Sociologie

qui le dépasse.

Troisième critère, les modes de conduite et de pensée doivent être doués d’une puissance impérative et coercitive* en vertu de laquelle ils s’imposent à lui, qu’il le veuille ou non.

*elle trouve sa justification dans le fait que, tout en étant extérieures aux consciences individuelles, les « manières de faire » doivent également habiter les consciences pour être agissantes. Les modèles de comportement doivent intériorisés. Ce processus ne peut se réaliser que si les manières de faire possèdent la force nécessaire pour s’imposer aux forces organiques et psychiques de l’individu, à ses instincts et à ses passions égoïstes. « Groupe social »

Elle se repère facilement : il suffit d’observer l’exercice d’une sanction ou simplement de repérer qu’une sanction effective est prévue en cas d’infraction au conformisme comportemental. Cette sanction peut, par exemple être prévue dans le système des règles juridiques et prendre une forme violente comme châtiments corporels ou la privation de liberté.

Formes plus douces comme le rire moqueur ou être mis à l’écart du groupe, ce type de sanction serait dû par exemple par la manière de se vêtir sans tenir des coutumes de la société dans laquelle on vit. Le troisième de sanction consiste tout simplement dans l’échec.

Cette force sociale qu’à la société sur nous, n’est pas toujours perçue négativement, c’est le cas que lorsqu’elle se heurte aux forces l’instinct et de l’égoïsme.

La contrainte est un critère utile puisque, pourvu que le critère de la modalité de comportement et celui de l’extériorité soient réunis, il permet de reconnaitre à coup sûr une institution. Pour cela il faut repérer une sanction effective et potentielle ou bien une résistance aux entreprises individuelles.

* Les différents types de faits sociaux

« Fixée ou non », qui va être le principal critère utilisé par Durkheim pour classer les faits sociaux : celui de leur degré de consolidation. Trois catégories d’institutions sont distinguées : celles qui relèvent de la vie sociale libre, celle qui relèvent de la vie sociale cristallisée et celles qui relèvent de la morphologie sociale. De l’une à l’autre, on passe de la plus grande fluidité à la plus grande fixité

* La vie sociale libre « courants sociaux »

Ce sont des phénomènes qui ont lieu à l’intérieur des groupes sociaux particuliers ou dans toute l’étendue de la société entraînant bon gré ou mal gré, les individus dans une direction déterminée sans que cela corresponde à un modèle de comportement préétabli. Par exemple « les grands mouvements d’enthousiasme, d’indignation, de pitié qui se produisent » au sein d’une assemblée.

* La vie sociale cristallisée

Elle se déroule également à l’intérieur d’un groupe social, mais ils ont en revanche perdu leur liberté, ce sont des faits dont on attend qu’ils soient conformes à un modèle de comportement préétabli. Ce sont des faits « physiologiques possédant une forme consolidée. Il existe une grande variété puisqu’il s’agit de faits fonctionnels qui visent à satisfaire des besoins de la vie collective.

* La morphologie sociale

Elle partage avec l’autre catégorie, le caractère de fixité, mais se distingue par le faite que les phénomènes qu’elle rassemble ne se déroulent pas dans un groupe social, il le constitue lui-même. « Les faits de structure sociale* » ce serait la forme matérielle de la société. Ils sont les différentes manières dont des unités organico-psychiques (les êtres humains) s’associent dans un milieu psychique déterminé (le milieu naturel) qu’ils aménagent et habitent collectivement. Sans prétendre à l’exhaustivité.

*Elles se laissent davantage percevoir comme des manières d’être collectives que comme des manières de faire. Avec cette catégorie la société ; agir, penser et sentir est inférieur à la notion d’être.

Les courants sociaux, les faits physiologie social fixés dans des modèles de comportement, les faits de structure sociale sont