Commentaire critique Diane Meur
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(«Et puis il y avait eu tous ses départs. Ma pauvre Clara, d’abord. J’avais beau me dire que sa fin avait été une belle fin, un acte d’émancipation tardif mais radical, et observer avec un sentiment de revanche les effets de cet acte sur son brutal de mari, sa disparition laissait en moi un vide immense. Qu’étais-je, sans Clara ? N’avait-elle pas été mon âme discrète et aimante, mon ange musical, même quand elle ne jouait pas ? Oubliera-t-on que je la connaissais, comme le docteur Weinberg (encore un qu’on ne voyait plus), depuis la fin de son adolescence, et qu’elle avait été le premier être humain au sort duquel je m’étais attachée ?» p. 378)
D’autre part, des mouvements de rébellions seront organisés par les serfs du domaine, ce qui entraînera la fin de la féodalité. Les mariages de Maria et d’Urszula, les malheurs de Wioletta, le départ de Jadwiga dans un couvent et l’expulsion de Zosia. Certaines n'hésiteront pas à briser les chaînes de la convention sociale pour assumer leur choix et goûter à la liberté. Le début de l’industrialisation et les luttes pour l’indépendance polonaise. La maison sera témoin de tous ces petits et grands évènements.
Maria s’enfuit avec son mari, Jean, ils s’exilent à Constantinople. Ce sont les héritiers du domaine, mais ils meurent tous les deux. Le domaine revient donc à la suivante qui n’est autre qu’Urszula et à son mari Agenor. Ils ont un fils, Andrzej qui lui se marie avec Gertrud et ensemble, ils ont deux enfants, Kazimierz et Tessa. Jozef, meurt à 84 ans, il voit donc ses petits-enfants et ses arrières petits-enfants grandir. Il voit sa descendance, ceux qui reprendront le domaine et la fabrique de bonbons installées dessus.
De son côté, Wioletta n’a pas autant de chance, à vingt ans, elle est enceinte et elle n’est pas mariée. Son père, quand il le découvre, l’envoie dans une maison isolée pour la fin de sa grossesse, son accouchement et l’allaitement. Par après, il la fait rentrer à la maison, et il ne lui permet pas de garder son fils. Elle ne peut plus faire tout ce qu’elle faisait auparavant, elle reste enfermée dans sa chambre et n’en sort que pour les repas et pour sa promenade quotidienne. Elle n’a plus le droit de parler avec ses sœurs. Elle ne se marie pas et lorsque sa mère meure, devient maîtresse de maison et s’occupe de son père. Elle demande à son père pour faire des études, mais il ne le lui permet pas car ce n’est pas pour les filles, ils n’y a que les hommes qui ont le droit de s’instruire. La société du XIXe siècle est très dure avec ces jeunes filles, ou avec celles qui commentent un adultère. Les punitions sont très dures. Du jour au lendemain, elles sont privées de tout, personne ne les épousent et elles deviennent vielles filles.
Jadwiga ne supporte pas tout ce que sa famille subit et décide d’aller vivre dans un couvent.
Enfin, Zosia, la dernière des filles, refuse d’épouser l’homme que son père a choisi pour elle car il est beaucoup plus vieux. Face à cet affront, Jozef l’enverra chez l’homme qu’elle amie, mais sans dot. La condamnant ainsi à vivre une vie misérable. Zosia est la seule qui a osé briser la chaîne des conventions sociales pour être avec celui qu’elle aime !
En conclusion, l’auteur, en choisissant la maison comme
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