Devoir Russie economie bts 2
Dissertation : Devoir Russie economie bts 2. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar azad93390 • 5 Novembre 2015 • Dissertation • 793 Mots (4 Pages) • 1 906 Vues
La Russie, le rival de toujours des Etats-Unis, s’est retrouvé dans une position très délicate depuis la crise des subprimes en 2008. Cette crise a, en effet, affecté la valeur de la monnaie russe (le rouble) et ne cesse de la dévaluer depuis 2008. Quels sont les conséquences de la crise des subprimes sur la Russie ? Pour répondre à cette question, nous détaillerons d’abord le contexte de la crise des subprimes, puis nous en verrons les conséquences pour l’économie russe et enfin nous verrons les répercussions de cette crise sur les autres économies avec les différents canaux de transmission.
Tout d’abord, la crise des subprimes s'est déclenchée au deuxième semestre 2006 avec le crash des prêts immobiliers (hypothécaires) à risque aux États-Unis (les subprimes). Les emprunteurs, souvent non solvable, n'étaient plus capables de rembourser. Elle a été révélée par les banques en 2007. Il est devenu impossible de donner une valeur aux titresque détenaient les banques, et ont dû être provisionnés à une valeur proche de zéro. Cette crise a eu des conséquences au niveau mondial et la Russie aussi a été touchée. En effet, la Russie est entré dans une crise monétaire malgré des mesures de prévention ayant été prises par le gouvernement pour éviter l’effondrement du rouble. Le taux de change de la monnaie ne cesse de baisser depuis cette crise, elle atteint 89.97 de dollars en roubles en 2014 selon le document 1. Cette chute du taux de change du rouble a été provoquée par les réactions en chaînes dû à la crise : hausse du taux directeur, baisse des exportations et importations, baisse des IDE. Ainsi, le rouble s’est affaiblit face aux autres monnaies et affecte aussi l’économie russe.
En effet, cette crise monétaire a des effets néfastes sur l’économie russe. La Russie fait face à des risques de fuite de capitaux, c’est-à-dire que les personnes retire les capitaux qu’ils ont placés sur les marchés russes afin d’éviter de « couler » avec l’économie russe à cause de cette crise. Cependant, l’économie fait aussi fuir des grandes entreprises étrangères qui se trouvent sur le marché à cause de la chute du taux de change du rouble: par exemple, la firme de Cupertino, Apple, a ainsi cessé de vendre ses produits en ligne en Russie suite à la crise monétaire à cause du taux déprécié du rouble. La crise monétaire n’a pas qu’effet sur la Russie, car avec la dépréciation du rouble et de ses conséquences sur la Russie, celles-ci se répercutent sur les autres économies.
Enfin, les autres économies sont touchées par la mauvaise situation de la Russie suite à la crise monétaire. Les premières victimes des répercussions sont les pays de l’union européenne. Les entreprises et banques russes auront du mal à rembourser leur endettement privé à l’international suite à cette crise mais aussi par les relations import/export (ralentissement des exportations vers la Russie et des importations par la Russie) (Exemple : Allemagne fournisseur de wagon sur le marché russe). Les pays émergents (Chine et Brésil) risquent aussi d’être affectés par cette crise en Russie dû aux relations d’import/export entre ces différents pays. Le dernier canal de transmission de la crise est les filiales se trouvant en Russie des différentes entreprises étrangères. En effet, la conjoncture économique de la Russie affecte tous les marchés économiques et beaucoup d’entreprise international possède des filiales en Russie qui possède une grande population donc un grand potentiel de marché (Exemple : Renault est touché car le marché automobile russe est très volatil avec un recul de 13% en 2014).
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