Analyse de pratique professionnelle Chute personne ages
Rapport de stage : Analyse de pratique professionnelle Chute personne ages. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Lola Martinez • 17 Décembre 2018 • Rapport de stage • 943 Mots (4 Pages) • 3 703 Vues
I.R.F.S.S. Occitanie Croix-Rouge française
Institut de Formation en Soins Infirmiers
71 chemin des Capelles
31300 Toulouse
UE 5.1 S1
Accompagnement de la personne dans la réalisation de ses soins quotidiens
Analyse de pratique professionnelle
MARTINEZ Lola
Promotion 2018-2021
Vendredi 14 Décembre 2018
Etant étudiante en première année de formation en soins infirmiers à la Croix Rouge Française me voilà affecté à mon premier stage, dans un établissement hospitaliers pour personnes âgés dépendantes à l’Union.
J’entame ma troisième semaines de stage, une après-midi j’effectue mes toilettes comme d’habitude, je me dirige vers le chariot de linges souillés, lorsque je me fais interpeller dans le couloir par une résidente nommé Madame S âgée de 90 ans et possédant un tempérament très actif et se déplaçant en toute autonomie nécessitant seulement l’aide d’une canne, lorsqu’elle s’adresse à moi je perçois à son grain de voix et à son expression faciale qu’elle présente une certaine anxiété. Elle me demande si je peux lui donner le code de l’ascenseur et l’accompagner au rez-de-chaussée pour la conduire dans sa cuisine car elle avait laissé aprioris des légumes sur le feu.
Au premier abord je suis étonnée de cette demande et tente d’y voir plus clair en lui posant des questions pour tenter de la ramener à la réalité. Je me fais sèchement reprendre en m’accusant de mentir. Je l’ai vu plus tôt dans la matinée et elle possédait un discours éclairé et logique mais je suis souvenue qu’en discutant avec une collègue IDE que cette dame possédait des troubles cognitifs modérés avec une désorientation temporelle totale et spatiale sévère.
J’ai donc réfléchi de manière à adopter un discours accessible et compréhensif pour la résidente afin de lui faire comprendre qu’elle n’était pas à son domicile mais bien dans une maison de retraite où elle réside depuis bientôt 8 ans. Je me suis questionnée afin d’essayer de comprendre qu’elle est la source du déni de son admission, et mis des hypothèses en place comme la perte des habitudes de vie, ses repères ou encore l’abandon de ses enfants, les réponses me sont encore inconnus...
Elle continua donc à m’ordonner de l’amener au rez-de-chaussée de peur que, je cite : « la baraque flambe » j’étais un peu amusé de la ténacité de cette personne âgés et de son argumentation dont elle faisait preuve pour me convaincre mais je ne le montrai pas. Je décidai de l’amener dans sa chambre pour lui montrer ses affaires personnelles, ses meubles etc pour l’a rendre à l’évidence qu’elle se trouvait bien dans sa chambre. Elle nia catégoriquement. La voyant énervée et légèrement essoufflée je lui proposa de s’assoir sur le fauteuil pour se reposer et essayer de se calmer, elle ne s’opposa pas à cette proposition et s’exécuta.
Lorsqu’elle fut en sécurité je quittai la chambre, pour continuer mes tâches, une collègue lui apporta le goûter puis reparti à son tour. Quelques minutes plus tard j’entendis un cris et un appel à l’aide, je me précipitai dans la chambre d’où venais le bruit et je trouva Madame S au sol, je fut surprise et me précipita sur elle, je découvris qu’elle n’avait pas perdu conscience, je ne vis au premier abord aucune plaies ni dermabrasion, la résidente était toujours au sol et m’interpelas pour me dire qu’elle pensait s’être cassé le poignet, je lui dis de ne pas bouger et lui demanda, si elle avait mal quelque part, ou si sa tête avait percuté le sol, elle me répondit que non, à ce moment précis, j’essaye de l’immobiliser comme je pouvais et pris mon téléphone pour appeler ma collègue IDE. Lorsque ma communication téléphonique fut terminée, je ressentis une vague d’inquiétude vis-à-vis de Madame S, je ne voulais pas l’inquiéter, je pris donc une voix douce pour la rassurer. Elle me répondait à bon escient lorsque je m’adressais à elle, quand tout à coup elle me brandit son bras droit et je vis son poignet droit déformé et non maintenu, sur le coup je fu choquée et répulsée de cette vision et ressenti comme une douleur à sa place. Je lui ordonnai de ne pas faire de rotation ni mouvement de celui-ci pour ne aggraver la situation, je soupçonne immédiatement une fracture déplacer, en attendant ma collègue, j’ai su garder mon calme malgré la panique que je ressentais et essaya de rassurer la résidente. Je restai au sol près de la résidente, ma collègue arriva, je lui fis un récapitulatif du bilan de la situation, du bilan des lésions apparentes et du bilan algique, je me suis concentré pour être la plus précise et assidue dans mes propos, je réussi à donner toutes les informations dont elle avait besoins.
...