normalisation des états a pour objectif de limiter les risques d’audit ?
-Et quelles sont les limites du contrôle qu’il soit interne ou externe ?
Au
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