Sujet BTS culture générale les cérémonies collectives
Résumé : Sujet BTS culture générale les cérémonies collectives. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar damir • 3 Avril 2023 • Résumé • 2 027 Mots (9 Pages) • 311 Vues
Synthèse
Le sujet porte sur les cérémonies collectives, c'est-à-dire sur les commémorations. Celles-ci sont le fait de se rappeler le souvenir d'un événement, d'une personne. Une cérémonie est organisée pour cette occasion. Elle est liée aux devoirs de mémoire qui est une expression qui désigne et postule l'obligation morale de se souvenir d'un événement historique tragique et de ses victimes, afin de faire en sorte qu'un événement de ce type ne se reproduise pas. Les documents 1 et 2 proviennent de la même source : La documentation française, 2001. Le document 3 est le plus récent : 2014. C'est un texte de presse extrait du Monde Le document 4 est le texte littéraire, écrit par V. Hugo en 1840 qui décrit le transfert des cendres de Napoléon aux Invalides. En outre, la problématique et le texte porte sur la nécessité ou non de ces cérémonies. Faut-il encourager la tenue de cérémonies collectives dans notre société ? Dans un premier temps nous verrons les caractéristiques du souvenir et dans une deuxième partie les raisons pour lesquelles on se souvient et les limites du souvenir.
Les gens se réfèrent souvent à l'acte de se souvenir comme étant synonyme de célébrations annuelles ou de commémorations (Stroobants). Il fait écho aux chants des cérémonies religieuses pour évoquer un sentiment de crainte et de révérence. Les défilés sont appelés processus et Hugo et Todorov utilise le terme cortège. Les deux empruntent à la langue anglaise. En utilisant des termes comme le devoir de mémoire , cette source fait référence à la capacité unique de quelqu'un à se rappeler les souvenirs de quelqu'un d'autre. Les textes sont considérés comme une forme de mémoire collective et peuvent être utilisés pour distinguer des souvenirs personnels. Hugo fait référence à un événement profondément grave.
Après avoir évoqué comment on caractérise le souvenir et les commémorations, on se demande de qui et de quoi il est important de se remémorer. On se rappele d’abord des hommes et des femmes qui ont combattu ou fait des choses décisifs pour notre pays. Souvent, ce sont des hommes politiques, des écrivains ou des scientifiques. On se souvient d'un personnage qui a marqué l'Histoire comme Napoléon (Hugo) ou l'histoire littéraire de Victor Hugo (Garcia). En 1985, on commémore d'ailleurs le centenaire de son décès (Document 4). On se souvient d'un fait historique : 1989 : bicentenaire de la révolution française (Garcia), 1987 : le millénaire des capétiens (Garcia), le baptême de Clovis, roi des francs (Garcia). On se souvient de la 1 ère guerre mondiale, ses souffrances et ceux qui ont résisté (Todorov). Au contraire, on décide de ne pas se souvenir de la Grande Guerre (Stroobants) (Document 3). Le centenaire de 14-18 n'a volontairement pas été célébré par l'Europe.
On se questionne maintenant sur les origines des commémorations. Les premières commémorations ont eu lieu après la révolution française (Garcia). Elles ont d'ailleurs été sévèrement critiquées lors des émeutes de mai 68. (Garcia). Au XIXème siècle, elles sont encore présentes. En 1840, la France commémore l'empereur Napoléon (Hugo). Ces commémorations ont repris de la vigueur en 2001 (Todorov). L'auteur explique ce « culte », ce phénomène par le passage d'un siècle à un autre. C'est souvent l'Etat qui organise les commémorations On a une augmentation des fêtes commémoratives depuis la prise de la Bastille Elle cesse de se développer à travers notamment les différents ministères et en particulier à travers ceux de l’Education Nationale. Au XIXème siècle, il s'agit du roi-citoyen Louis-Philippe (Hugo) et en 2014, c'est plus largement l'Europe et Bruxelles qui en sont les initiateurs (Stroobants). L’Etat a multiplié des musées, des objets et des retours vers des pratiques du passé : obsession de l’acte commémoratif (Document 2).
