Commentaire 1

ges dans une réalité sociale. On remarque des appellatifs qui permet de citer les personnages et révèle son identité « Père Simon » celui-ci désigne le monde des paysans définit et affirmé par « le cocher ». Mais également sa situation « à l’extérieur de la berline » ce qui explique son réalisme car il est replié sur lui-même. Sa tenue représente le détail c’est-à-dire le souci de la précision qui permet de visualiser la scène. Ensuite, lors du passage à l’intérieur de la berline nous pouvons découvrir chaque personnage « le baron » puis « Petite mère » et Rosalie. Cet appellatif « Petite mère » a un emprunt affectif. Elle appartient au gens du peuple. C’est une domestique et est la seule à porter le paquet sur les genoux. On a une définition qui traduit l’absence de pensée. « Songeait de cette songerie animale des gens du peuple. ». Cet isolexisme est un moyen d’insister pour le lecteur accepte cette situation. A travers la présentation des personnages, nous avons le souci de la vraisemblance « effet de réel ». La description alimente l’effet de réel. On note l’allitération en « t » qui donne le rythme du bruit de la pluie « battait les vitres ». Pour inscrire la scène dans une réalité on a une peinture du réalisme géographie connu par les Normands « Rouen » ; « Mont Riboudet », ceci est une métonymie de la ville de Rouen. Le personnage principal, Jeanne, détermine la région et le destin des autres personnages qui joue dans une vie. Elle décrit cela avec minutie. Elle inonde la terre, le ciel et les arbres dépouillés. Elle montre également le désastre des personnages mais aussi la lumière, « source de lumière » ce qui signifie source de vie mais aussi le soleil de boue. De plus nous avons la présence de température « buée bouillante ». Elle symbolise le déterminisme de l’homme car ils ne peuvent pas choisir.

On constate, toutefois, qu’à travers le texte, ce profile une vision symbolique qui va permettre aux lecteurs de saisir les thèmes essentielles de l’œuvre.

Abordons maintenant la vision symbolique de la scène. Tout d’abord, il existe plusieurs distorsions c’est-à-dire l’inversion de certaines valeurs « dévala » ; « longea » ces idées de mouvement dans l’objet de carriole « exhalait d’eau bouillante ». De plus, nous remarquons certaines personnifications « les mâts, les vergues, les cordages se dressaient tristement dans le ciel ruisselant… » ce qui montre la réification des personnages. L’absence de communication symbolise le mutisme, la mort « on se taisait » ; le pronom « on » qui est impersonnel. Le regard traduit l’absence de vie « œil morne » et l’attitude de petite mère apparait comme un être mort « fermaient les paupières ». Cette antithèse annonce la situation de Jeanne. De plus, la conjonction de coordination « mais » introduit Jeanne, il y a pluralité, tout le monde est mort sauf Jeanne. C ‘est une antithèse grammaticale. Jeanne traduit une exaltation. Elle est inadaptée au monde extérieur puisqu’elle a été enfermée dans un couvent pendant 2 ans. Le seul moyen d’exister selon elle s’est de s’échapper du couvent. Tout ce texte est une prolepse qui permet d’annoncer son avenir. C’est pour cela qu’on a une comparaison sur la plante enfermée, elle considère que la pluie est une vitalité. « Elle avait envie de … » ; « elle jouissait ». La manifestation de sa joie se traduit par la renaissance. La particularité de la renaissance est l’éveille des sens. « Elle avait envie de chanter » ; « de tendre au dehors sa main ». En opposition avec son entourage, elle se sent protégée dans la berline ce qui explique la chaleur de Jeanne. Enfin son exaltation se traduit par le mouvement de la carriole. Le mouvement symbolise la vitalité, la précipitation. « Elle jouissait d’être emportée au grand trot des chevaux. »