Sociologie
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Culture > Cultures
La culture est universelle et change selon le temps et l'espace. Par exemple :
la manière de se nourrir
les valeurs familiales ou politiques...
les religions
Conclusion majeure : "Il n'existe pas de critère de classement qui permettrais d'ordonner les différentes cultures en les hiérarchisant!" > Démarche de RELATIVISME CULTUREL (démarche qui n'est pas sans danger).
WEBER prône, lui, la "neutralité axiologique" > le sociologue doit avoir une posture OBJECTIVE.
Cette neutralité qui est souvent adoptée par les sociologues et anthropologues, présente tout de même un risque de dérapage vers un ethnocentrisme inversé! (accepter tout, au nom duquel toutes les cultures se valent. Exemple : accepter des pratiques sociales comme l'excision, l'infanticide, l'esclavage, au nom du fait qu'elles ont un caractère normal pour la société donnée).
Questions des valeurs universelles, en existe-t-ils? (valeurs observables dans toutes sociétés)
Dès le départ, 2 démarches se distinguent chez les anthropologues :
une approche universaliste (France, Angleterre...)
une approche particulariste (Allemagne...)
TAYLOR est au coeur du courant universaliste, pour lui toutes les cultures sont liées entre elles dans un mouvement de progrès culturel. Il tente de mettre en place une échelle des stades d'évolution de la culture, et de prouver la continuité entre la culture la plus primitive jusqu'à la plus avancée.
Son objectif : réfuter les analyses de ceux qui établissent une rupture entre l'homme sauvage d'un côté, et l'homme cultivé et monothéiste de l'autre. Pour lui, il n'existe pas une différence de nature entre primitif et civilisé, mais de degrés d'avancement dans la voie de la culture.
Tous les humains sont des êtres de culture à part entière, et chaque peuple contribue au progrès de la culture.
Franz BOAS va tenter de perser LA différence entre les peuples. Différence (pour lui) d'ordre culturel et non social, et aussi non racial. Il n'existe pas de différences de nature biologique entre primitif et civilisé, mais des différences de cultures acquises et non innées.
A la différence de TAYLOR, il ne veut pas étudier LA culture mais LES cultures. Il récuse l'approche comparative et l'évolutionnisme de TAYLOR en disant qu'il n'existe pas de loi générale d'évolution des cultures humaines. Pas de stade d'évolution de la culture humaine depuis sa naissance.
BOAS pratique et préconise la méthode INTENSIVE et INDUCTIVE de terrain (va pratiquer des observations directes et en tirer des monographies). Il part de l'hypothèse que chaque culture forme un tout cohérent et fonctionnel.
Il récuse l'ethnocentrisme et préconise d'aborder chaque culture sans a priori, sans appliquer ses propres catégories de pensée pour interpréter et (au bout du parcours) sans la comparer attivement à d'autres cultures > approche particulariste développée en Allemagne.
Il considère chaque culture comme unique et spécifique, formant une unité SINGULIERE.
Il ne décrit pas seulement les faits culturels, il tente de les comprendre en les reliant à l'ensemble auquel il se rattache.
Chaque culture est dotée d'un "style" particulier qui s'exprime à travers la langue, les croyances, les coutumes, comportements...
Il va de plus en plus affirmer ses positions, notament la dignité de chaque culture, et prône le respect et la tolérance à l'égard de chaque culture puisqu'elles expriment toute une façon unique d'être Homme!
Le processus d'homogénéisation (universalisation)
> Débats autours de la diversité culturelle...
La question de l'homogénéisation se pose à l'échelle de chaque pays développé. On peut la définir comme une culture unique partagée par tous les habitants de ce pays.
Elle serait à relier à des transformations économiques, sociales et culturelles de ces sociétés occidentales depuis les années 50.
* Image/thèse d'une consommation de masse favorisée par une production de masse et augmentation du niveau de vie (cf "30 glorieuses" Jean Le Forestier > plutôt 25 environ).
* Progrès de la scolarisation (massification de la scolarisation) > démocratisation quantitative, élévation du niveau général d'instruction.
* Généralisation des moyens de communication de masse (médias) qui vont diffuser des biens et des services culturels comme des marchandises auxquelles s'applique la loi de l'offre et la demande. Les messages médiatiques seraient un véhicule majeur des valeurs de la société en propageant une culture de masse standardisée.
Edgar MORIN dégageait les enjeux de cette production de masse > L'esprit du temps, essai sur la culture de masse 1962. "Répandue par des techniques de diffusion massive, elle s'adresse à une masse sociale, c'est-à-dire un gigantesque conglomérat d'individu (atomisation) saisi en deça et au-delà des structures internes de la société (classes, familles...)".
La production de masse s'adresse à chaque individu.
On assisterait donc à une uniformisation du mode de vie et des aspirations (que TOCQUEVILLE prévoyait déjà à son époque). On irait donc vers un nivellemet culturel entre les groupes sociaux.
L'école de Francfort : A propos de Mass Médias et Culture
Les Mass Médias engendrent une aliénation culturelle (individus ne contrôlent plus, ne pèsent plus sur l'acquisition de sa culture) > Ils privent chaque individu de toute capacité créative. L'individu devient consommateur de messages qui le manipulent. Les producteurs de Mass Médias imposent des valeurs de la modernité qui expriment des valeurs de la classe dominante voir de la société dominante que l'école de Francfort appelle l'Impérialisme Américain (très influencé par Freud et Marx). Le plus grand représentant de l'Impérialisme Américain est J. HABERMAS.
H. MARCUSE considère que la société libère l'individu par la technique et la production MAIS les soumets en même temps à une répression encore plus importante en les asservissant à la culture produite par les Mass Médias (fausse libération). L'individu devient un être "unidimensionnel", privé de toute capacité de réflexion.
Pourtant, la diversité culturelle se crée, se reproduit et se renouvelle sous de multiples formes, d'abord à l'échelle de chaque société.
Sous-culture et contre-culture
Toutes les sociétés contemporaines sont marquées par l'existence de phénomènes culturels propres à des soous groupes dans ces sociétés.
Sous-culture : désigne l'ensemble des pratiques culturelles propres à un groupe à l'intérieur de la "société globale" (G. GURVITCH) et qui présente plusieurs traits communs avec la culture de cette société globale. |
Contre-culture : pratiques culturelles d'un groupe qui tend à s'opposer à la culture de la société globale et qui cherche à promouvoir l'instauration de nouvelles normes et valeurs. |
/!\ Une contre-culture est une sous-culture, pas l'inverse!
Olivier DONNAT :
Les enquêtes sur les pratiques culturelles fournissent des données. Les résultats montrent des différences essentielles à mettre en relation : (3 majeures)
le sexe (le genre)
l'âge
la P.C.S (C.S.P) indicateur pluridimensionnel
BOURDIEU oppose 3 classes (pas les C.S.P) : (années
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