La Crise Economique Grecque
Note de Recherches : La Crise Economique Grecque. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresqui ne permet, normalement pas, une dette publique supérieure à 60% du Produit Intérieur Brut ainsi qu’un déficit budgétaire de plus de 3% afin de ne pas tomber dans la spirale infernale des dettes non remboursables.Or, en octobre 2009, la Grèce affiche « un déficit de 12,7 % du PIB et une dette publique de 300 milliards d’euros (…) (113 % du PIB) ». Les emprunts des états n’étant pas autorisésauprès de la Banque Centrale Européenne, ces derniers doivent alors ce tourner vers les marchés financiers et des taux de remboursement de 6% (selon cliractu.fr) largement supérieurs à celui de la BCE qui est de 1,25%. La République hellénique (La Grèce) selon « ecodia.fr » affiche également une balance commerciale pour le mois de septembre 2011 assez négative avec 3,221 milliards d’euros d’importation contre 1,955 milliards d’euros d’exportation.
Il y a une autre origine externe à la crise économique grecque, c’est son taux d’inflation qui a énormément augmenté par rapport à la moyenne des pays de l’union européenne qui est plus de deux fois plus important pour l’année 2010.
5 4 3 2 1 0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 union européenne grece
*sources : www.europa.eu
b. Les origines internes au pays
L’une des diverses origines internes de la crise économique grecqueest d’abord la mauvaise gestion des dépenses du gouvernement .Par exemple, la Grèce investie beaucoup trop dans le secteur militaire avec l’équivalent de 4% de son PIB contre 2,4% pour la France. Elle possède également trop de fonctionnaire avec près d’un actif sur Quatre travaillant dans le service public et une augmentation de 75000 agents de l’administration publique entre 2004 et 2009 portant le chiffre à plus d’un million de fonctionnaires. Le gouvernement s’apercevait très bien qu’il ne parviendrait pas à rentrer dans son budget mais il a préféré fermer les yeux sur les dettes qui s’accumulait et qui s’accumule encore plus aujourd’hui. Cela est du au fait que le pays est une politique de nature clientéliste, c’est a dire qu’il soudoie des individus en échange d’appuis électoraux. D’autres manques à gagner viennent s’ajouter au déficit budgétaire comme les déclarations fiscales des entreprises qui sont réalisées sur le même modèle que le gouvernement c’est à dire en fraudant et en déclarant un chiffre d’affaire bien moins important que celui réellement obtenu. Même les particulier fraude et ne déclare qu’une infime partie de leur ressources faute d’aides sociales insuffisante. Mais le système juridique y est également pour beaucoup car il se retrouve dans l’incapacité de punir un responsable étant donné que tout le monde l’est. De plus les résultatssont falsifiés au reste du monde afin de protéger et de garder une bonne image du pays grec face aux pays qui seraient susceptible de leur prêter de l’argent.
Tous ces problèmes sont àl’origine de la crise économique que la Grèce traverse actuellement .mais qu’elles en sont les effets de cette crise sur le pays et sur le reste de l’Europe.
II) les incidences de la crise grecque.
a) Conséquence dans le pays
La dette publique de la Grèce est de 120% du PIB du pays. Selon les prévisions, au cas où il n’y ait aucune progression, la dette pourrait monter jusqu'à 18,2% du PIB. Le FMI annoncerai même pour fin 2011 une dette de 152% du PIB en étant le 2eme le plus endetté.
Le déficit budgétaire était de 9% du PIB du pays en 2010 soit 10.275 milliards €uros, en 1 ans, il s’est creusé de 12,9%n malgré le plan de soutien de l’Union Européenne qui a été versé a la Grèce.
Le taux de chômage est également touché, il était de 17,6% en juillet 2011 comparé au 9,3% en 2010. Suite au taux élevé, des fermetures d’entreprises, un pouvoir d’achat qui baisse fortement, ce qui engendre donc un mécontentement de la population avec des grèves, des émeutes violentes comme celle du 17 mai 2011 qui était contre les décisions du FMI. On peut donc conclure que la Grèce connait une grosse crise qui l’emmène droit vers la faillite avec une forte augmentation du seuil de pauvreté qui de 20% à présent mais c’est toute l’Europe qui est menacé.
