Je Vous Demande Le Droit De Mourir Vincent Humbert
Rapports de Stage : Je Vous Demande Le Droit De Mourir Vincent Humbert. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresie Humbert, lui administre une dose importante de pantobarbital de sodium. Le jeune homme se trouva dans un coma profond. Il sera alors placé en réanimation dans le service du docteur Chaussoy. Le 26 septembre 2003, après discussion et accord de la famille, le docteur Frédéric Chaussoy décide d’arrêter toute mesure de réanimation et d’injecter du chlorure de potassium, entrainant le décès de celui-ci.
La mort de Vincent Humbert relança ainsi la polémique sur l’euthanasie en France. En avril 2004, le président Jacques Chirac charge le médecin et député Jean Leonetti d’un projet de loi relatif aux droits des malades et à la fin de vie. Celui-ci sera adopté par l’Assemblée Générale et le Sénat le 22 avril 2005.
La loi Leonetti a été remise en cause après l’affaire de Chantal SEBIRE qui a saisi la justice d’une demande d’euthanasie. L’euthanasie fait aujourd’hui encore débat en France.
La présentation des personnages
Les personnages principaux
On rencontre à travers ce livre les personnages suivants :
* Vincent Humbert est le « personnage » principal. Il relate son parcours, son vécu après son accident de la route dans son livre avec l’aide de Frédéric Veille, il y décrit ses souffrances morales, physiques psychologiques.
* Frédéric Veille, journaliste pour RTL et pour le journal France soir, a recueilli en premier lieu les propos de Vincent. Il retranscrit tout ce que lui disait Vincent pour que la publication de son livre se fasse et ainsi satisfaire le souhait de celui-ci.
* Sa mère : Marie Thérèse Humbert. Divorcée, elle a élevé seule ses enfants. Elle vécut auprès de lui avec abnégation, c’est à dire en osmose et empathie totale avec son fils. Par sa présence au quotidien, elle le soutiendra, l’aidera dans tous les soins. Elle sera le porte-parole dans toutes les démarches auprès des journalistes, à la télévision et auprès du président Jacques Chirac... Elle traversa avec son fils des épreuves de la vie. Ils ont partagé de la souffrance, des pleurs et des joies.
C’est une battante, une femme déterminée qui va toujours au bout de ses idées.
* Le docteur RIGAUD s’est occupé de Vincent dès son arrivée à Berck. Il prenait la mère de Vincent pour une folle notamment quand elle insistait auprès de son fils afin de répéter l’alphabet (Elle le faisait travailler sans relâche).
En ne laissant transparaitre aucune émotion dans sa voix, le docteur annonça à Vincent son futur départ. Comme écrit dans les conventions après deux ans passé ensemble, Vincent devait quitter l’établissement. Cette terrible annonce a été l’élément déclencheur dans la décision de Vincent.
* Le Président de la république Jacques Chirac (de 1995 à 2007).
* Chantal, animatrice, en qui Vincent avait placé toute sa confiance, rédigeait tous les courriers de celui-ci.
Les personnages secondaires
* Caroline, était la petite amie de Vincent et se dessinait pour eux un avenir riche et prometteur. L’accident mit malheureusement fin à leurs nombreux projets. En outre, amoureuse et pleine d’espoir, elle est restée, après l’accident, plusieurs semaines auprès de lui. Mais, un soir, elle confia à la mère de Vincent qu’elle ne se sentait pas assez forte pour affronter toutes ses épreuves et cette souffrance. Après mûres réflexions, elle décida de mettre fin à leur histoire.
* Laurent, le grand frère de Vincent, pompier avec qui il passait des heures dehors à faire du sport. Toujours complice et présent, Vincent le considérait comme un dieu. Il prenait modèle sur lui. C’était pour lui le justicier qui lui venait toujours en aide. Ils étaient très proches. Laurent fut très affecté par l’accident de son petit frère. Il a quitté sa terre natale afin de se rendre en Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. L’accident de son petit frère a brisé sa vie.
* Guillaume, le pacificateur, le « mec cool » avec qui il passait des après-midi entières à jouer à la PlayStation, aux puzzles. Il projetait que Vincent soit le parrain de son premier enfant. Pour Guillaume, cela a été dur. Cependant, il est resté en Normandie. Il a une vie bien rangée, marié et père de famille. Il se rendit auprès de Vincent un dimanche sur deux ou sur trois.
* Le père de Vincent Humbert, divorcé. Autrefois, il donnait des cours de tennis au club du village et c’est lui qui avait appris à jouer à Vincent dès l’âge de six ans. Il acceptait le choix de Vincent de vouloir mourir. Il venait voir son fils le dimanche après-midi, une fois par mois.
