Le Coaching

Techniques de l’Auto-Coaching

« Jean-Pierre vient vous voir pour vous exposer ses difficultés : il a 52 ans, est responsable informatique dans un Ministère mais il doit prochainement passer un concours (épreuves orales uniquement), auquel il a déjà échoué deux fois, et auquel il ne pourra plus se présenter. Ce concours ne lui apportera aucune progression réelle, mais il veut à tout prix être reçu : il considère cela comme un enjeu personnel, et alors qu’il révise assidûment depuis des mois, il ne se sent pas prêt, il « panique » à l’idée de se trouver, à l’oral, face aux mêmes examinateurs …. »

Comment allez-vous mener cette séance (établir une liste) ?

Jean-Pierre vient pour une première séance de coaching.

Je vais écrire le déroulé de cette séance :

J’accueil Jean-Pierre, lui souhaite la bienvenue et l’invite à s’assoir.

Je lui demande s’il est à l’aise, s’il se sent bien.

Je commence par me présenter, lui fait une rapide définition de ce qu’est un Coach.

Lui explique qu’un Coach est un facilitateur de prise de conscience, que je suis là pour l’aider, pas pour faire le travail à sa place. Et que peut-être sa problématique et les actions qui lui semblaient possibles à entreprendre ne seront pas celles qu’il imaginait.

• Nous devons avoir une relation établie dans la confiance. Il faut que le « courant » passe entre nous.
• Je suis à son écoute, sans jugement.
• Les séances seront faites : d’écoute, de questions, de reformulation pour être certaine de la bonne compréhension de son (ces) problèmes.
• Etablir des stratégies, définir les objectifs. Quels résultats souhaite-t’il. Quand saura-t-il qu’il les a obtenus ? qu’est ce qui lui permettra de savoir qu’il a atteint son objectif, quel sera son ressenti ?
• Etablir un contrat qui précise : le nombre de séance, le lieu où elles se dérouleront, le tarif.

Je demande à Jean-Pierre s’il a des questions ?

Je demande à Jean-Pierre pourquoi il vient me voir, quel est son problème.

Jean-Pierre raconte :

« J’ai 52 ans, je suis responsable informatique dans un Ministère. Je dois passer un concours, qui se passe uniquement à l’oral, mais je l’ai déjà échoué deux fois ! Je n’ai la possibilité que de le présenter encore une fois. Il faut savoir que d’avoir ce concours ne m’apportera rien de mieux, car je suis déjà à l’échelon maximal. Je le prends comme un challenge personnel. Mais voilà, et là est le motif de ce rendez-vous : je révise assidûment depuis des mois, mais je ne me sens pas prêt, je « panique » d’être à nouveau confronté aux mêmes examinateurs, et d’échouer encore une fois. »

Après avoir écouté attentivement Jean-Pierre, je prends le temps de reformuler son discours, pour être sûr d’avoir bien compris. Et d’y ajouter en même temps des pistes de réflexion, pour que Jean-Pierre puisse commencer à se projeter dans d’autres pistes de travail, qu’il n’avait pas envisagé.

« Très bien, vous êtes là parce que vous avez « peur » d’échouer une 3 ème fois à ce concours, et malgré votre travail, vous ne vous sentez pas sûr, pas prêt, vous avez peur d’un échec et d’être jugé par vos examinateurs.

Il me vient en vous écoutant, que votre problème est peut-être autre : est-ce la peur d’échouer où celle du regard des autres qui vous panique le plus.  Etes-vous sûr que votre problème est bien celui-ci ? Parfois l’on peut se tromper sur ces vraies motivations. Il faut  avant tout être honnête avec soi-même. Je m’interroge : comme il n’y a pas d’enjeu pour votre carrière, pourquoi cela est ’il si important pour vous de réussir ce concours ? »

Je l’observe, je contrôle sa posture et son langage corporel, est-ce que ma réflexion le fait s’interroger ?

« Nous allons, essayez de définir si le vrai fond de votre problème est l’échec ou le regard des autres, ou s’il y a un autre problème qui n’aurait pas encore été perçu ?

Pour cela, je vais vous poser un certain nombre de questions et je vous proposerai aussi pour la prochaine séance, des exercices pour permettre de mieux clarifier votre objectif.

Nous allons commencer par nous demander si cette peur, cette angoisse, est récente, seulement ciblée à ce concours, ou si vous avez déjà ressenti cette peur de l’échec au cours de votre vie professionnelle, personnelle ?