Les Partis Politique Sont Ils En Evlution ?
Mémoires Gratuits : Les Partis Politique Sont Ils En Evlution ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires981. Il est alors à l’origine de réformes importantes : il abaisse la majorité à 18 ans en 1974, il participe à la création de la loi Veil sur l’IVG en 1975 et à celle sur le divorce par consentement mutuel la même année. Depuis, ce mouvement politique et le deuxième partis de droite dominé pas le fort mouvement gaulliste. A l’issue des élections présidentielles de 2002, de nombreuses composantes de l’UDF rejoignent le nouveau parti gaulliste, l’UMP. Dans les années 2000, sous la conduite de François Bayrou,, l’UDF, beaucoup moins forte que l’UMP, commence s’éloigner de cette dernière, allant jusqu’à s’opposer sur des décisions importantes, comme au sujet de l’économie (vote du budget par exemple), et ne ménage pas ses critiques à l’égard de la politique gouvernementale. Lors de la présidentielle de 2007, Bayrou fera sensation en arrivant troisième au premier tour avec 18,57% des voix. Dès lors, il marquera plus nettement son opposition au gouvernement de Nicolas Sarkozy et les électeurs de Bayrou au premier tour ont choisi à égalité Sarkozy et Royal au second tour. C’est en Décembre 2007 que François Bayrou décidera de créer le « Modem », issu d’une « fusion » entre l’UDF et un partis écologiste. Certains de ses partisans quitteront alors sa formation pour rejoindre le « nouveau centre » qui se rapproche plus de l’UMP. Le Modem s’oppose au capitalisme et il est parmi les partis les plus favorables à la construction européenne. Il apparaît de plus en plus que le Modem s’éloigne de l’UMP et ne rejette pas l’idée d’alliances avec des éléments du PS. Il représente ainsi la première tentative depuis longtemps de création d’un véritable parti du centre en France.
*L’UMP :
(L’UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE).
Créé à l’issue des élections présidentielles de 2002, il s’agit de l’héritier du mouvement gaulliste. Les partis politiques qui se réclament de De gaulle ont régulièrement changé de nom depuis la fin de la seconde guerre mondiale : RPF (Rassemblement du Peuple Français) de 1947 à 1958, UNR (Union pour la Nouvelle République) de 1958 à Mai 1968, UDR (Union pour la Défense de la République) de 1968 à 1976, RPR (Rassemblement Pour la République) de 1976 à 2002, enfin UMP depuis 2002.
Le mouvement Gaulliste aura incontestablement dominé la vie politique d’après guerre : continuellement au pouvoir de 1958 à 1974 (avec De gaulle et Pompidou), il cède le pouvoir présidentiel à la tendance non gaulliste de la droite (avec l’élection de Valery Giscard D’Estaing) en 1974 et aux socialistes en 1981. Cependant, il sera au pouvoir durant les deux cohabitations (186-88 avec Chirac et 1993-95 avec Balladur) et avec la présidence de Jacques Chirac depuis 1995 (coupée par la troisième cohabitation de 1997-2002).
Traditionnellement, le mouvement Gaulliste est favorable à la puissance de l’Etat, y compris en économie (cf les nationalisations d’après guerre), et a été longtemps rétif à l’égard de la construction européenne. Aujourd’hui, deux tendances y coexistent : une tendance plutôt étatiste et une tendance libérale (représentée par Balladur et Sarkozy par exemple).
LE FRONT NATIONAL
Des années 50 aux années 70, l’extrême droite française est faible, discréditée et dispersée. Ce n’est qu’en 1972 que Jean-Marie Le Pen, ancien député poujadiste, réussit à en rassembler les diverses composantes au sein du Front National. Celui ci est donc composé de divers groupuscules très différents et souvent opposés : des nationalistes, des catholiques traditionalistes, d’anciens résistants mais aussi d’anciens collaborateurs,…
Jusqu’au début des années 80, le Front National pèse peu (Le Pen obtient 0,8% des suffrages aux présidentielles de 1974) mais son ascension commencera un peu plus tard : 16,7% des voix aux élections municipales de Dreux en 1983, 11% aux européennes de 1984, 14,6% à la présidentielle de 1988, 15% à la présidentielle de 1995, 16,9% et le passage au second tour de la présidentielle de 2002…Le Front National fait donc aujourd’hui partie des « quatre grands » et a pris la place et la fonction « tribunicienne » du parti communiste.
Aux présidentielles de 2007, le FN recule pour la première fois depuis 1998 en obtenant un peu plus de 10% des voix au premier tour ce qui en fait tout de même le quatrième parti de France.
Le FN se distingue nettement des autres partis sur deux points : la sociologie de son électorat et les motivations de vote. En effet, pour les électeurs du FN, les problèmes économiques et sociaux ne sont pas les principales raisons mises en avant pour justifier leur vote : ils s’inquiètent avant tout de l’insécurité et de l’immigration. On peut toutefois nuancer ces points à l’aide d’enquêtes faites au cours des années 80 : l’une d’elles montre que si les électeurs du FN sont davantage inquiets de l’insécurité que la moyenne des français, en revanche ils n’ont pas plus été victimes que la moyenne de vols ou d’agressions. De même les cartes électorales des années 80 montrent que si les votes
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