Commentaire

i ce n'est pas le cas. Dans le texte C, il s'agit d'un point de vue interne. On constate que le narrateur nous fait part de sa vision du héros à travers le héros. Cette vision est négative et exagérée. Selon le narrateur, le héros serait tragique.

On peut donc dire que les personnages des textes étudiés sont à la fois des héros traditionnels et à la fois des personnages comme les autres.

Commentaire:

Le roman est un genre littéraire caractérisé par une narration fictionnelle plus ou moins longue. Il est écrit en prose. Il attire la curiosité du lecteur, qui peut s'identifier au personnage principal du roman. Quelles que soient les formes prises par le roman, le personnage principal est le "pilier" de l'histoire, et tout tourne autours de lui. Il est caractérisé par sa classe sociale, ses distinctions morales ou physiques. Il parvint à vaincre les difficultés, à atteindre ses buts. Dans l'extrait du roman de Balzac La cousine Bette, le personnage principal banal mais est cependant dangereux. Le personnage séloigne-t-il de la définition traditionnelle du héros? Nous verrons dans un permier temps le portrait d'Agathe, puis nous verrons l'anti-héroisme qui découle de celle-ci.

Contrairement à ce que l'on rechercher en général chez un héros de roman, le personnage d'Agathe est assez banal. On peut d'abord voir qu'elle n'est pas mise en valeur. C'est une "grosse Normande". Elle est décrite comme une femme forte, avec un visage ferme, de gros bras. On a donc bien l'image de la femme de cuisine que l'on trouve chez la plupart des gens. Cependant, on peut dire qu'elle a un "visage commun" alors que le personnage principal devrait justement se différencier des autres aussi bien par ses caractéristiques physiques que morales. Il est dit aussi dans le texte qu'on "ne fit naturellement aucune attention dans la maison à l'entrée de cette fille appelée Agathe". Ce personnage n'a donc pas l'air si important dans l'histoire. Et pourtant nous verrons par la suite les conséquences de ses actes.

De plus, Agathe n'a pas un statut social très élevé. En effet, c'est une fille de cuisine, qui est grossière dans son langage" car elle a "servi les rouliers". De plus, elle se trouve maltraitée car le cuisinier courtise Louise la femme de chambre et pas elle. Pourtant elle parvient à séduire le baron par ses charmes.

D'Agathe découle un anti-héroisme flagrant. Tout d'abord, on peut le voir grâce aux termes péjoratifs utilisés pour la décrire. Notamment une "grosse Normande". Blazac utilise également quelques comparaisons comme "bête comme une pièce de circonstance". De plus, c'est une femme grossière, qui sert les gens, contrairement à un héros de roman classique, qui lui, se contente de résoudre ses problèmes.

Dans ce passage du texte, le héros ne résoult pas ses problèmes, mais au contraire, il en crée. En effet, c'est dans ce passage qu'Adeline surprend le baron avec Agathe. On apprend alors que la baronne meurt trois jours après, et que le baron s'est remarié avec Agathe Piquetard. On peut penser qu'elle