Explication De Texte Benjamin Constant

init par perdre sa propre nature, il est même qualifié par B.Constant de «portion du corps collectif ».

Il conclut la première page, on analysant que l'homme dans les sociétés anciennes est esclave dans ses rapport privés, ne disposant d'aucune libertés personnelles contrairement à l'homme moderne qui est totalement indépendant et individuel. Par contre, durant l'antiquité, il est au centre des affaires publiques même s'il est perdu dans la nation et dans la cité, tandis que l'homme moderne jouit d'une souveraineté restreinte.

Page 2 : Ensuite, B. Constant, nous souligne que la plus puissante et la plus développées des républiques anciennes ne peut pas réviser avec le plus petit des états modernes. Ce qui signifie, tout de même que l’État moderne, est un régime politique qui est plus bénéfique et avantageux pour l'homme, la structure de la société, ainsi que la stabilisation du pouvoir. B. Constant explique l'évolution du fonctionnement de la société. Dans les sociétés anciennes, l'équilibre se gagnait par la guerre qui apportait des avantages économiques et politiques non négligeables, ainsi que par la soumission : l'esclavage. Contrairement à cette période, l'époque actuelle est davantage basée sur une tendance uniforme et pacifique. Pour arriver à réaliser ses désirs et à arriver à ses fins, l'homme actuel à recours au commerce, qui correspond à une manière plus réfléchie et plus calculé d'atteindre ses objectifs sans avoir recours ni a la violence ni à l'impulsivité. Le commerce est d'ailleurs aujourd'hui une tendance universelle et ordinaire, qui a permis entre autre d'abolir l’esclavage, permettant de rendre ainsi n'importe quel homme libre. Le commerce rend l'autorité dépendante en créant des crédits.

Page 3 : Puis, Benjamin Constant décide d'isoler un exemple qui échappe aux règle de sa théorie, celui d'Athènes. En effet, cette république grecque ancienne est commerçante, toute comme les nations modernes, entraînant l'essor de la circulation. De plus, cette république accordes des libertés individuelles, inconcevable dans toutes autres régimes anciens, notamment dans les relations entre hommes et les femmes, et les relations entre les citoyen et les étrangers. Néanmoins tout comme, les républiques de son temps, Athènes est marqué par la suprématie du corps social. Les Athéniens jouissent de la capacité de participer activement au pouvoir collectif ainsi que d'avoir une influence réelle en politique et dans l'administration de l’État. Benjamin Constant, réalise ici, une étude intéressante. Les hommes des républiques anciennes, étaient conscient de l'influence et de l'importance de leur participation politique et la valorisé par rapport à leur libertés individuelles. Tandis que l'homme moderne néglige sa capacité à agir, et s'imagine perdu dans la multitude, minimisant son impact supposé, privilégiant ainsi ces libertés individuels. L'indépendance individuelle est le premier besoin des modernes : en conséquence il ne faut jamais demander le sacrifice pour établir la liberté politique.

Ensuite, B. Constant, décide de retracer quelque peu l'histoire pour expliquer et mettre en relation l'évolution de nos sociétés et la différenciation de la liberté. Il peint une critique acerbe des gouvernement abusifs qui n'avait pour but que la soumission de l'homme, mais ne les renient pas pour autant, les considérant comme une étape obligatoire pour arriver à notre démocratie actuelle. Durant 2000 ans, ces modifications de structure ont amenés à une transformation du genre humain. Pourtant Rousseau, comme l'abbé de Mably ont omis ce facteur, essayant ainsi de calquer un régime ancien sur une nouvelle société en mouvement. L'instauration forcée d'une souveraineté collective, d'individu brimé, soumis, dépourvu de libertés individuelles pour la nation. L'abbé de Mably, associe même la liberté individuelle à un ennemi personnel et regrette que cette autorité ne puisse s’immiscer dans les pensées.

Page 4-5 : Benjamin Constant, invite certains philosophes a s'exprimer sur cette théorie et notamment sur Athènes. Sparte éprouve un profond mépris pour Athènes le qualifiant de despotisme. Ensuite, Montesquieu, attribue la différence de liberté au régime politique et au changement de mentalité. Rousseau,quant à lui, estime que les lois de la liberté sont plus austères que celles de la tyrannie, en estimant que l'arbitraire de l'homme est pire que les lois. Il considère également, qu'actuellement l'homme tient à sa liberté du moment qu'il peut jouir de ce qu'il chérit.

L'ostracisme d'Athènes reposait sur l'hypothèse que la société à toute autorité sur ses membres. Actuellement, c'est la société qui doit respecter les droits et influence individuels des individus. Désormais, un gouvernement moderne ne pourrait pas