Habiter En Banlieue En France De 1880 à 1990

Déplacement de la main d’œuvre dans les banlieues car moins cher (notamment car depuis Haussmann Paris est devenu moins accessible financièrement). Sursaut démographique des ouvriers et des ruraux (exode rural) dans les banlieues en parallèle avec le développement des lignes de transport qui favorise l’accès. Ne pas oublier rôle de la 1ère GM : nécessité de produire vite > concentration industrielle dans les banlieue.

> Habité en banlieue = pour les classes populaires plus que pour les classes bourgeoises. On en parle comme d’un lieu d’expérimentation. Zone d’habitation dynamique car les habitants = forte mobilités > espace de l’industrie.

Les lotissements = maisons individuelles, spontané.

3) Une conscience de classe se forme dans ces endroits ou les prolétaires sont réunie car période de lutte des classes. Isolement aussi car il est difficile de faire des lois qui satisfassent les besoins de la banlieue parisienne, en pleine urbanisation, sans heurter les intérêts des petits bourgs de province, en plein sommeil.

A partir 1920 on parle d’une ceinture rouge « paris encerclé par le prolétariat révolutionnaire ». L’Humanité > étiquette qui montre que l’opinions est défavorable envers ces lieux d’habitations.

1) La loi Loucheur 13 juillet 1928 > construction en France de beaucoup de logement HBM et de logement à revenu moyen. 1945 = crise du logement > lancement des politique de ZUP (zone à urbaniser en priorité) entre 1969 et 1967 + gros effort de construction pour parer les destructions lié à la 2nd GM et l’arrivée de la dernière vague d’exode rural. > Conclusion : maison bon marché car le but : construire en moins de temps possible et le môns cher possible. LOGECO = F3. ZPIU zone de peuplement industrielle et urbain. Fin années 50 construction de 300 000 logement/ an

La quantité importait plus que la qualité

2) révolution dans ville comme banlieue pour les logements car 1945>60 = Baby boomers + a partir de 45 dernière phase d’exode rural + 45<74 dernière vague d’arrivée des émigrés (politique familiale donc arrivée en masse) + Arrivée des rapatriés d’Algérie + 53- 73 grands ensemble logement de masse + rénovation des centres villes qui marque dernier départ des pauvres

= besoin intensif de logement qui explique les mesures prise par l’état providence en 1) et qui montre une diversification des banlieusards. Habité en banlieue n’est plus synonyme d’ouvrier.

3) Année 60 = époque des tours. Les grands ensembles sont construits en réponse au problème de masse. Style : uniformité + intégration d’un aménagement > répondent à la crise mais deviennent des isolats sociaux. L’enclavement = principal défaut.

* La crise du logement qui suit la 2nd GM « aggrave fortement la ségrégation sociale en opposant à la ville de paris les banlieue qui l’entouraient ».

1) Après 1960 il n’est plus possible d’aménager en oubliant les banlieues. En 73 un décret met un terme aux constructions de grands ensembles dans le cadre des ZUP. 74 VGE « le temps du béton à n’importe quel prix est passé ». Mais l’isolat des banlieues restent un problème majeur > En 81 avec le programme « changer la vie », la gauche se heurte au problème des banlieues. Mitterrand lance le programme « banlieue 89 » pour rénover et désenclaver les quartiers défavorisés au nom du « droit » et de la « beauté pour tous »

2) L’enclavement de ces banlieues > émergence de l’insécurité.

74 = premières émeutes à Vaulx-en-Velin entre jeunes et force de l’ordre. Une ghettoïsation est à l’œuvre dans la petite couronne. L’opinion générale sur les banlieues se dégrade alors même qu’avec la nouvelle politique de logement une population nouvelle y habite dans la grande couronne > Des travailleurs parisiens > car desserrement de la région Parisienne (favorisé avec le plan de la DATAR)

3) La petite couronne = cité > émergence d’un mouvement raciale et xénophobe observables dans les