Fiche De Lecture Du Principe De Peter
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Chapitre 2 : Le principe en action
Les études effectuées par Peter ont montré que les employés ne sont pas incompétents par nature, mais c’est le poste lui-même qui le rend incompétent parfois lorsque l’employé passe à un nouveau poste il devient incompétent tandis qu’il était compétent dans son travail précédent.
Ces illustrations ont montré que malgré les compétences professionnelles et intellectuelles dont disposent les personnes, ils sont arrivés rapidement à leur niveau médiocre à cause soit de la non adaptation aux circonstances imprévues, l’incapacité de gestion administrative et financière, le manque de finesse pour traiter avec les hauts personnages, la dépendance aux procédés autocratiques ou encore l’inaptitude de communication.
Chapitre 3 :
L’incompétence est une caractéristique de tout individu même si quelques-uns semblent être des exceptions mais en réalité ils ne le sont pas ; parmi ces exceptions on peut citer : La sublimation percutante , L’arabesque latérale , L’inversion de Peter , La défoliation hiérarchique , La défoliation hiérarchique , La succession paternelle qui est une forme de pseudo-promotion qui consiste à « renvoyer » des employés plus haut, sans pour autant bénéficier d’une intégration réelle aux niveaux hiérarchiques supérieurs. C’est une forme qui prend de plus en plus de l’ampleur dans la plupart des organisations modernes, car elle a l’avantage de camoufler le ratage de la politique de promotion, de remonter le moral du personnel et de maintenir la hiérarchie.Plusieurs autres formes:
C’est une autre forme de pseudo-promotion qui consiste à conférer un nouveau titre et un nouveau bureau à un employé qu’on désire écarter parfois sans bénéficier d’une augmentation de salaires.
* L’inversion de Peter :
* La défoliation hiérarchique :
* La succession paternelle :
Chapitre 4 : Piston et promotion
L’employé compétent a certes de fortes chances pour profiter d’une promotion, mais certains employés moins doués peuvent bénéficier des rapports de parenté, d’alliance, ou d’amitié qu’ils ont avec des supérieurs hiérarchiques pour se promouvoir, c’est ce qu’on appelle « les pistonnés », ceux-ci sont souvent détestés par les autres employés, mais Peter évoque un paradoxe selon lequel les travailleurs ne sont pas vraiment opposés à l’incompétence, ils se contentent souvent de cacher leur sentiment de mépris vis-à-vis des pistonnés.
Chapitre 5 : Ambition et promotion
Le potentiel de promotion d’un employé peut être affecté par la puissance de son ambition, d’ailleurs beaucoup d’auteurs ont exagéré son efficacité en tant que moyen de promotion, et ils ont oublié que le piston peut annuler sa force, et que l’ambition ne peut pas avoir des effets sur la réussite finale car tous les employés se soumettront par la suite au principe de Peter et doivent tôt ou tard stagner dans leur rang d’incompétence, ainsi le pouvoir de l’ambition est souvent surestimé pour deux raisons principales : le complexe d’Alger lié à des illusions concernant les effets du piston sur la promotion et le syndrome de la pseudo- réussite relatif à l’ensemble d’affections physiques causées par une ambition excessive.
Chapitre 6 : Ceux qui suivent et ceux qui dirigent
Peter met en évidence l’idée selon laquelle l’employé qui sait obéir sera promu facilement au rang de commandent, en effet il possède un potentiel promotionnel considérable, mais finit souvent par révéler son incompétence en tant que supérieur hiérarchique. Ce qui laisse dire qu’un bon subordonné promu à un poste de commandement est perpétuellement incapable de faire exécuter ses ordres convenablement.
Au contraire, les employés qui sont les plus doués et qui sont supposés bénéficier de toute promotion sont menacer par une éventuelle élimination, ils doivent obligatoirement quitter la hiérarchie pour prendre un nouveau départ ailleurs, cela signifie que le potentiel de commandement est conditionné par l’insubordination, mais celle-ci jugée généralement comme étant de l’incompétence.
