Article de droit

Après une courte délibération, le procès a repris de façon tout à fait ordinaire, le juge se présente tandis que l’ensemble de la salle se lève en son nom. Toutefois, lorsque le juge commence à rappeler les faits un étonnement collectif se produit dans la salle d’audience. Nous sommes face à un juge démontrant une passivité ahurissante, un décibel considérablement frêle, à l’origine d’un niveau d’intelligibilité peu convaincant. Les avocats, quant à eux, sont pour la plupart passifs ou ont leur esprit totalement occupé par leur téléphone. D’autres discutèrent entre eux, sans prêter attention aux autres interlocuteurs. Rappelons tout de même qu’il s’agit d’une enceinte de Justice ( mais aussi leur lieu de travail par conséquent) où l’on demande à un magistrat de trancher un différend, en lui expliquant pourquoi il doit nous donner raison et pourquoi i faut donner tort à la partie adverse. Le Tribunal n’est donc en aucun cas un lieu où l’on discute.

Toutefois, si le comportement du corps judiciaire laissait à désirer, il n’en fut pas moins pour celui des prévenus, De fait, à l’exception des deux prévenus , M. Abboud et M. Barratini, présents dans les box fermés qui, rappelons-le, avaient longuement fait débat, caractérisées de « cage », nombreux des autres prévenus arrivaient en retard, les après les autres. Deux avocats de la défense sont alors partis à leurs recherche, sans que ce retard ne face réagir plus que ça le juge ou les autres avocats. A leur retour ne les ayant pas trouvé il y eut un court moment d’attente avant la reprise du procès. Tandis l’absence de certains, d’autres se présentaient pour comparaître, une canette d’oasis à la main. Rappelons bien évidemment qu’aucune nourriture ni boisson ne sont permises et tolérées dans les salles d’audience. Néanmoins, les prévenus concernées n’ont ni été repris par la sécurité présente à l’entrée de la salle ou encore un des membres du corps judiciaire.