* On retrouve aussi tout le personnel soignant : les infirmières, les aides-soignants, le kinésithérapeute, l’ergothérapeute et les stagiaires.
Le sujet du livre
C’est la vie de Vincent Humbert après son accident de la route, le 24 septembre 2000. Il resta plongé dans le coma pendant 9 mois pour se réveiller dans un corps brisé, terriblement handicapé, dépourvu de toutes ses fonctions physiques : tétraplégique, aveugle et muet. Seule l’ouïe le relit au monde environnant. Vincent est conscient de son état, des besoins qui en découlent et verbalise son envie de mourir : « Cette envie de mourir, je l’ai depuis des mois. Depuis mon réveil ». Pour se faire, il décide d’écrire au Président de la République en lui demandant d’enfreindre la loi : « Vous avez le droit de grâce, je vous demande le droit de mourir ». (Voir annexe 1).
Malheureusement comme la loi Française ne permet pas aux médecins d’arrêter les soins et d’entrainer ainsi la mort du patient (serment d’Hippocrate), le président Jacques Chirac ne peut que répondre personnellement : « je ne puis vous apportez ce que vous demandez, car le Président de la République n’a pas ce droit » (page 126). (Voir annexe 2).
Le sujet du livre amène un débat sur l’euthanasie en France avec la notion de choix de vie ou de mort pour le public, les citoyens et les politiciens. La question de l’éthique est posée pour une loi en faveur de l’euthanasie. Son objectif est de la faire légaliser afin d’éviter des poursuites judiciaires pour sa mère et le médecin.
Résumé du livre
Vincent Humbert, jeune normand âgé de 19 ans a passé son enfance dans la maison de ses parents dans un petit village de l’Eure. Il vivait avec ses deux grands frères et sa maman, heureux de vivre cette vie tranquille, paisible sans un seul souci. Il était insouciant, ne manquait de rien. Il avait son travail, une petite amie, des amis. Il aimait faire la fête. Il était choyé par tout son entourage. Plein d’espérance, il était beau, coquet. Il faisait sans cesse rire ses copains. Il mordait la vie à pleine dent. Il sortait avec ses amis. Doté d’une grande prudence en voiture, jamais déviant. Il était passionné par le métier de pompier puisqu’il voulait tout faire comme son ainé, Laurent. Sa mère lui disait : « ton frère faisait du tennis, tu voulais faire du tennis, ton frère a été pompier, tu as voulu être pompier ». Mais Vincent croit aussi que cette passion vient du fait qu’il habitait tout près de la caserne et que son frère et lui avaient cela dans la peau. Pendant les repas familiaux, son frère et lui racontaient des anecdotes de leur journée. Il lui arrivait de dormir que d’une oreille, au cas où la sirène retentisse la nuit. De plus, pendant l’hiver, même par moins dix degré dehors, il laissait sa fenêtre ouverte. Chose que sa mère ne pouvait accepter. C’est pourquoi, une fois Vincent endormi elle s’empressait de la refermer. Mais d’instinct, il se réveillait pour entrouvrir à nouveau. Ainsi, Vincent avait des rêves plein la tête et il aurait aimé voyager, connaitre le monde, rencontrer des gens, découvrir des civilisations, et son avenir était déjà tracé.
Vincent s’est inscrit comme cadet à l’école des pompiers volontaires bien qu’il n’avait à peine onze ans. Il s’apprêtait à passer le concours pour rentrer aux pompiers de Paris.
Il voulait juste « continuer sa vie tranquille avec sa famille, sa copine, ses potes et son boulot de pompier ». Mais il a fallu d’un soir, d’un camion, pour que sa vie bascule.
Dimanche 24 septembre 2000, c’était une journée comme une autre. Il était de permanence à la caserne et prenait un verre avec ses amis lorsque Caroline l’appelle en lui demandant de rentrer rapidement.
Il prit sa voiture, et tout en respectant les limitations de vitesses il continua la route qui mène à Verneuil. Il était presque arrivé quand tout à coup, il aperçoit un camion lui venant en pleine face. D’après les témoignages du chauffeur et les indices retrouvés sur place par les gendarmes, on a pu construire le scénario suivant : il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas se croiser dans le virage, et afin de l’éviter, il est monté sur un terre-plein, il a perdu le contrôle de la voiture. Son pneu éclate et sa voiture s’encastre au niveau des roues arrière de la remorque du camion. Il a été admis aux urgences de l’hôpital d’Evreux. Son état était jugé trop grave, il sera transféré vers le CHU de Rouen où il a été réanimé a plusieurs reprises. Lors de son arrivé,
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