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Stendhal, Le Rouge et le Noir, Livre 1, chapitre XXV : entrée au séminaire

Commentaire de texte : Stendhal, Le Rouge et le Noir, Livre 1, chapitre XXV : entrée au séminaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  12 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  1 052 Mots (5 Pages)  •  1 092 Vues

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Introduction :

Ce texte est extrait du chapitre XXV, intitulé Le séminaire, du roman de Stendhal " Le rouge

et le noir" pyblié en 1830. Il s'inscrit dans le mouvement réaliste. L'enjeu principal de ce texte est

la progression du personnage principal Julien au moment de son entrée au séminaire. Comment

L'auteur donne-t-il une vision cauchemardesque de la rentrée de Julien au séminaire ? On verra

tout d'abord une vision inquiétante du séminaire puis nous analyserons un passage réaliste.

Ce texte intervient alors que le héros, Julien Sorel, arrive au séminaire de Besançon. Sa rencontre

avec l'abbé Pirard, qui dirige l'institution, nous est présentée dans une ambiance angoissante.

On a dès le début du texte un exemple de réalisme subjectif, c'est à dire la description d'une scène

de façon réaliste via les yeux d'un personnage (ici Julien).

Cela est montré par la citation « au bout d'un quart d'heure, qui lui parut une journée ». Le

déroulement normal du temps est altéré par les sentiments de Julien, à savoir sa crainte. C'est à

travers le philtre de la peur qu'il perçoit les différents éléments qui l'entourent, comme le « portier à

figure sinistre ». On peut comparer ce personnage tel qu'il est décrit à un cerbère, gardien de

l'antichambre d'un enfer pour Julien.

A partir de la seconde phrase commence la description de la pièce qui entoure le personnage, à

l'aide d'un champ lexical du bâtiment et du mobilier : « une pièce encore plus grande » ; à la phrase

3 « un lit de bois blanc »; « deux chaises de paille »; « un petit fauteuil en planches de sapin sans

coussin »; « une petite fenêtre à vitres jaunies, garnie de vases de fleurs tenus salement ».

Les Compléments Circonstanciels de lieu précisent l'emplacement des différents mobiliers ainsi que

des protagonistes dans la pièce : « dans un coin près de la porte »; « A l'autre extrémité de la

chambre »; « près d'une petite fenêtre »; « devant une table » ; « debout vers le milieu de la

chambre».

Cette description prend place en même temps que Julien se déplace dans la pièce : son mouvement

est montré par plusieurs verbes de déplacements et leur compléments (« Il entra »; « Julien vit en

passant »).

La description de la pièce amène le lecteur à la description du prêtre qui l'occupe. C'est un verbe de

perception visuelle qui l'introduit (« il aperçut »). L'abbé est décrit d'abord par son habillement

« couvert d'une soutane délabrée », qui montre sa simplicité religieuse (il est proche du

Protestantisme). On donne aussi une information sur son humeur « il avait l'air en colère » le verbe

«avoir l'air », puisqu'il introduit une information sur laquelle on n'a aucune certitude, nous prouve

une nouvelle fois que l'on suit I' "action" par les yeux de Julien, qui est terrifié et prompt à se laisser

impressionner).

L'ensemble de la description est péjorative (adjectif péjoratifs). Du point de vue de Julien, la pièce

est à l'image de son propriétaire : sombre, comme l'indique le groupe adjectival « fort mal éclairée»:

et en terme général dénué de toute beauté « à vitres jaunies »; « tenus salement »; « une soutane

délabrée ».

Le début du second paragraphe présente une seconde ellipse : « dix minutes se passèrent ainsi ».

Une nouvelle périphrase décrit le curé Pirard, qui n'a pas encore été nommé, « l'homme mal vêtu ».

L'adverbe « toujours » montre l'absence apparente de changement, tout comme le verbe à l'imparfait

(«écrivait»).

L'auteur intervient via la troisième phrase du second paragraphe et la citation prétendument

philosophique : « c'est la violente impression du laid sur une âme faite pour aimer ce qui est beau ».

Le troisième paragraphe commence par une nouvelle périphrase, « l'homme qui écrivait » (l'abbé

Pirard est cette fois décrit par ce qu'il fait). Le verbe au passé simple « leva la tête » pourrait

montrer le retour à une temporalité normale, cependant la proposition suivante, « Julien ne

...

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