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L'Euro s'Effondrera Sciences Economiques

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imé l’indépendance de la banque d’émission, nous observons actuellement, jour après jour, des infractions au droit incroyables: la Banque d’émission européenne achète des emprunts d’Etat, bien que le Traité de Lisbonne le lui interdise; les Etats-membres ignorent les limites d’endettement fixés dans le traité et par ensemble avec les Etats membres, la Commission enfreint l’interdiction formelle d’assister des Etats insolvables.

Dans un livre actuel, les scientifiques -Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff décrivent des centaines de faillites d’Etats et de réformes monétaires, dont le déroulement se fait toujours de façon insidieuse parce que les gouvernements réussissent toujours à maintenir l’illusion de la stabilité monétaire auprès des citoyens. D’où le titre ironique du livre «Dieses Mal ist alles anders» (Cette fois-ci tout est différent).

Au fait, cette fois-ci ce sera exactement la même chose, comme chaque fois qu’on met de côté les règles de la stabilité, que les Etats s’endettent outre mesure, et que les Banques d’émission accordent docilement des crédits d’Etat: à la fin, c’est de nouveau la faillite de l’Etat et la réforme monétaire. L’Allemagne, qui arrose tout le monde d’aide financière, n’est pas du tout en dehors mais au contraire en plein dedans.

Probablement, déjà la prochaine récession ou la prochaine phase de taux d’intérêts élevés amèneront l’effondrement de tout ce château de cartes de l’Euro, et l’on exigera comme dernier «acte de soli-darité» une réforme monétaire dans toute l’Europe.

Du point de vue de l’économie nationale, une sortie de l’Allemagne de la zone Euro serait sans doute la meilleure solution. Techniquement et économiquement, la sortie de l’Euro n’est pas plus difficile que l’entrée qui s’est déroulée sans problèmes il y a quelques années. Mais que signifie le bien commun en comparaison du bien-être des banques qui, par l’achat d’emprunts d’Etat problématiques, encaissent sans risque des primes de risque élevées? Il y a le danger d’un changement insidieux de notre système politique, où l’on verra au premier plan quelques acteurs élus jouer la pièce «démocratie», pendant que l’industrie des finances à l’arrière-plan tire les ficelles. On peut penser réellement que la politique s’accrochera à l’Euro tant que cela sera possible.

L’effondrement de l’Euro entrera dans l’histoire seulement comme une parmi de nombreuses réformes monétaires, et nos descendants se demanderont comment nous avons pu être aussi stupides.

Celui qui s’intéresse à la politique devrait demander à ses députés ce qu’ils pensent voter lors de la prochaine infraction au droit.

Stefan Homburg, Hamburger Abendblatt

Source : http://www.mecanopolis.org/?p=24116

Résumé de l’ article:

Ce document raconte l’histoire monétaire de l’Allemagne.

L’auteur compare les années 1914 et 1933, parlant des mauvais choix pris par les banques mettant en danger la sécurité de la banque ainsi elle a donc dressé un système gigantesque de crédits-fantômes.

Actuellement, jour après jour, l’auteur déduit que la Banque d’émission européenne achète des emprunts d’Etat.

Un problème survient quand a la limite d’endettement qui n’est pas connue par les Etats.

Deux scientifiques décrivent dans un livre, les faillites des états et les réformes monétaires, toutes ces faillites sont dissimulées au peuple par le gouvernement il essaye de dire qu’il y a une stabilité monétaire pour qu’il garde confiance dans la monnaie.

L’Allemagne « aide » tout le monde financièrement mais fait partie aussi de ces états qui disent qu’il y a une stabilité monétaire.

L’article dit que, d’un point de vue national la sortie de l’Allemagne serait bien vue, il est de nos jours bien plus facile de sortir de l’EURO que dit entrer.

Si l’EURO s’effondre, cela rentrera dans l’histoire comme une réforme monétaire et plus tard, on se demandera comment est-ce qu’on a pu arriver jusque là.

Liens avec le cours :

-Les dettes souveraines.

-Actualité : la sauvegarde de l’Euro.

