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Analyse du poème " Mon rêve familier " de Verlaine

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Par   •  10 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  941 Mots (4 Pages)  •  1 852 Vues

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Mon rêve familier, Verlaine

1/ Comment est décrite la femme évoquée par le poète ?

C’est une femme mystérieuse.

  • C’est une étrangère, puisque c’est « une femme inconnue » v2.

Pourtant, le poète la décrit aussi comme étant familière : « que j’aime, et qui m’aime » v2, « et m’aime et me comprend » v4.

  • Le poète ne la décrit que vaguement, il ne donne pas de description physique précise de la femme.

Le poète n’a qu’un souvenir flou de la femme, son image est changeante : elle n’est « ni tout à fait la même ni tout à fait une autre » v3-4. Il ne se souvient ni de la couleur de ses cheveux ni de son prénom.

« Est-elle blonde, brune ou rousse ? - Je l’ignore » v9                  « Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore » v10

  • Cependant, le poète se souvient de son regard 

qu’il compare au regard immobile d’une statue. Comparaison : « Son regard est pareil aux regards des statues » v12

  • Le poète se souvient surtout de la voix de la femme.

Il utilise 3 adjectifs pour la qualifier : « lointaine », « calme » et « grave ». Les caractéristiques de la voix sont mises en valeur par la répétition du mot de liaison « et » et par les virgules. (ainsi que par l’enjambement du vers 14)

« Et pour sa voix, lointaine, et calme, et grave » v13

« elle a / L’inflexion des voix chères » v13-14

C’est une femme parfaite.

  • une femme aimante : répétition « qui m’aime » v2, « et m’aime et me comprend » v4

On remarque l’homonyme « même » v3

  • une femme compréhensive : répétition « me comprend » v4, « car elle me comprend » v5
  • une femme qui apaise ses souffrances comme une mère console son enfant : v6 « cesse d’être un problème », v7-8 « les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir »

C’est une femme sensible et douce.

  • Elle est sensible à sa tristesse, à sa douleur. Elle souffre pour/avec lui : « en pleurant » v8
  • La douceur de la femme est suggérée par les allitérations en /m/ et en /s/ : (comme un chuchotement)

v1 « souvent », « ce » ; v2 « femme »  « que j’aime et qui m’aim» ; v3  « mêm» ; v4 « m’aime et m» ; v5 « me », « mon » ; v 6-7-8 « seule » ; v6 « hélas » « cesse », « problème » ; v7 « blême » ; v8 « sait ».

Par sa douceur, la femme sait calmer la souffrance du poète.

C’est une femme inaccessible.

Elle est comparée à une morte dans les 2 tercets :

  • son regard est inanimé,  « pareil au regard des statues » v12
  • elle porte un nom qui ressemble à « ceux des aimés que la Vie exila » v11
  • sa voix est semblable aux « voix chères qui se sont tues » v14

On remarque l’assonance en /a / qui suggère la froideur (et donc la mort ?) v12 et 13 : « regard »,  « pareil »,  « statues », « calme », « grave », « a ».

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