Les Normes Iso Et La Relation Client
Mémoires Gratuits : Les Normes Iso Et La Relation Client. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirespour répondre au mécontentement du réclamant. * De suivre et de classifier les réclamations par produits, par origine géographique, par type de clients, etc. (Tableau de bord). * D’alimenter le processus de veille concurrentielle grâce aux retours d’informations des clients concernant la concurrence. C’est à chaque entreprise de définir, au regard de sa relation avec le client, ce qui doit caractériser une réclamation sur la forme et le contenu, en tenant compte de la multiplication des moyens de communication (fax, e-mail, répondeurs, centre d’appels…). LES PRINCIPES DIRECTEURS SELON LA NORME ISO 10002:2004 Le référentiel FD ISO 10002:2004 « Lignes directrices pour le traitement des réclamations dans les organismes » est une norme internationale qui fournit des conseils pertinents sur le processus de traitement des réclamations. En transformant ces conseils en exigences, l’organisme (traduisez l’entreprise) maîtrisera la planification, la conception, le fonctionnement, la mise à jour et les améliorations de ce processus, éléments clés d’un système de management de la qualité global. Cette norme est destinée à être utilisée par des entreprises de toute taille et de tout secteur. L’adhésion aux neuf principes directeurs suivants crée les conditions d’un traitement efficace des réclamations. * Visibilité : les clients, employés et autres parties associées doivent savoir comment et où formuler une réclamation. * Accessibilité : le processus de traitement des réclamations doit être facilement accessible à tous les réclamants (informations associées rédigées dans un langage clair, faciles à comprendre et à utiliser). * Réactivité : il convient d’accuser réception immédiatement de chaque réclamation auprès du réclamant. * Objectivité : chaque réclamation doit être traitée de manière équitable et objective tout au long du processus de traitement des réclamations. * Frais : les frais relatifs au processus de traitement des réclamations ne doivent pas incomber au réclamant. * Confidentialité : il convient de ne pas divulguer les informations à caractère personnel du réclamant sans son consentement express. * Approche orientée client : l’organisme encourage les retours d’informations, y compris les réclamations, et démontre par ses actions son engagement à résoudre les réclamations. * Responsabilisation : l’organisme établit clairement les responsabilités et délégations pour les actions et les décisions de l’organisme concernant le traitement des réclamations. * Amélioration continue : il convient que l’amélioration continue de processus de traitement des réclamations et de la qualité des produits/services soit un objectif permanent de l’organisme. COMMENT FONCTIONNE LE PROCESSUS ? LES COMPORTEMENTS EFFICACES POUR TRAITER LES RÉCLAMATIONSCette liste de comportements efficaces n’est pas exhaustive, les dix recommandations qui la composent sont autant de conseils simples à appliquer dans la relation avec le client. Il s’agit de : 1. Marquer sa prise en compteC'est une phase essentielle qui consiste à bâtir la relation future sur de bonnes bases en engageant un véritable dialogue constructif avec le réclamant. Dans l’esprit de celui-ci, la prise en compte officielle de sa réclamation, à travers l’accusé de réception, déclenche le compte à rebours devant conduire au règlement du problème grâce aux solutions recherchées par l’entreprise. Il convient donc d’accuser réception immédiatement de chaque réclamation. 2. RéagirTraiter au plus vite les réclamations permet d’éviter les phénomènes d'amplification, de ressentiment. La réactivité ne doit pas empêcher de se donner le temps d'une analyse sereine. Dans ce cas, il faut informer le client du délai de cette analyse : cette date butoir devient un engagement pour l’entreprise . 3. Créer le contact appropriéLe type de contact dépendra du mode de relation habituel avec les clients. Il convient de s'interroger sur ce que souhaite le réclamant comme forme et type de réponse (officielle ou informelle, rapide ou non, par téléphone, par mail ou par écrit, détaillée ou sommaire). Dans le doute, le mieux est de lui poser directement la question. 4. Admettre les sentiments du réclamantC’est permettre au réclamant d’évoquer son ressenti : colère, découragement, doute, etc., face aux dysfonctionnements rencontrés et subis. Il s’agit ici de changer de point de vue, de se mettre à la place du client en sachant faire preuve d’empathie. Il convient, ensuite, de marquer la rupture avec cet « état présent », pour évoquer la possibilité d'une correction, d'un élan vers une nouvelle relation, un « état futur » plus conforme aux attentes (déçues) du client. 5. ClarifierIl faut ici faire la part des choses et distinguer l'important de l’accessoire, l'urgent du prioritaire. Il convient de se mettre d'accord sur le contenu précis de la réclamation tout en accordant le bénéfice du doute au réclamant qui a raison jusqu’à ce que la preuve du contraire en soit apportée. 6. Communiquer en permanenceIl convient de donner les bonnes informations au bon moment sans aller trop vite dans les conclusions ni faire des promesses irréalistes, de respecter les étapes du traitement de la réclamation. Les problèmes importants peuvent nécessiter une analyse de causes et la mise en œuvre d'un plan d'action. Communiquer activement permet de se donner le temps de bien procéder, pour le bénéfice du client. Le credo doit être « informer n’est pas justifier ». 7. Solliciter la participation du clientUne réclamation est une occasion « en or » de travailler avec le client sur une problématique le concernant : cela crée forcément des « liens ». Le comportement, l'attention portée au réclamant permettent de renforcer la relation client, même si vous n'accédez pas à toutes ses
...