Analyse de pratique professionnelle SSPI

J’ai réalisé ma première période de formation en milieu professionnel du semestre 3, dans une salle de surveillance post-interventionnelle, dans l'Oncopole de ma ville. Le service se compose de 16 box, tous réparti autour d’un poste de soins. Deux de ses postes sont réserver aux patients catégoriser à risques se seront ceux qui partiront en service de réanimation, et deux autres postes sont réservé pour les actes ne nécessitant pas d’anesthésie général ou bien pour les anesthésies loco-régionale qui sont quelque fois réaliser en plus de l’anesthésie générale. L’équipe de la salle de réveil est composée de trois infirmières diplômée d’Etat et d’aide-soignant qui tourne entre les blocs opératoires et la salle de réveille.

Description de la situation :

Ma situation se passe lors de ma deuxième semaine de stage. En plus de recevoir les patients sortant d’une opération sous anesthésie générale à ce moment-là, le service accueillait également deux petites filles d’a peu près le même âge, dans la matinée qui étaient endormies sous anesthésie générale afin de pouvoir réaliser leur séance de radiothérapie. La radiothérapie est un traitement du cancer qui consiste à utiliser des radiations afin de détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier, ce traitement a pour but de détruire les cellules cancéreuses tout en préservant les tissus sains et les organes voisins. Lors des séances de radiothérapie le patient doit rester immobile car ce traitement demande une grande précision, étant donné que c’est assez compliqué de garder un enfant en bas âge immobile plusieurs minutes ils sont endormis lors de leurs séance et passe donc en SSPI le temps de leur réveil.

Il y avait donc deux petites filles de 18mois toute les deux qui suivaient les séances de radiothérapie, une par rapport à son cancer de la sphère ORL et l’autre par rapport à sa leucémie.

Ma situation se déroule un matin vers 9h30, lorsque la première des deux petites arrive dans le service. Au moment de son arrivée j’assiste un des anesthésistes sur la réalisation d’un bloc paravertébrale, on terminait tout juste l’installation de notre patiente lorsque l’on entend les rires de la petite qui venait de se réveiller. En entendant ses rires l’anesthésiste se retourne vers elle sourit puis me regarde en me disant que cette petite est toute mignonne et pleine de vie et qu’il espère pouvoir la sauver, alors que l’autre petite est endormie et que s'ils n’arriveraient pas à la sauver ça ne serait pas plus grave que ça. Suite à sa remarque je suis restée à le fixer, jusqu’à que l’infirmière qui était dans le box d’à côté dit en rigolant que ça ne se fessaient pas de dire des choses comme ça et qu’il ne devait pas pensée comme ça.

Ressentie face à cette situation :

Face à cette situation je me suis retrouvée sans voix, je n’ai pas trouvé quoi répondre à l’anesthésiste. J'ai ressenti un énorme choc à la fin de sa phrase et je me suis même demander s'il avait réellement prononcé ses mots là. D'après le Larousse le choc est une émotion violente et soudaine qui nous frappe soudainement dans notre sensibilité. Dans cette situation je me suis également trouver dans l’incompréhension, l’incompréhension c’est l’incapacité ou le refus de comprendre quelqu’un. Ici je me trouvais plutôt dans l’incapacité de pouvoir comprendre comment l’anesthésiste qui était lui-même père pouvait tenir de tels propos et dire qu’une enfant méritait plus d’être sauvé de son cancer et qu’une autre enfant pouvait en mourir ce n’était pas si grave.

Argumentation du choix de la situation :

J'ai décidé de choisir cette situation, parce