Flexibilité Du Traavail
Rapports de Stage : Flexibilité Du Traavail. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresernal où tout le monde est perdant au final, et surtout la croissance. Cependant ce type de phénomène né aux Etats-Unis, se retrouve de plus en plus en France. En effet, même si en France il y a un droit du travail et des conventions collectives, les entreprises ont trouvé le moyen de les contourner. Ainsi les CDD et l’intérim, mis en place comme flexibilité quantitative externe, n’est souvent pas un moyen d’adapter la quantité de travail à la demande, mais bel et bien une méthode pour réduire les prestations accordés aux travailleurs. La flexibilité du travail semble donc favoriser la pauvreté, ainsi l’INSEE relevait en 2007 que la pauvreté atteignait 7.8% des ménages, touchant principalement les femmes actives vivant seules avec enfant pour qui le taux de pauvreté atteignait 14.6% en 2007. Comme aux Etats-Unis, ce phénomène est surtout néfaste à l’économie car elle fait baisser le nombre de personne pouvant participer à l’activité économique et à la consommation de masse. C’est pourquoi, pour certains, s’attaquer au droit des travailleurs, est une limite à l’activité économique.
Mais au-delà de la pauvreté, la flexibilité crée plus largement, de la précarité. Si les entreprises créent de plus en plus d’emplois atypiques, comme l’intérim ou le CDD, le nombre de personne détenant un emploi précaire augmente. Cela entraine le chômage répétitif, car à chaque fois le travailleur doit chercher un nouvel emploi et quand il en trouvera ce sera la plus part du temps un… CDD, ce qui entrainera une nouvelle période de chômage et ainsi de suite. Cette forme d’emploi n’est pas forcément très motivant pour le travailleur, et étant moins motivé il sera surtout moins productif. De même, si au contraire, la flexibilité quantitative est interne et que l’entreprise donne des heures supplémentaires à ses travailleurs, cela, plus fatigués, seront également moins productifs. En continuant ce raisonnement concernant la productivité, nous pourrions même estimer qu’une entreprise employant beaucoup sous forme de CDD et donc devant généré des « turns over » peut perdre en productivité. En effet, un travailleur détenteur d’un contrat à durée déterminée n’aura pas le temps d’acquérir du savoir-faire, cher à Adam Smith, avant qu’un autre le remplace. Ainsi, le travailleur sera moins rapide qu’un travailleur étant habitué au matériel, il sera donc moins productif et moins rentable pour l’entreprise. Enfin, la flexibilité fonctionnelle qui permet d’augmenter la polyvalence des salariés aurait tendance à supprimer des emplois car elle sert à un travailleur de faire le travail pour deux. Cela diminue le nombre d’emplois, il y a donc moins de demande de travail alors que l’offre, elle, augmente. Les travailleurs trouvent donc plus difficilement des emplois et peuvent subir des périodes longues de chômage.
De plus, cette précarité, cette instabilité des travailleurs peut être néfaste à l’activité économique. Lorsqu’un travailleur est en situation précaire, il n’a aucune certitude dans l’avenir. Il est angoissé par exemple de ne pas retrouver d’emploi après son CDD. Cette situation n’est pas forcément favorable à l’économie car celui-ci n’est pas incité à consommer ou investir, et il préfère épargner pour assurer l’avenir. Ainsi, la flexibilité du travail créant de la précarité, peut tout simplement nuire à la croissance économique.
Même si par quelques aspects la flexibilité du travail peut paraitre favorable à l’économie, elle crée également
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