Après avoir expliqué le concept des cérémonies commémoratives qui est le fait de se souvenir d’un événement passé nous allons nous demander quel est l'intérêt de ces cérémonies.
Se souvenir permet de comprendre le présent et de penser au futur (Garcia). Il faut se remémorer du passé pour dénoncer les dérives du présent notamment l'émergence des nationalismes (Stroobants). Se souvenir permet d'apprendre (Garcia). Le souvenir possède une fonction pédagogique (Garcia, Stroobants). Comprendre le passé pour « plus jamais ça » (Todorov, Stroobants). L’acte de commémorer permet d’assurer une transition entre le passé et le futur à travers un acte présent. Cela peut-être un discours qui utilise le passé pour esquisser le devenir des hommes du présent. Ces éléments prennent le relais pour lier une société à son rituel commémoratif. Lier les citoyens entre eux à travers un événement festif rappelant les moments de gloire. Lier passé-présent-futur.
La mémoire lie les hommes et les citoyens (Garcia), les unit (Stroobants)exemple de l'union des Français et des Belges pour commémorer la Première Guerre mondiale). Le transfert des cendres de Napoléon rassemble de nombreux Parisiens (Hugo) dans les rues.Commémorer le héros “ Napoléon” pour unir la société française La décision du roi Louis-Philippe 20 ans après la mort de Napoléon. Relie également 2 époques (Empire et Royauté) en un siècle tumultueux. Grâce à la culture de la mémoire, des sociétés aujourd'hui souvent érodées retrouvent des liens (Garcia).Pour Todorov, la commémoration sert d'affirmation collective de son identité, de son sentiment d'appartenance (comme les Stroobants qui évoquent la mémoire collective).Construction d’une identité nationale.
Malgré tout, il faut faire attention à ce genre de cérémonies car les faits historiques sont sélectionnés (Todorov). On se souvient d'un nom et d'une date d'une victoire de Napoléon pas de nombreuses défaite.Attention aux côté factice, théâtral d’un décor en carton-pâte et donc par métonymie de cette célébration : champ lexical du faux, l’émotion est moins intense, la sincérité de l’instant sonne creux. Le risque est donc que ces célébrations se contentent de répéter des stéréotypes aucune valeur vraiment éducative si simple validation des stéréotypes : simple sélection de faits qui accréditent les rôles des différents protagonistes.Il faut connaître la vérité sur le passé - mais il faut s'interroger sur les buts du rappel du passé car ce rappel peut également engendré de la rancoeur et de la haine vis à vis d’une autre population et amené la montée du nationalisme.
En guise de conclusion, il est important d’encourager ces cérémonies commémoratives collectives car elles permettent raviver des souvenirs de notre glorieux passé en rendant hommage aux personnages importants de notre histoire. Ces commémorations ont pour objectif de réunir des gens et de partager et apprendre plus sur les personnages qui ont fait l’histoire de notre pays.
AHMED AHAMADA Damir
DECAY Raphaël
BERKANI Mohamed
Ecriture personnelle :
Selon vous, des cérémonies collectives liées à la mémoire de faits passés sont-elles nécessaires dans notre société ?
Selon Platon , célèbre philosophe antique de la Grèce classique, contemporain de la démocratie athénienne " Le savoir n'est que mémoire”. Pour Platon, la connaissance et le savoir dépendent de notre capacité à se souvenir à retenir des informations afin d’être suffisamment sage pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Dès lors on a créé des cérémonies collectives en souvenir d'une personne d'un événement religieux ou un drame passé. On se demande si ces cérémonies sont fondamentales et si Faut-il encourager la tenue de cérémonies collectives fondamentale dans notre société ?
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