b) Conséquence dans la zone €uros
La Grèce a emprunté auprès de l’Union Européenne mais ne peut pas rembourser ce qu’elle doit et provoque donc un endettement des pays de la zone euros. Provocant une dette publique dans les pays européenne envers les banques. Comme le monte le schéma ci-dessous :
Le plus inquiétant est que la crise grecque devient contagieuse puisque l’Italie est touché. Malgré que l’Italie est la 2eme puissance économique de la zone €uros a pourtant un déficit budgétaire de 4,2% du PIB du pays en 2011. Egalement l’Espagne est menacé avec un déficit plus élevé que l’Italie avec un déficit de 6,7% du PIB du pays. Cette crise qui était au départ que national se propage dans toute la zone €uros et provoque donc après une forte hausse de la valeur de l’€uros, une baisse de sa valeur. Comme l’indique ce schéma :
III Les solutions à la crise économique grecque
Aujourd’hui, le dysfonctionnement politique grec arrive à ses limites ; il y a un fort besoin de réformes et de modernisation afin d’avoir une démocratie qui soit durable s’accompagnant d’un meilleur équilibre des pouvoirs. Il faut également une société civile (mouvements de revendication présents dans les sociétés modernes) forte afin de limiter les dégâts du système politique. Afin de remédier à cette crise, nous avons aussi quelques solutions envisageables, en terme économique, la solution est la dévaluation, on imprime de la monnaie, les Etats Unis le font régulièrement, mais eut dispose d’une monnaie nationale ; mais cela est impossible avec une monnaie commune. Nous avons aussi d’autres solutions comme une forte dépréciation de l'euro pour arriver au niveau du dollar ou bien la réduction rapide des coûts salariaux avec une accélération des réformes ; la déflation cumulative de 30% est une possibilité qui consiste en une baisse généralisée des prix qui entrainerait un accroissement du pouvoir d'achat de l'argent pour obtenir une dévaluation interne. Il est très difficile d'arriver à une déflation car le pays a subit une explosion sociale. Pour dévaluer, beaucoup d’économistes préconisent la sortie de la zone euro afin d'essayer de retrouver une compétitivité. Cependant cela est difficile car il faut d'abord voir l'environnement adéquat mais la Grèce a un revenu par habitant de 28000 euros et la Turquie 10 000 euros ; ce qui n’est donc pas forcément une bonne solution. Beaucoup pensent, que sortir de la zone euro n'est pas une solution pour la Grèce, car ça plongerait les Grecs dans une pauvreté pire encore. En revanche, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche et quelques autres pays membres pourraient sortir de la zone euro afin d’échapper à la dévaluation qui menace la monnaie commune. Il est ainsi possible de recréer une zone monétaire nommé « euro-mark » disposant d’une monnaie forte. Ce choix aurait pour conséquences, la perte de la prime de liquidité qu’ils disposent dans l’euro, ceci affecterait leur compétitivité, et se serait la fin du marché unique pour l’Allemagne pour qui celui-ci est important. Cependant, il n’est pas sûr qu’un gouvernement allemand ait envie de porter l’entière responsabilité de la disparition de la zone euro.La Grèce et l’ensemble des pays périphériques préfèreront la dévaluation, même s’ils doivent en payer le prix par un coût de financement plus élevé à l’avenir.
Sans aucun doute, pour sortir de cette crise, la Grèce doit réaliser des privatisations car le secteur public est trop important ; tout en ajoutant à cela, une bonne utilisation des fonds communautaire. La Grèce doit absorber 15 milliards in absorbés pour les grands travaux. La Commission a créé une task force, qui est un groupe dont la mission est d’aider à l'utilisation des fonds. Les services publics défaillants seront donc dans l’impossibilité d'obtenir des ressources. Depuis 1982, la Grèce a obtenu en subside 250 milliards d'euros d’aide financière. La Grèce doit mettre en œuvre un plan très rigoureux d’ajustement de ses finances publiques sur
dix ans, par une déflation réelle considérable, sans pour autant que la gouvernance européenne et les règles de fonctionnement de la zone euro ne changent. Quant a eut, les autres pays membres de la zone euro peuvent lui venir en aide par l’intermédiaire de prêts qui permettent au gouvernement grec de financer ses besoins à des prix qui ne soient pas excessifs. Ainsi, la gouvernance de la zone euro progresse car il est urgent de trouver une solution à la crise (intégration fiscale, coordination des politiques économiques, disciplines communes
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