Analyse de pratique professionnelle

Context de la situation=

La situation se déroule lors de la deuxième semaine de stage en service de psychiatrie libre qui accueille des patients adultes pour tous types de pathologie psychiatrique .

Lors de ce début de stage j’ai pu faire la connaissance de Mr.V 42 ans , schizophrène et alcoolique présent dans le service depuis quelques mois pour idées délirantes.

La matinée se déroule principalement autour des bilans sanguins , traitements et visites médicales . En fin de matinée après les visites médicales on se croise dans le couloir , lui sortait de sa chambre puis me dit “J’entends toujours des voix” , surprise qu’il me dise ça j’ai été pris de court ne sachant pas vraiment quoi répondre ,je me suis rappelé qu’il avait déjà évoquée et que cela avait été transmis , après un silence je lui ai donc répondu qu’on était au courant et qu’on allait faire le mieux possible pour que ça aille mieux.

Questionnement=

A ce moment-là je me suis posé beaucoup de questions :

Qu’est ce que je dois lui répondre ?

Est-ce l’endroit pour parler ?

Comment réagir à ça?

Analyse de la situation=

Après cette situation je suis allé faire des recherches sur cette pathologie notamment en regardant des vidéos explicatives ainsi que le DSM-V:Les symptômes de la schizophrénie sont principalement des idées délirantes , hallucinations , discours désorganisé , comportement grossièrement désorganisé , symptômes négatifs (ex. aboulie, diminution de l'expression émotionnelle).Ces personnes ont l'impression d'entendre des voix et ont une énormes difficultés à faire la différence entre le réel et ce qui n'est pas réel.Les voix ou hallucinations acoustico-verbales que peuvent entendre les schizophrènes sont bienveillante ou malveillante (les voix leur donnent des ordres, les critiquent ou les insultent) , ils entendent leur langage intérieur comme s'il s'agissait de la voix de quelqu'un d'autre.

Je savais tout de même qu’il ne fallait pas minimiser ce qu’il ressentait en disant “c’est dans votre tête , ça va passer” ou encore “ce n’est pas la réalité”.

Après toutes ces recherches , j’aurais pu réagir comme cela :

Lui demander d’aller en chambre si il le souhaite pour en discuter pour éviter que les personnes qui passent dans le couloirs entendent .

Lui demander qu’est-ce qu’il entend , pour déterminer si ce sont des voix malveillantes ou bienveillantes .

La