Piraterie maritime

u tout autre crime et avec la capacité d’utiliser la force pour l’accomplissement de l’acte ». cette définition a également fait l’objet de contestation, en incluant les vols au niveau des ports comme acte de piraterie, alors que plusieurs Etat qualifie ce type de crime comme étant un cambriolage et non pas abordage, en plus du fait que la majorité des attaques des pirates, notamment les plus spectaculaires, sont perpétrées généralement en mer.

Dans ce contexte, l’Organisation Maritime Internationale (OMI) a classé les actes de piraterie selon les principaux modes opératoires utilisés par les pirates, à savoir :

- Le vol à main armée mineur, sous forme de vol simple et opportuniste, effectué généralement dans un port ou contre un petit bateau de pêche.

- Le vol et agression à main armée de degré intermédiaire, consistant aux pillages ou aux vols avec usage de la violence, notamment la neutralisation et l’enfermement des équipages, ce qui est susceptible de perturber la navigation maritime. A souligner que l’abordage dans ce type d’attaques nécessite une complicité des gangs côtiers bien organisés.

- Le détournement criminel aggravé et qui consiste à la capture du navire soit en utilisant les différentes techniques d’abordage ou grâce à la complicité de l’équipage, pour ensuite maquiller le navire en question et l’enregistrer sous une autre identité alors que sa cargaison est détournée.

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[ 2 ]. Convention de Montego Bay sur le Droit de la mer de 1982, article 101.

[ 3 ]. Bateau de croisière italien, détourné le 07 octobre 1985, dans les eaux territoriales égyptiennes, par des éléments du Front de Libération de la Palestine (FLP).

[ 4 ]. Gilles Huberson, Eric Frecon, Pavillon noir :La piraterie Maritime contemporaine, Forum sur la Sécurité et la Défense, Institut d’Etude Internationale de Montréal, Canada, 10 décembre 2004, Bulletin N° 72, www.ieim.uqam.ca/spip.php.