Sport et violence
Dissertation : Sport et violence. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Adrien Steinmetz • 7 Novembre 2022 • Dissertation • 1 309 Mots (6 Pages) • 359 Vues
TD7 : Sport et violence
Si le sport moderne est né en Angleterre au XIX ème siècle et se différencie des jeux médiévaux comme le cnapan (ancêtre du rugby) par l’uniformisation des règles du jeu et avec d’autres organisations, fédérations, clubs. Les modalités de jeux sont les mêmes sur les différents territoires. C’est la règlementation qui change, cnapan on utilise la violence, on emploie arme alors que dans rugby moderne on a la limitation des actes violents, on a même retiré le coup comme l’hacking. On impose des sanctions contre les athlètes qui enfreignent ces règles notamment à l’aide d’un arbitre qui viennent des fédérations qui établissent les règles et veillent au respect.
Malgré cela on constate une conviction commune qui voit en son sein augmenter la violence, on laisse place à une violence désorganisé. Si on constate une plus grande règlementation, mais plus de personnes pensent que c’est plus violent. Mais de quelles violences parle-t-on ? S’il y a de la violence quels sont les facteurs d’émergence ?
- L’impact de l’abaissement du seuil de répulsion sur les violences acceptables au sport
Les sports sont liés à la compétition et sont des stimulations de violences et d’agressions mais on a différents types de violence. On a la violence véritable vs symbolique, réelle vs simulée, faite avec arme ou sans arme. Plus spécifiquement on s’intéresse à la légitimité de la violence. On se demande si l’acte est intentionnel, est ce qu’il sort des valeurs et règles prescrites, est ce qu’elle est réfléchie ou affective ? Pour gagner ou pour être violent ?
Elle est liée à une transformation de la société, processus de civilisation, rééquilibrage entre violence réfléchie et affective, apparait notamment avec augmentation du contrôle, on réduit les actes on va les maîtriser. Il est significatif d’un seuil de répulsion = seuil à partir duquel on prend plaisir à voir du sang, on a moins envie d’être violent on intériorise le fait qu’être violent peut être répressible et c’est mal, on a des remords. Donc on a moins de plaisir à participer à ces actes et on est punis.
Si l’on aime l’acte violent c’est qu’on a un déséquilibre psychique, on ne va pas dire que c’est normal. Maintenant on a une violence calculée qui apparait dans moments spécifiques. Ex : sur un terrain, contrôle de la violence imposée à travers règles qui interdisent techniques violentes pour lesquelles on a des sanctions. Ces sanctions vont être imposées par un arbitre, c’est un agent qui fait respecter les règles. On a un ensemble de dispositif qui est mis en place sur le terrain pour assurer un contrôle de la violence. Une fois qu’on a franchi ces dispositifs, pourquoi on les a franchis ? Pourquoi on passe d’une violence rationnelle à un débordement ? Ce débordement est lié à la compétitivité. L’enjeu de la compétition est la victoire, on veut toujours plus gagner, la vengeance (ex : coup de boule de Zidane), perte de contrôle car surplus émotif.
C’est lié à la masse des activités. Le football a 461 clubs, handball 51 clubs, Basket 50 clubs dans même territoires et on constate que les violences graves sont rares en soit mais sont en progression variable en fonction du territoire. Parmi ces 3 activités le football est le plus concerné par cet effet de violence. 1/8 match pour le football où il y a violence, dans le hand et basket tout le monde se connait donc amène deux fois plus de contrôle car on a le regard de l’autre, on le connait, cela amène aussi des chiffres noirs, on peut cacher des formes de violence. Alors qu’au football la masse est plus grande, donc on ne connait pas tout le monde donc formalisation de la compétition, on a besoin de plus d’outils pour contrôler la violence, arbitre plus de formations etc… Handball on sanctionne aussi violence verbale.
- Les facteurs de masse, les rumeurs, facteurs d’émergence de la violence
L’origine des conflits ne sera pas dite, on ne voit pas alors les motivations. Si un club a mauvaise réputation voit un joueur faire des gestes violents, ce n’est pas la réputation mais c’est des facteurs autours qui fait ça, on va surtout le concevoir. On a une représentation commune autour des joueurs selon la réputation et le quartier du club. Derrière certain essaye d’assumer le bon rôle, essayer de bien se comporter etc…
Si on a une proximité géographique entre deux clubs c’est possible qu’ils soient concurrents historiquement ce qui se perpétuent. Cela précède les pratiquants. Quand ils sont issus de quartier populaire des stigmates vont les poursuivre, et le sport à la TV permet de sortir de cette existence de prison du quartier donc la recherche de victoire va d’être d’autant plus forte et va amener à des débordements.
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