Murray Bookchin vs Dave Foreman
Commentaire de texte : Murray Bookchin vs Dave Foreman. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar boubibou22 • 11 Décembre 2018 • Commentaire de texte • 605 Mots (3 Pages) • 623 Vues
Dave Foreman vs Murray Bookchin
Dave Foreman aborde le sujet de la famine en Ethiopie en arguant que l'aide humanitaire apportée par les pays occidentaux n'a pas de réels effets positifs sur les populations éthiopiennes, au contraire elle les condamnareait ainsi que leur terre cultivable par un mauvais usage de celle-ci et donc les ménerait leur perte. Pour lui une des causes de la famine serait la surpopulation, et donc il promeut une gestion de la population et à terme une réduction humaine afin de détenir un impact plus controlé sur la Terre, il appelle donc à une necessité de repenser « notre morale et notre politique sociales selon des lignes écologiques. Pour lui les questions de pénurie écologique et de capacité d'accueil démontrent bien que notre mode de consommation effrénné, et notre économie répondant à cette demande ne sont qu'une « utopie », une naiveté de penser que ce système pourrait à long terme demeurer. Ne pas se soucier de la croissance de la population est voué selon lui à un avenir chaotique de famine, de guerre, d'épidémies voire de totalitarisme, les ressources étaient limités par la superficie de notre Terre ainsi que de sa culture qui de nos jours est massive et la rend incultivable. Les ressources de nourritures limitéssont tirés de la théorie de la croissance Malthusienne. Cependant d'autre défis que le simple besoin vital de nous nourrir sont aussi à définir. En effet notre économie et notre production nécessite aussi certaines ressources, les effets physique de cette production polluante qui se répercute sur le climat et détient un impact vertigineux que nous ne mesurons pas. L'auteur défend l'obligation morale de protéger la biodiversité et de respecter tout en étant en harmonie la biosphère qui nous entoure et qui fait parti de nous, la Terre qui nous accueille. Il est un fervent défenseur du biocentrisme et de la conservation de la terre sauvage.
Murray Bookchin tente de différencier l'écologie sociale de l'écologie profonde dans cet écrit, en revenant sur de nombreuses visions de certains des partisans de l'écologie profonde ainsi qu'à ses détracteurs qui ont tenté de le peindre comme un anti-écologiste. Il reprend les propos de Foreman en arguant qu'ils suivent la logique de l'écologie profonde car on pourrait interpréter le sida et la famine comme des lois naturelles qui s'exercent et donc qui est représentante de la théorie du biocentrisme. Bookchin remet donc en question cette théorie des lois naturelles car selon lui l'homme a depassé ce stade de soit disant loi naturelle quand il est était encore primitif pour devenir un etre culturel, cette évolution cultuelle et sociale il la nomme « nature seconde ». Cette nature ne leur confère pas un statut supérieur par rapport à un autre etre vivant cependant ils détiennent bien des relations, des caractéristiques complexes propres. Les individus humains ne sont pas simplement soumis aux lois naturelles, ils sont acteurs et impactent dans leur environnement. Ils la capacité de ocnstruire mais par conséquent de détruire aussi. Il y a donc une distinction entre un etre animal et un etre végétal. L'auteur se défend de ne pas rentrer dans la catégorie de biocentriste ou d'anthopocentriste. Pour lui les biocentristes contournent le problème de l'écologie en critiquant maintes schémas mais sans pour autant chercher le source et la raison de ces schémas. Pour l'écologie rendre dans une perpective sociale, un combat pour de différentes et nombreuses causes sociales. L'auteur se qualifie de naturaliste. Pour lui l'idée est aussi de libérer l'homme sur l'homem des chaines qu'ilssont construites par son économie, son institutionnalisation, son exploitation. Le projet écologique est un projet social.
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