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tion budgétaire déficitaire mais, le succès mitigé est dû au fait que les causes de cette situation budgétaire n’ont pas été détectées ou rectifiées et améliorées

Les obstacles :

-Difficulté et lenteur du système informatique

-Pour la gestion de la nouvelle comptabilité (Projet chorus)

-Surestimation de la réticence de l’administration

même si la LOLF n’est pas à l’origine de la baisse des effectifs, et que la performance n’est pas un risque, il y a réticence au changement de la part des agents publics , cette réticence relevée par les parlementaires serait un fait sociologique

-C’est la même chose pour la réticence pour la régulation budgétaire (c'est-à-dire ?)

Succès mitigé car en effet la logique de résultat est illusoire et la logique de moyens s’impose d’elle-même ;

la lolf dissimule la réalité sous de nouveaux concepts qui ont des contenus douteux .

En réalité il y a un problème budgétaire (déficits publics) et on utilise seulement un discours nouveau avec un vocabulaire à la mode qui modifie la donne, juste au plan de la forme .

La lolf est un système de gestion à la performance des organisations publiques

1/notion de performance

-Avec la fixation des objectifs,

la mesure de la performance montre également une volonté politique forte de modifier en profondeur les modes de gestion des ressources humaines

Pour preuve le pilotage par indicateurs prévus dans la lolf , les entretiens d’évaluation ou les systèmes de rémunération différenciés et individualisés humaines.

-La notion de performance s’installe donc dans la sphère publique et elle oblige les gestionnaires à apporter la démonstration concrète du bien fondé des actions engagées.

2/qualité de service mise en jeu :

la notion de performance s’appuyant sur une recherche de qualité, voire une exigence d’excellence ;il s’agit donc de rendre de meilleures prestations à moindre coût

et on peut s’interroger si ce concept de coût-rendement ne surestime pas la capacité des services et les oblige à produire :

-dans un temps limité

-avec de moins en moins de moyens sans alors pouvoir se préoccuper de la qualité, justement pour rendre les objectifs fixés ?

Le travail des fonctionnaires risque donc de s’intensifier, et les conditions de vie au travail peuvent se détériorer au détriment de la qualité pour satisfaire un affichage statistique

-Les indicateurs et les ratios sont parfois abstraits et très éloignés de la réalité du travail et ils ont une signification qui ne s’inscrit pas dans une comparaison nationale ou internationales pour des structures ou organisations similaires.

3) pertinence des outils ;

De plus, certaines des valeurs indiquées ne sont pas vraisemblables et ne sont pas pertinentes au regard des objectifs affichés ;

Par exemple, pour l’école primaire , l’augmentation des coûts n’a pas améliorer à améliorer les résultats

Les indicateurs sont mis en place pour mesurer la qualité des services et mieux utiliser les moyens dont dispose l’Administration,

mais cette méthode apporte des inquiétudes aux fonctionnaires dans la mesure où ces indicateurs donnant l’image d’un monde parfait où les anciens acteurs pourvus de technicité risquent d’ être remplacés par des managers (comme dans le privé) dans le seul but de faire remonter à leur hiérarchie les bonnes statistiques , qui confirmeront, abstraitement, qu’ils ont été de bons gestionnaires ayant rempli leur mission.

La lolf préconiserait donc une méthode insuffisamment pragmatique

Elle mettrait les fonctionnaires sous-tension en affichant des objectifs très ambitieux .

Par ailleurs, la lolf met en avant une politique ambitieuse en matière de ressources humaines

- Par exemple la mobilité entre ministères ou au sein d’un même ministère , sans pour autant prévoir les formations professionnelles indispensables pour l’exercice de fonctions nouvelles et sans tenir compte :

-de la force d’inertie du personnel de l’état, les agents publics tenant à