Chapitre 7 : Politique et hiérarchologie
Comme on l’a déjà vu, le principe de Peter ne s’applique pas uniquement aux petites hiérarchies mais également aux hiérarchies les plus complexes tels le gouvernement. En effet les études de la hiérarchologie ont affirmé que tout système gouvernemental qu’il soit communiste, socialiste ou capitaliste est formé d’une suite de hiérarchies où règne l’incompétence, les responsables sont arrivés à leur rang d’incompétence et ils ne font qu’avancer des discours hors pratique, ceci est remarqué aussi bien au niveau du pouvoir législatif qu’au pouvoir exécutif, des simples députés jusqu’aux ministres les plus connus, tout gouvernement est condamné alors atteindre son état de maturité.
Chapitre 8 : Idées et prévisions
Certains auteurs ont tenté d’une manière plus ou moins explicite, d’une part de montrer qu’un individu se contente rarement à demeurer à son niveau de compétence, au contraire il tient à toute force à se hausser à un échelon où il ne sera bon à rien, et d’autre part de mettre en évidence que les hommes ont une tendance naturelle et irrésistible à s’organiser par rangs (l’instinct hiérarchique). Ceci est expliqué dans plusieurs domaines à savoir : sciences, religion, éducation, psychologie, sociologie, politique…
Chapitre 9 : Psychologie de la hiérarchologie
La hiérarchologie est une science purement sociale, cependant il est nécessaire de prendre en considération l’aspect psychologique de cette science et analyser l’esprit de la personne jugée incompétente. La grande question qui se pose à ce propos est : L’individu finit-il par avoir connaissance de sa propre incapacité ?
Souvent ces incompétents accusent les autres de leur incapacité d’accomplir leurs missions, et ignorent que le système de promotion est lui-même la cause directe de leur incompétence.
La compréhension du principe du Peter serait dans ce cas la clé de la réussite des analyses d’incapacité, mais pour remédier à cette situation, certaines organisations ont eu recours à des experts pour analyser l’incompétence et prescrire les remèdes qui conviennent dans l’objectif d’accroître l’efficacité en apportant un sang neuf aux échelons supérieurs.
Le problème qui se pose à ce niveau, c’est que le besoin de remédier à l’incompétence au sommet peut souvent aboutir à la multiplication de l’incompétence à tous les niveaux.
Chapitre 10 : La spirale de Peter
Ce cas est rare, mais pas impossible. Des maréchaux victorieux, des directeurs de société compétents et beaucoup d’autres n’ont jamais eu le temps d’arriver à leur niveau d’incompétence. D’autre part, l’existence de chefs syndicalistes ou de doyens des facultés compétents démontre que, dans certaines hiérarchies, il n’y a pas assez de rangs pour qu’ils atteignent leur niveau d’incompétence.
Cependant, ces compétents au sommet ne tiennent pas à demeurer à leur niveau de compétence : ils n’ont plus à lutter, puisqu’ils sont déjà au sommet, mais ils ont une forte tendance à vouloir passer dans une autre hiérarchie (par exemple, de l’armée à l’industrie…) pour atteindre dans ce nouveau milieu ce niveau d’incompétence qu’ils n’ont pu atteindre dans le précédent.
Cela s’appelle l’incompétence voulue.
Chapitre 11 : Pathologie de la réussite
Il faut comprendre dans ce cadre que l’employé en ayant atteint son niveau d’incompétence, ne peut plus effectuer de travail utile, cela ne signifie pas que l’employé veut volontairement se débarrasser de ses responsabilités, au contraire, il essaie de les assumer mais il se trouve face à l’échec, ce phénomène est appelé selon Peter « le syndrome du dernier poste » qui désigne la manifestation pathologique observée lorsque l’employé atteint son niveau d’incompétence.
Chapitre 12 : Indices non médicaux du dernier poste
Il est difficile dans une hiérarchie de déterminer les employés ayant atteint leur dernier poste, cependant certains signes peuvent être utilisés comme guide pour l’affirmer :
* Tabulologie anormale.
* Phonophilie.
* Papyrophobie.
* Papyromanie.
* Apitoiement sur soi-même (Complexe d’Auld Lang Syne).
* RigorCartis.
* Syndrome de la Balançoire.
* Syndrome du Flottement.
* Inertie rigolatoire.
* Structurophilie (Complexe de l’édifice).
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