Cours de littérature du 16ème siècle

ragraphe : Il dit clairement à son lecteur d’être comme le chien « léger à la poursuite, mais hardi à l’attaque ».

6ème paragraphe : Exemple d’Homère : est ce qu’il a pensé aux allégories que d’autres ont relevés dans son livre ?

7ème paragraphe : Si vous ne croyez pas qu’Homère a pensé ces allégories, pourquoi ne feriez-vous pas avec ces joyeuses chroniques la même chose que le chien avec son os (chercher un plus haut sens bien que je n’y ai pas pensé plus que vous, parce que quand j’écrivais mon livre, je pensais à manger et à boire) ou si vous ne croyez pas qu’il n’y a pas pensé.

8ème paragraphe : On dit que ses œuvres sentent le vin (l’ivresse) plutôt que l’huile (le travail laborieux). Il préfère cela car le vin est l’inspiration.

9ème paragraphe : Il incite ses lecteurs à lire son livre et à s’amuser.

Explication :

Le livre s’ouvre sur une ligne paradoxale. Ici, les nobles sont les buveurs et les vérolés. On a une forme d’élitisme à l’envers : l’auteur choisit un public de gueux pour faire figure de nobles. Paradoxe et alliance des contraires. L’auteur a mimé dans son récit les habitudes de la littérature et de la tradition orale car texte riche en apostrophe, réponses à des objections supposées, qui impliquent une sorte de dialogue avec le lecteur.

2ème thème comparé : les silènes. Représentent de drôles de figures qui donnent des choses impossibles, comme les bêtes présentées. Nouvelle comparaison : Silène (maître de Bacchus) et les boites. En disant « mais », on entre dans le vocabulaire de la médecine, car on va voir l’intérieur des boites, donc les drogues, les médicaments. Texte structuré en 2 parties : intérieur et extérieur de Socrate. Son portrait est fait par énumération. Ici, Rabelais recopie presque un Adage d’Erasme qui s’appelait Les silènes d’Alcibiade. Socrate contient un remède, une drogue (« sans égal, parfaite, merveilleuse, invincible, inappréciable, incroyable, sans faille… »).

A partir du chapitre 10, Gargantua va faire un grand bond en avant. Il apprend à écrire en gothique et ingurgite tous les manuels d’éducation du moyen âge qui sont dépassés car les techniques ont changé. Mauvaise éducation de Gargantua : Paresse et goinfrerie, place faite à la religion (importante et mal pensée).

Après le sport, G. s’intéresse à la botanique. Soin du corps très présent, se lave à l’eau fraiche, s’habille avec vêtements frais, ce qui est un énorme progrès bien qu’il ne se lave pas entièrement (seulement le visage).