Le cas : La Soulterie BTS COMMUNICATION 1ère ANNEE

Nom/Prénom : VIRECOULON FANNY

Indicatif : 2 9600004291

Matière : Management

Code matière : 1A [2-9615]

Devoir 1

LE CAS : LA SOULTERIE

Question N°1 :

Un entrepreneur, comme le définit l’auteur Schumpeter, est celui qui innove, mais aussi qui prend des risques. Tout comme le parcours d’Alain et Conception Prévalma.

Grâce à cette affirmation, nous pouvons confirmer que la Soulterie relève d’une logique dite entrepreneuriale.

En effet, elle est dirigée par deux personnes bien distinctes : Alain et Conception Prévalma. Ces derniers ont su tirer profit des opportunités se présentant à eux. De plus, en se fiant à leurs parcours, ont peut également observer d’importante prise de risques. Ces dernières concernant notamment Alain. La prise de risque la plus notable étant tout bonnement la reprise de la Soulterie, tout en sachant qu’aucun de nos deux entrepreneurs n’avait d’intérêt particulier, à l’origine, pour ce genre d’activité (reprise d’une librairie). Aussi, aucun d’eux n’avait non plus d’expérience concrète en tant que dirigeant d’entreprise. Malgré une reprise qui laissait paraître un avenir compliqué, de part une concurrence importante, nos deux entrepreneurs ont su garder l’ancienne clientèle de la Soulterie, développer de nombreux projets au niveau local, en s’alliant avec des commerçants, mais aussi à élargir l’activité grâce à la vente aux collectivités, ce qui permettra d’ailleurs à la Soulterie d’entrer sur un nouveau segment de clientèle.

Question N°2 :

Selon Peter Drucker, le management est le fait de la direction générale qui doit avoir une vision sur le long terme, l’organisation quant à elle doit être décentralisée.

Dans le cas de la reprise de la Soulterie par Alain et Conception Prévalma, ont peut observer que notre couple d’entrepreneurs dispose d’idées différentes en termes des finalités de la Soulterie.

Les entreprises telles que la Soulterie ont pour but de nombreux types de finalités : économique, financière, sociale ou encore sociétale.

Ici, Mr. Prévalma assure la pérennité de la Soulterie, agrandit son activité pour élargir sa clientèle et de ce fait, augmente les profits. Il met en œuvre tout ceci dans le but d’atteindre des finalités économiques et financières.

De plus, il développe également la finalité sociale en créant de nombreux emplois dans le but d’agrandir la Soulterie. L’entreprise familiale n’en est très vite plus une.

En ce qui concerne la finalité sociétale, Mme Prévalma se penche plutôt sur la création d’une association en partenariat avec la Soulterie, « Prim’Livre ».

Question N°2 :

Une entreprise est dite performante lorsqu’elle atteint des objectifs donnés. L’entreprise doit être efficace et efficiente dans l’atteinte de ses objectifs pour être dites performante.

On constate que la Soulterie fut, pendant les 13 premières années, une entreprise performante. Cependant, après cet échelon, on observe que les performances de cette dernière sont en déclin. Notamment à partir de la 15ème année.

En effet, au début de la Soulterie, malgré une forte concurrence, les performances et les résultats étaient au rendez-vous. Une clientèle plus que satisfaite et en hausse (dont l’entrer sur un nouveau segment de clients), une multiplication par 10 lors des 10 premières années du chiffre d’affaires et de la rentabilité de l’entreprise.

A partir de la 15ème année, tout laisse à croire que la Soulterie est victime de son rapide succès et rencontre des difficultés significatives puisque l’entreprise reste efficace mais perd de son efficience. En effet, des retards dans les livraisons, des effectifs et des ressources logistiques insuffisantes provoque de nombreux mal au sein de l’entreprise. L’ombre au tableau est le problème de rentabilité de la Soulterie, causés par une augmentation des coûts salariaux ainsi que des locaux rester non loués durant de longues périodes de temps. Enfin, la finalité sociale de l’entreprise elle aussi est mise en jeu puisque les salariés sont mécontents, ne comprenant pas la faiblesse des salaires d’une entreprise pourtant « efficace ».

Question N°3 :

Les principaux problèmes induits par l’augmentation de la taille et de l’activité de la Soulterie sont nombreux.

Tout d’abord, on remarque un manque de formation de nos deux entrepreneurs, notamment Alain, au niveau du management de l’entreprise.

Mr. Prévalma est l’unique décisionnaire de l’entreprise et manque cruellement de formation et d’organisation. Limiter la centralisation du pouvoir de décision à une seule personne, fut un premier problème.

L’entreprise évoluant rapidement, Alain se retrouve vite dépassé par toutes les tâches dont il doit se charger. Des dossiers importants sont perdus, ou bien rendu hors délais, ce qui empêche de remporter de nouveaux marchés prometteurs pour la plupart, et empêche également le renouvellement de certains contrats. De plus, un manque de mains d’œuvre et de ressources logistique créer des retards de livraisons importante et mettent en colère les clients qui prennent la décision de changer de fournisseur. Coup dur pour la Soulterie.