Alcools

1°) La poésie peut nous enivrez d’une telle sorte à nous faire oublier la réalité, elle peut nous en faire perdre les moyens, selon l’image, le message que le poète veut nous faire passer. La poésie peut se comparer à l’alcool, plus on en consomme plus on peut devenir fou. Elle peut être un refuge, tout comme un de ses compagnons Guillaume Apollinaire qui écrit pour tuer son ennui. La poésie peut m’enivrer à en perdre la tête, à bien chercher le sens, le message.

         2°) Je comparerais le recueil Alcools de Guillaume Apollinaire à une machine à voyager dans le temps. Le recueil paru en 1913 est une innovation, une chose nouvelle qui rompt la tradition, Alcools est un ouvrage possédant une architecture cubiste pour montrer l’éclatement des périodes, des influences. Le recueil de Guillaume Apollinaire se constitue de tous ces poèmes écrit entre 1898 et 1913, les poèmes ne sont pas dans l’ordre chronologique dans le recueil, c’est pour cela que je compare Alcools à une machine à voyager dans le temps.

         3°) Le recueil Alcools est en quelque sorte un recueil autobiographique du poète et écrivain français. Son ouvrage est constitué de cinq sections rassemblant chacun des poèmes. La première section, La Chanson du Mal-Aimé (7 poèmes) est une section consacrée à une de ses exs compagne, Annie Playden une jeune anglaise rencontrée au bord du Rhin en 1901. Ainsi que le Brasier (3 poèmes), Les Fianciailles (9 poèmes).  Rhénanes (9 poèmes) qui fait référence à son voyage en Rhénanie (Haut-Rhin, Bas-Rhin) où il rencontra Annie Pleyden ainsi que Marie Laurencin, toutes deux compagnes du poète français. Enfin une autre section, A la santé, fait référence à son séjour en prison. Chaque section fait référence à des évènements phares dans la vie de Guillaume Apollinaire.

         4°)  Guillaume Apollinaire apporte une touche de modernité en brisant les codes traditionnels de la poésie, ce qui va amener de nombreuses réactions au sein du territoire français. L’usage des vers libres ainsi que l’irrégularité des strophes dans le recueil Alcools sont des éléments phares de la modernité du recueil. Malgré tous ces changements, Guillaume Apollinaire garde tout de même des éléments traditionnels poétiques dans son ouvrage paru en 1913. Apollinaire a composé de nombreux poèmes obéissant à de strictes règles classiques. Des formes fixes se succèdent : La chanson du Mal-Aimé, l’aubade (« Aubade chantée a lætare un an passé »), la fable (« les sept-épées »), le toast («  Poème lu au mariage d’André Salmon »), le dithyrambe (« le larron ») ou la complainte (« A la santé »). Par ailleurs, Apollinaire revendique dans « La Chanson du Mal-Aimé » son attachement à la tradition poétique :

« Moi qui sais des lais pour les reines

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