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Dexia : la France et la Belgique une nouvelle fois à la rescousse

Le 04/10/2011 à 11h03

(Boursier.com) -- Alors que la situation de Dexia s'aggrave en bourse, les Etats belge et français ont indiqué en milieu de matinée qu'ils "prendront toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des déposants et des créanciers" et qu'ils s'engagent en conséquence "à apporter leur garantie aux financements levés par Dexia". Avant cette annonce, l'action perdait près de 30%, sous le cap symbolique de 1 Euro, alors que des bruits de couloirs évoquent un démantèlement en bon ordre de l'établissement.

Pour la banque franco-belge, il s'agit d'une forme de retour à une situation antérieure, puisque la crise des "subprimes" avait forcé les autorités à soutenir l'établissement entre octobre 2008 et juin 2010. A l'époque, le Luxembourg participait également au plan de soutien. La décision avait été prise alors que les agences de notation menaçaient de faire perdre leur "AAA" aux obligations émises par la banque.

Hier, le conseil d'administration de Dexia a fait le point sur les graves difficultés de refinancement. A l'issue de cette réunion, le conseil a estimé que la "taille du portefeuille d'actifs non stratégiques pèse structurellement sur le groupe en dépit de la bonne qualité de crédit de ses actifs". L'administrateur délégué Pierre Mariani a ainsi été mandaté pour "préparer, en concertation avec les Etats et les autorités de contrôle, les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes structurels qui pénalisent les activités opérationnelles du groupe et ouvrir de nouvelles perspectives de développement à ses franchises commerciales historiques en Belgique et en France".

Derrière cette formulation générale, se profilerait de fait un démantèlement de la banque, selon les proches du dossier et la presse du jour. 'Le Point' évoque sur son site Internet une "vente à la découpe" et 'Le Figaro' annonce une "liquidation ordonnée"... Ainsi, dans un premier temps, le portefeuille obligataire de Dexia, qui frôle les 100 Milliards d'Euros, serait placé dans une structure de 'défaisance' ("bad bank"). Pour refinancer ce portefeuille, la banque est contrainte de mobiliser des montants très élevés d'actifs comme garanties collatéral, ce qui plombe ses autres activités. La structure de cantonnement prévue devrait bénéficier de la garantie des Etats français et belges, actionnaires du groupe : "les Etats actionnaires ont confirmé leur volonté de soutenir le Groupe Dexia, pour qu'il puisse mettre en oeuvre ces différentes mesures de façon ordonnée et dans les meilleures conditions", précise le communiqué de la banque.

Quant aux actifs stratégique de Dexia, à savoir son portefeuille de prêts aux collectivités locales, leur avenir devrait passer par une cession ou un adossement à la Banque Postale et à la Caisse des Dépôts et Consignations, une hypothèse sur laquelle les différents protagonistes travaillent depuis plusieurs semaines, et qui a été évoqué récemment dans la presse économique. D'autres actifs non stratégiques, comme la banque turque Denizbank devraient être cédés ainsi que, sans doute, la branche de banque de détail de Dexia en Belgique, appuyée sur le Crédit communal de Belgique, un établissement fondé il y a plus de 150 ans... Certains actifs, comme les filiales de financement des collectivités locales Crediop en Italie et Sabadell en Espagne seront néanmoins difficiles à vendre dans le contexte actuel. Depuis la semaine dernière, les agences de notation Fitch et Moody's ont tiré la sonnette d'alarme, craignant que Dexia ne soit confrontée une grave crise de liquidité. L.R. - ©2011 www.boursier.com

Source : http://www.boursier.com/actions/actualites/news/dexia-la-france-et-la-belgique-une-nouvelle-fois-a-la-rescousse-452773.html

Résumer de l’article :

Comme on le sait, Dexia ne va pas bien en se moment, c’est pourquoi La France ainsi que la Belgique on décidé d’aidé Dexia en les soutenant les créanciers ainsi que des déposants.

L’administrateur délégué a ainsi pris les choses en main, il va essayer de restructurer cette dure affaire pour essayer d’en faire une nouvelle perspective.

On parle donc d’un démentellement ainsi que la création d’un « bad-bank » pour y mettre toutes les

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