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uts prometteurs

Le premier véhicule électrique a fait son apparition aux alentours de 1830 (1832-1839) et la première personne à avoir inventé une voiture électrique est Robert Anderson, un homme d’affaires écossais.

Le français Gaston Planté invente en 1859 une batterie rechargeable au plomb acide, qui sera la base des futures évolutions des voitures électriques. Un modèle encourageant de voiture électrique est mis au point en 1880 par quatre autres français: Camille Faure, Charles Jeantaud et Nicolas Raffard et Gustave Trouvé.

En 1884, on voit sur cette photo Thomas Parker assis dans une voiture électrique, qui pourrait être la première au monde.

En 1891, l’américain William Morrison construit la première vraie voiture électrique.

En 1897, les Américains peuvent apercevoir les premières voitures électriques sur la voie publique: les premiers taxis électriques.

Dans l'histoire automobile, la voiture électrique a battu des records notamment en course automobile où les voitures électriques surpassent leurs concurrentes thermiques.

En 1899 en Belgique, une société construit « La Jamais Contente » la première voiture électrique à dépasser les 100 km/h. Cette voiture était alors pilotée par le belge Camille Jenatzy, et était équipée de pneus Michelin. Elle était en forme de torpille.

Dès 1900, la voiture électrique connaît ses beaux jours. Plus du tiers des voitures en circulation sont électriques, le reste étant des autos à essence et à vapeur.

En 1902 « La Phaeton » de Wood pouvait rouler 29 kilomètres à une vitesse de 22.5 km/h et elle coûtait 2000 dollars.

La production de véhicules électriques atteint son apogée en 1910 grâce à un développement rapide des performances. Ces voitures électriques ont à ce moment de l’histoire l’avantage d’être très faciles à démarrer et ne rejettent pas de nuage de fumées.

1.1.2 Les doutes...

Dans les années 1920, certains facteurs mèneront au déclin de la voiture électrique. On peut citer leur faible autonomie, leur vitesse trop basse, leur manque de puissance, la disponibilité du pétrole, et leur prix deux fois plus élevé que les Ford à essence. Le lancement de la Ford T en 1908 marquera petit à petit la domination du véhicule thermique personnel sur la voiture électrique. L'histoire bascule alors, les véhicules thermiques bénéficient de l'essence vendue à un prix bon marché. C'est le début de l'âge moderne automobile.

Le crack boursier de 1929 et la seconde Guerre Mondiale ont changé l'histoire de l'industrie automobile et la voiture électrique fut condamnée. 50 ans plus tard, l'homme recherche et développe l'évolution des consciences sur les impacts environnementaux et sociaux des voitures électriques. De ce fait, la réduction de la pollution de l'air entre dans les esprits et dans les problématiques du congrès américain qui, dès 1966, préconise la construction de voitures écologiques. Les américains y sont largement favorable et avec l’augmentation du prix de l’essence en 1973 (date du premier choc pétrolier aux États-Unis) tout est bénéfique à la production et à la vente de la voiture électrique. Pourtant rien ne décollera vraiment.

De nombreux projets sont lancés à travers le monde et des prototypes, plus ou moins pertinents, naissent aux quatre coins du monde. Malgré tout, très peu de projets seront produits.

Mais, ce modèle de transport électrique fait plus gadget que solution alternative à la voiture thermique.

La volonté politique pour limiter la dépendance au pétrole reste importante. En 1976, le Congrès américain adopte le Electric and Hybrid Vehicule Research, Development, and Demonstration Act. , qui a pour but de favoriser le développement des nouvelles technologies de batteries, moteurs et composants hybrides.

C'est seulement en 1990 qu'un véritable plan opérationnel de développement de la voiture durable et électrique soit adopté : la Californie vote le Zéro Émission Véhicule. Celui-ci prévoit que chaque constructeur devra posséder 2% de véhicules électriques dans ses ventes en 1998 pour pouvoir vendre ses autres modèles.

1.1.3 De nos jours

Cependant, la voiture électrique va disparaître à nouveau à partir des années 2000.

En 2002, General Motors et DaimlerChrysler veulent faire annuler la loi Zéro Émission Véhicule de 1990 et le président américain de l'époque, George Bush, est de leur parti.

