Murmure De Fantôme
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Dans son analyse Boris Cyrlunik va illustrer son concept à l’aide d’exemples et personnalités célèbres. Celle qui nous aura sans doute le plus marqué c’est Marilyne Monroe. Cet emblème de beauté était psychiquement morte dû au maque d’amour durant son enfance. Selon Boris Cyrlunik, Marilyne n’a jamais été « vivante », elle a vécu toute son existence sous le masque de son apparence. Sa beauté, la chaleur qu’elle nous donnait nous a tous fait croire qu’elle était vivante . Mais en fait elle n’a jamais vécu elle a toujours été « morte ».
Elle a montré des signes clairs de son mal-être en restant des semaines dans son lit sans se laver, sans se nourrir mais personne ne s’en n’inquiétait, tout le monde était piégé par son image . Pour expliquer le fait que Marilyne Monroe n’a pas su entrer dans cette phase de résilience Boris Cyrlunik nous explique le concept de « tuteur de résilience ». Ce concept n’est pas nouveau, il apparaît dans d’autres de ses livres, le tuteur de résilience peut être une personne une activité, c’est quelque chose qui va rentrer dans le monde de la personne victime, dans ce cas Marilyne Monroe, et va l’aider à retisser un lien sociale avec la société.
Malheureusement personne n’a su entrer dans le monde de Marilyne Monroe, tout le monde préférait se laisser piéger par son apparence qui indiquait qu’elle allait bien.
Il faut savoir également que Boris Cyrlunik n’utilise pas uniquement Marilyne Monroe pour expliquer le concept de la résilience et le tuteur de résilience. Ce livre est découpé en une succession de petites histoires, de témoignages des victimes ou de l’auteur lui-même sur des cas de maltraitances.
Les témoignages de victimes sont les plus touchants quand on pense à l’histoire de Albert qui étant enfant était enfermé dans sa cave durant le temps que ses parents partaient en vacance. L’auteur nous montre à quel point l’enfance peut être difficile.
Il y a aussi l’histoire de Barbara qui était battue par son père et ensuite pourchassée par la Gestapo. Elle a été très mal jusqu’à ses 25 ans où elle a découvert son tuteur de résilience. Un tuteur qui pour une fois n’est pas toujours une rencontre fondatrice d’un nouveau départ, dans ce cas c’est la musique qui a servi de tuteur de résilience. Elle a utilisé cette blessure pour en faire une œuvre d’art ce qui explique bien le concept de résilience.
Après avoir fait une approche de ce livre je vais maintenant répondre à la problématique qui est : « Les individus ayant subi un traumatisme sont-ils tous capables de rentrer dans la phase de résilience après un traumatisme subit dans son enfance ? »
Avant de rentrer dans l’analyse de cette problématique je vais expliquer en détail le concept de résilience.
La résilience est un terme qui vient de la physique, c’est la capacité aux matériaux de résister aux fortes pressions. Ici Boris Cyrlunik, le premier résilient va adapter ce concept aux Hommes. La résilience est donc la faculté que les individus ont à se reconstruire après un traumatisme. Avant de passer à la phase résilience on passe par la mort d’où le titre « Le Murmure des fantômes », on est d’abord un fantôme que l’on écoute pas et ensuite on renaît par la résilience on se réintègre dans la société grâce a un personne ou une activité. « J’ai eu l’occasion de voir revenir à la vie certains enfants gravement altérés . Je pense à cette grand-mère géniale et édentée, très pauvre, mais riche en affection, qui avait bien voulu retenir trois sales gosses d’un orphelinat […] ». Cela montre que quand on a subi un traumatisme on n’est pas le seul qui doit faire face au problème.
Boris Cyrlunik explique dans son livre que énormément d’enfants sont victimes de traumatismes durant leur enfance. Il estime qu’à la fin de son existence, une personne sur deux aura connu un évènement qualifiable de traumatisme. Cependant toutes ses personnes seront-elles rentrer dans cette phase de résilience.
Selon Boris Cyrlunik comme je l’ai expliqué plus haut dans le texte, un des seul moyen de rentrer dans cette phase c’est de trouver un tuteur de résilience.
Il peut prendre différentes formes, cela peut être une rencontre fondatrice qui va nous lancer sur un départ, cela peut être une activité, de l’art, la musique.
Dans tous les cas ces tuteurs vont nous faire passer de la mort de la vie « J’ai été mort jusqu’à l’âge de 25 ans. » Ce sont des fantômes triomphants qui ont surmonté l’épreuve, mais des fantômes tout de même, que l’on accueille avec peur. On les accueille avec peur car ils sont anormalement normaux comme dit Boris Cyrlunik.
Cet auteur qui a eu lui-même ses propres tuteurs de résiliences . Il en a rencontré beaucoup. Une tante qui l’a recueilli chez elle, un homme qu’il a beaucoup aimé. Il a joué longtemps au rugby uniquement pour avoir l’occasion de parler rugby avec lui.
Malheureusement certaines personnes ne trouvent pas ces tuteurs de résiliences, dans ce cas la réinsertion dans la société est beaucoup plus difficile. Le cas de Marilyne Monroe, qui comme je l’ai expliqué, était un fantôme sous son masque de beauté.
Nous pouvons donc dire que le concept de résilience n’est pas applicable à tout le monde, pour entrer dans cette phase il nous faut une personne ou une activité qui va nous y insérer, mais avant tout il va falloir se battre car après un traumatisme remonter la pente est une des étapes les plus difficiles à surmonter.
L’auteur de ce livre le dit lui-même « Une personne sur dix restera mortifiée, prisonnière de la blessure. Les autres en se débattant reprendront vie grâce a deux mots : le « lien » et le « sens ».
Critique personnelle tu livre :
J’ai trouvé ce livre très intéressant autant sur l’écriture que sur les émotions qu’il pouvait apporter. Jamais je me serais douté que tant d’enfants pouvaient autant souffrir durant leur enfance.
Il est vrai que l’écriture de ce livre n’est pas toujours des plus simples, cela demande énormément de concentration lors de la lecture.
J’ai beaucoup aimé la mise en page et la construction du livre . Celui-ci est fait sur base d’une introduction, le corps qui reprend « Bambin ou l’âge du lien » et « Les fruits verts ou l’âge du sexe » , il se termine par une conclusion. Il y a également des notes à la fin du livre, celles-ci vont résumer chaque petite histoire en nous montrant le concept ou le message que veut nous faire passer l’auteur.
Le fait que ce livre ait connu un grand succès, il nous montre la qualité que l’on y retrouve.
J’ai vraiment eu beaucoup de plaisir à le lire car il est également didactique. Il va nous donner toutes sortes de données chiffrées qui vont nous permettre de mieux comprendre les phénomènes et autres maltraitances qui touchent les enfants.
Lexique :
Je vais d’abord faire un lexique des mots mais leur définition
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