Commentaire Phèdre
Recherche de Documents : Commentaire Phèdre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese Phèdre qui nous est apprise par Panope.
L'écriture de cette pièce relève de la poésie car il y a des alexandrins, des allitérations et la création d'images poétiques.
Cette poésie est une tragédie classique (tragédie vient de tragos qui signifie bouc>un bouc émissaire). Une tragédie provoque deux sentiments primordiaux chez le spectateur : la terreur et la pitié. Aristote à décrit la tragédie antique. Ces émotions que sont la terreur et la pitié passent obligatoirement par l'identification : on plain Phèdre mais en même temps on est terrorisé parce que elle subit le sort des Dieux, ce sort s'appelle la fatalité. Aristote nomme catharsis le fait que le spectateur ressent ces émotions et ainsi purge ses passions. Tout le monde allait voir les pièces de théâtre à l'Antiquité, c'était un but social pour que tout le monde puisse aller se purger au théâtre et pour faire la fête pour Dionysos.
Acte I, scène 3
(vers 153 à 184, du début à « se remplissent de pleurs »)
« Je ne me soutiens plus, ma force m'abandonne »
Première entrée de Phèdre sur scène, elle utilise des mots négatifs : « ne, plus, abandonne ». Allitération en « m »>mollesse. « N'allons point » (v153), « se dérobent » (v156) sont aussi des négations.
« Tout m'afflige et me nuit, et conspire à me nuire » (v161)
-allitération en ''m''
-anaphore de ''et'', il ajoute à une proposition que l'on peut croire terminée.
-Le verbe ''nuire'' est à la fin du 1er hémistiche et à la fin du vers (infinitif).
-''tout'' pronom de totalité
-assonance en ''i''
Conspirer signifie comploter.
Vers 159 les nœud ont deux sens : 1er sens, des chignions, 2eme sens, le nœud tragique
I-Pour son entrée sur scène Phèdre apparaît fatiguée physiquement : « Je ne me soutiens plus ». Fatigue morale : « Tout m'afflige et me nuit, et conspire à me nuire ».
« Honteuses douleurs »>Elle se sent coupable d'aimer Hippolyte.
« Honteuses », « la rougeur » (v182) et « rougis » (v171) >Culpabilité.
« douleurs »>souffrance physique.
« malgré moi » (v184), « Tout...nuire » (v161) et « nœuds » (v159)>Victime
« se détruire » (v181) et « trouble »>Souffrance morale
II-« triste famille »
« Noble et brillant auteur » désigne « Soleil » > périphrase : connotation valorisante.
« Je te viens voir », « Je revois », « Vous verrai-je » (Oenone), « trouble où tu ne vois » et « je te laisse trop voir »> Regard. Phèdre regarde la famille et la famille regarde Phèdre. Phèdre est fasse à l'enfermement de sa famille, de sa malédiction, elle ne pourra jamais en sortir.
« Tout m'afflige et me nuit, et conspire à me nuire » Négation (voir v181)
III- « nos pleurs » (Oenone), « pleurs » > La plainte Oenone compatit avec Phèdre, elle s'adresse aux Dieux, elle prit.
Ornone porte la double énonciation> Premier niveau d'énonciation, les personnages parlent entre eux. Deuxième niveau d'énonciation, l'auteur s'adresse au public.
In medias res : au milieu des choses
Phèdre est depuis longtemps
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