Analyse, le bal des finissants

 « Le bal des finissants »

Le bal des finissants est un évènement plutôt marquant dans la vie des jeunes qui terminent enfin le secondaire, après cinq longues années. Cependant, le bal ne se résume pas seulement en tant que moment de festivité. Plus précisément, si l’on regarde attentivement les comportements des individus, on peut se rendre compte que le bal constitue un « fait social » plutôt marqué. On y retrouve plusieurs caractéristiques qui expliquent cette constatation. Premièrement, on peut observer une certaine fréquence dans l’ensemble du comportement des individus. Il y a notamment l’achat des vêtements, comme on peut l’apercevoir dans le texte « Les bals de finissants au secondaire », la tendance maintient que les garçons magasinent le complet en présence de leur père et que les filles, la robe avec leur mère. Comme dans les deux extraits suivants : « J’ai été dans un magasin avec mon père acheter un complet, pis c’est moi qui l’ai choisi », « Pour la plupart des filles, si le choix et l’achat de la robe se font en compagnie de la mère, l’avis des meilleures amies est également parfois requis ». De plus, une régularité collective s’observe dans l’organisation de la journée, « Il se découpe en trois moments différents : l’avant-bal, le bal lui-même et l’après-bal1 », un portrait défini d’une journée de bal typique. Ensuite, les finissants posent des actions qui ne viennent pas de l’individus lui-même, mais bien de l’extérieur, dont ils ne sont pas nécessairement conscients. Par exemple, le moment où ils arrivent sur le lieu du bal : « certains finissants en profitent dons pour s’afficher, se montrer […] Une chose est sûre néanmoins, plus la voiture sera luxueuse, plus les finissants voudront s’afficher1 ». Ce comportement pourrait expliquer le fait de vouloir impressionner ses camarades avec une voiture de luxe dans le bus de rester ou d’être le plus populaire de la fête. Finalement, il est facile de distinguer que dans un évènement du genre, les individus peuvent être victime d’une certaine pression sociale, qui les contraints à agir d’une manière préétablie, d’un pouvoir coercitif. Toujours dans le texte « Les bals de finissants au secondaire » : « Première affaire, on parle de l’habillement, parce que si t’en parles pas c’est que tu trouve ça laid et que tu t’oses pas le dire ». Dans ce cas, on risque des répercussions négatives telles qu’une querelle entre deux individus. Donc, pour éviter cela, ils se contraignent è complimenter les habits de leurs camarades.