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long terme.

Cette théorie de Keynes est contredite par les travaux de Kuznets, qui ont montré que, sur le long terme, on observe une relation stable entre revenu et consommation, alors que le revenu a augmenté.

Selon la théorie du revenu permanent de M. Friedmann, la consommation ne dépend pas du revenu actuel, mais du revenu anticipé, considéré comme permanent. Le revenu permanent dépend du patrimoine humain

de l’individu (diplômes, compétence,) et de son patrimoine matériel (revenus , actifs mobiliers et immobiliers).

L’élasticité-revenu de la demande correspond à la sensibilité des consommateurs à leur revenu. Elle indique la relation qui existe entre l’évolution du revenu et l’évolution de la demande. C’est le rapport entre la

variation de la demande et la variation du revenu.

En Quoi Consiste levolutions des modes de consommations :

– La part du revenu pour l’alimentation a beaucoup diminué : de 23,2% à 10,7%.

– La part du revenu pour le logement, chauffage, éclairage, les investissements pour les ménages ont augmentés et est désormais le

poste le plus important

-La part pour l’habillement a diminué.

– La part de la santé, des transports, des communications, des loisirs et de la culture, des hôtels, des cafés restaurants, de l’éducation augmente fortement, passant de 39,6% en 1960 à 53,1% en 2005.

On peut dire que les lois d’Engel et de Wright sont vérifiées.

la consommation et son évolution :

La modification, sur quarante ans, de la structure de la consommation est la suivante :

-Hors logement, la part des dépenses traditionnelles (produits alimentaires et boissons non alcoolisées, boissons alcoolisées et tabac, articles d’habillement et chaussures, équipement du logement) ont diminués environ de moitié, 46,7% à 22,3% entre 1960 et 2003 (de 57,4% à 36,7% en y

incluant les dépenses de logement, qui ne représentent plus que 19,1% en 2003).

Le principale poste budgétaire en 1960 était l’alimentation, depuis 1980 le logement est devenue le principale poste budgétaire (11,4 % et 19,1% en 2003).

Les transports occupent une place importante, tant en 2003 (11,6 %) qu’en 1960 (9,3 %). Quand aux dépenses d’habillement, qui prenaient la troisième place en 1960 avec 9,7% de la consommation totale, elle représentent 3,6% en 2003.

-La part des autres postes de dépenses est resté inférieure à 10%, mais multipliée par 4 pour les communications(téléphonies, internet ..), et à doublé pour la santé. La part du poste santé, en quarante ans de 5,6% a 13,4%.

L’éducation représente 4,6% de la consommation totale des ménages en 1960, et 6,7% en 2003.

-Comment s'explique l’évolution

Les dépenses alimentaires relatives (produits alimentaires, boissons non alcoolisées) ont diminué.

En valeur absolue, elles ont augmenté puisque la croissance annuelle en volume a été de 2,2%. L’évolution de ce poste est demontré par l’offre diversifiée qui est souvent mise à jour et adapté aux besoins des consommateurs.

Les dépenses vestimentaires ont augmenté de 1,6% en volume pour 1960 cla part de l'habillement passe de 9,7% à 3,6%

Les ménages ont moins de pouvoir d’achat, donc ils ont intéret a recherché le meilleur rapport qualité-prix.

Les dépenses liées au logement ont nettement progressé de 1960 à 2003 avec 19,1% en 1960 et 23,8% en 2003. Cette augmentation est due par l'arrivé sur le marché de nouveaux logements plus design et plus confortables,

La part des loisirs ont augmenté de 4,5% en volume.

La plupart des ménages ont achetés des télévisions , magnétoscopes, chaînes hi-fi, des mp3, des ordinateurs.

Les dépenses de communication ont fortement progressé 9,3% en volume.

Les téléphones portables sont à la