Aux États-Unis, c'est la fin de la voiture électrique. General Motors reprend tous ses modèles de voitures électriques pour les détruire malgré beaucoup de protestations de la part des propriétaires des voitures.

En 2007, il reste encore 100 000 voitures électriques aux États-Unis.

Aujourd'hui, la voiture toute électrique commence a percer, moyennant une autonomie en évolution permanente. De nombreux modèles sont proposés à la vente. L'implication des villes dans la protection de l'environnement joue également un rôle : les villes développent les réseaux de bus électriques qui donnent une bonne visibilité à l'électrique. Certaines sociétés font également rouler leurs véhicules électriques pour donner une image responsable : la voiture électrique devient à la mode. Les voitures électriques d'aujourd'hui sont axées sur un usage urbain, elles sont donc souvent de petite taille. Elles restent cependant assez chères.

Une quarantaine de modèles sont aujourd'hui proposés par les différentes marques automobiles. De la Blue Car de Citroen à la Volvo C30 en passant par la Zoé de Renault.

1.2 Les concurrents de la voiture électrique

1.2.1 Voiture à hydrogène

Les voitures à hydrogène sont des véhicules électriques qui produisent leur électricité « à bord » à partir d'une pile à combustible alimentée en hydrogène. Ces véhicules à « zéro émission » ne rejettent que de l'eau et permettent déjà de réduire fortement les émissions de CO2.

Le moteur à hydrogène utilise le principe de la combustion du dihydrogène (H2) et du dioxygène (O2) pour laisser comme produit de l'eau (H2O) et de l'énergie (l'énergie dégagée par la combustion de 1 kilogramme d'hydrogène équivaut à celle de 3 kilogrammes d'essence).

Les véhicules électriques qui roulent à l'hydrogène présentent de nombreux avantages :

-ils ne polluent pas puisqu'ils n'émettent que de l'eau ;

-ils ont une autonomie équivalente aux véhicules à carburants classiques ;

-leurs performances sont équivalentes à celles de nos véhicules classiques ;

Le moteur électrique est alimenté différemment en fonction des conditions de conduite :

-par la pile seule à vitesse stabilisée comme sur l'autoroute ;

-par la pile et la batterie en cas d'accélérations répétées comme la conduite urbaine.

La batterie sera rechargée par la pile ou bien par l'énergie récupérée lors des freinages, comme sur les voitures hybrides.

Élément le plus simple et le plus abondant de l'univers, l'hydrogène est un gaz très peu présent sur Terre à l'état simple. Il doit donc être transformé, conditionné, transporté et stocké. Chacune de ces étapes consomme de l' énergie, largement produite par combustion d'énergies fossiles comme le charbon ou le pétrole. il n'est pas disponible sous forme brute dans la nature mais a besoin d'être synthétisé. Avec la technologie d'aujourd'hui, il serait plus polluant d'utiliser massivement des moteurs à hydrogène en remplacement des moteurs à pétrole, si l'on tient compte de l'énergie nécessaire à la synthèse.

Le stockage du dihydrogène au sein des véhicules pose problème : en plus d'être plus explosif que l'essence, sous forme de gaz peu compressé, il prendrait beaucoup trop de place pour être embarqué dans un véhicule.

1.2.2 Voiture à air comprimé

Les voitures à air comprimé, inventées par l'ingénieur NEGRE Guy, est un véhicule économique et non polluant. Cette dernière fonctionne selon un cylindre thermodynamique (la science de la chaleur) différent des moteurs actuels qui possèdent 2 et 4 temps. Le moteur à air comprimé est un moteur qui possède 3 chambres séparées et 5 temps.

Ce type de moteur est aussi appelé moteur à décompression. Il utilise un gaz comprimé comme vecteur d'énergie c'est à dire le conducteur d'énergie, il rejette ensuite ce gaz en sortie qui est décomprimé d'où le nom « moteur à décompression »

L'intérêt de ce système est qu'il ne produit localement aucune émissions polluante, que ce soient des particules, des oxydes d'azote ou du CO2.

Toutefois,