Cours de philosophie esthétique
Cours : Cours de philosophie esthétique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar ineslzq • 23 Janvier 2022 • Cours • 1 322 Mots (6 Pages) • 413 Vues
Cours de philosophie esthétique :
Bibliographie (confère diaporama) :
- Aristote, La Poétique (chapitre 1-4), Seuil, 1980
- Cassirer, Le problème du beau et de l’art dans les dialogues de Platon + La philosophie des Lumières
- Kant, Critique de la faculté de juger+ CRP esthétique transcendantale
- Winckelmann, Pensées sur l’imitation
- Hume, De la norme du gout
Baumgarten, Esthétique (18e) : « l’esthétique ou des arts libéraux, gnoséologique inférieure, art de la beauté du penser, art de l’analogon de le raison) est la science de la connaissance sensible ». Aestesis : la sensibilité (dans le sens physiologique). On peut faire une science de la connaissance sensible (obscur et confus : deux termes de Leibniz qui caractérisent les données sensibles). Il reconnait que notre connaissance n’est pas seulement rationnellement mais aussi connaissance sensible. Celui-ci voit la possibilité de mieux comprendre nos connaissances basses. On peut construire des connaissances selon lui. C’est un problème de la théorie de la connaissance et pas seulement la philosophie de l’art, qui n’est qu’une branche de celle-ci. Au 18é siècle : psychologie est étude de la faculté de l’art. La sensibilité n’est pas que la récolte de l’expérience mais déjà une forme de connaissance, avant d’avoir des concepts sur les choses, on a déjà une connaissance sensible qui peut être plus riche que le concept (connaissance des graines fines) lui-même. L’esthétique est une science qui étudie la nature et la sculpture. Ensuite, « arts libéraux » signifie beaux-arts et s’oppose aux arts vulgaires, les mécaniques qui indiquent le fait qu’ils sont caractérisés par l’effort physique, jusqu’à quel point cet effort va. Une chose est la pratique artistique et une chose est l’objet. La sculpture, est utilisée pour celle en bois et pas pareil que celui qui travaille le bronze, la cire, etc. Classification qui prend en compte le statut social par exemple, les arts dits « sales » et d’autres plus « propres » comme la poésie (les poètes sont conçus comme des prêtres). Architecture et éloquence = visent la beauté et donne du plaisir + satisfait un besoin. A la Renaissance, il y avait les peintres et n’étaient pas considérés comme des hommes libres. On assiste à un grand débat public : un savant Varchi lance une enquête culturelle car il écrit à des artistes pour s’exprimer sur la supériorité de l’art qu’il appelle la comparaison des arts. Il écrit aussi à Michel Ange. Il nait la première académie. Les arts ne sont pas juste des pratiques, c’est un savoir qu’on peut transmettre. Par ailleurs, les savoirs de la peinture et de l’architecture mobilisent plusieurs autres savoirs, c’est une science supérieure. On réévalue intellectuellement. Perrault, le Cabinet des beaux-arts, on évoque les objets artistiques, une qualité intrinsèque. Les objets partagent la même finalité donc on nomme cela « Art », il y a un être au monde commun. Nait cette notion de spectateur : invention du public, il y a des productions qui sont là pour être vues. Ce qui n’était pas possible. Si on a ces notions-là, on peut parler d’expériences, il y a aussi une disposition de type d’expérience qui est propre au public et pas seulement une qualité intrinsèque à l’œuvre. Trouver une place propre au spectateur est un critère de classification.
Charles du beau, réflexion critique sur la poésie : il évoque la notion de public
Il voit la manifestation sensible de ce qu’est cette connaissance : arts libéraux. Les objets artistiques sont une forme de connaissance. Beaux-arts : représentations d’une forme de connaissance. La question de la gnoséologie inférieure se retrouve chez Leibniz, déjà forme structurelle des connaissances. La logique de Port Royal, l’art de bien penser de la logique. Le beau dans le discours n’est pas juste un ornement mais dans cette construction, on ajoute des qualités épistémologiques de la beauté. Il y a une élégance de la formule mais encore, une valeur de la connaissance. Ce sont des qualités intrinsèques de la connaissance qui indiquent aussi des vertus épistémologiques. Cela satisfait nos valeurs intellectuelles.
Dernier terme qui est technique « analogon de la raison », car si pour la logique nous avons déjà des structures de la connaissance logique, il trace une analogie : partons de l’hypothèse que la sensibilité correspond à la raison d’un point de vue structurel. Qu’ils ont les mêmes structurent, des règles logiques. Structure de perception serait la sensibilité. Chez Kant, dans CRP (esthétique transcendantale), il évoque la structure des sensibilités. Vision épistémique différent sensibilité.
Hegel, Esthétique (œuvre inachevée) : il concevait l’esthétique comme la philosophie de l’art. Il nous dit que Kant n’a pas bien vu dans la 3e critique : il a vu l’idéal de l’esthétique, il reste trop impliqué dans les anciens, car dimension transcendante fournie par l’expérience chez H. Pour Hegel, le vrai passage est lorsqu’on dépasse la dimension sensible pour trouver une dimension idéelle. L’art nous permet de dépasser le sensible pour Hegel. On la retrouve dans la Phénoménologie de l’esprit car l’art est l’élément de dépassement de la religion naturelle, première étape de l’homme. Le beau de l’art l’intéresse, cette capacité de l’homme, ce n’est pas seulement contemplatif (confère incipit de ce texte). On a une tentative de définir, de normer le beau, notamment la représentation de quelque chose de laid et de monstrueux est banni chez Hegel car n’est pas chargé idéellement et éthique comme pleine réalisation (dont le visage martelé du Christ). Homme s’est auto-réalisé face à la nature, il vise l’esprit absolu. La nature= obstacle pour l’homme, réalisation suprême de l’esprit qu’est Dieu. L’art est une étape pour l’esprit.
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