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Fiche De Lecture Externalisation De La Logistique Du Commerce Electronique

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midable opportunité. Contrairement à ce qui a souvent été avancé, il ne s’agit aucunement d’un «coup marketing» inventé par quelques fournisseurs en mal d’idées ou de croissance. C’est en réalité un remarquable levier de compétitivité pour les entreprises et un nouveau continent pour les consommateurs.» (Leslé, Macarez : 9) 11 ans plus tard, l’e-business est clairement plus qu’une opportunité mais une réalité. Grace à l’évolution de notions abordées dans ce livre, il est évident que les prédictions des auteurs se sont révélées juste.

Par rapport au sujet de départ, la logistique du commerce électronique, Leslé explique aussi dans son ouvrage l’importance d’une logistique efficace pour survivre à la compétitivité du commerce électronique. «En outre, les sites marchands réclament davantage que le simple transport des colis. Ils souhaitent externaliser totalement leur logistique : l’entreposage des marchandises, le traitement des commandes ou des prestations de cross-docking (assembler plusieurs commandes de différents fournisseurs pour un même client).» (Leslé, Macarez : 20-21) Là aussi, en plus de 10 ans, le marché des compagnies spécialisées en logistique s’est énormément développé. Celles-ci sont beaucoup plus présentent qu’à l’origine, dû à la forte demande. Tout comme la technologie en général, les logiciels de gestion logistique se sont améliorés et sont très efficaces (Leslé).

Il est intéressant de constater que les auteurs utilisent plusieurs géants du commerce électronique comme références tels qu’Amazon.com, eBay et Toysrus.com. Malgré l’âge de ce texte, ces sites internet sont toujours des références dans le domaine du commerce électronique.

L’ouvrage de Leslé et Macarez explique aussi l’effet du commerce électronique sur les finances. La bourse, jusqu’à là réservé aux connaisseurs, peut-être accessible à tous et chacun. «Au cours de l’année 2000, le Net conquis en France, près de 300 000 nouveaux actionnaires individuels (...) Ce raz-de-marée ne fait que commencer selon l’Institut Forrester Research qui estime qu’en 2004 ces cyber-traders seront 14 million en France.» (Leslé, Macarez : 25) Selon les auteurs, cette croissance touchera aussi les secteurs de l’assurance et de la santé.

Le commerce électronique touche aussi le milieu du marketing. Les auteurs s’intéressent à l’explosion de la publicité qui émergeait au niveau de l’électronique. «Les principales agences publicitaires en France comme aux États-Unis ont créé des départements, voire des filiales, dédiés à la publicité interactive. Selon l’IAB (Internet Adgvertising Bureau), le marché américain est passé de 4,6 million de dollars en 1999 à environ 8 à 10 milliards de dollars pour l’année 2000.» (Leslé, Macarez : 53)

La dernière partie de cet ouvrage traite des logiciels et du coté plus technique du commerce électronique. Sachant cette partie dépassée par la technologie, j’ai choisi volontairement de la survoler pour ne pas m’appuyer sur de l’information désuète.

Globalement, je considère que les auteurs ont bien répondu à leur problématisation. « L’e-business permet de diminuer les coûts de réalisation des ventes et de fourniture des matières premières, d’optimiser les chaînes d’approvisionnement et la logistique, mais il redéfinit également la conduite générale des affaires en mettant un accent majeur sur le CRM (Customer Relation Management ou Gestion de la Relation Client).» (Leslé, Macarez : 118). Je considère que les auteurs ont parti-pris pour l’avancement de la technologie, mais je suis en accord avec eux lorsqu’on constate l’effet positif que cet avancement a eu depuis les dix dernières années.

Fiche de lecture 2 – La distribution

La deuxième fiche de lecture portera sur La distribution, livre écrit par Marc Vandercammen et Nelly Jospin-Pernet, en 2010. Cet ouvrage traite de la distribution, de son histoire et de la théorie reliée à celle-ci. Il s’inscrit dans le champ de l’administration, du commerce au détail et de la vente. Les thèmes principaux sont les réseaux de distribution, la gestion des stocks et le marketing.

Ce livre, principalement créé pour le milieu de l’enseignement, est une référence dans l’éducation de la distribution au niveau universitaire.

La problématisation des auteurs dans cet ouvrage est essentiellement la distribution. Tout d’abord, il y est décrit l’évolution de la distribution et son histoire : «Il faut cependant attendre le 19e siècle pour voir se mettre en place la distribution moderne. Tel est le cas du Canada. En 1670, la COMPAGNIE DE LA BAIE D’HUDSON reçoit le droit de faire du commerce mais ce n’est qu’en 1821, suite à la fusion avec une entreprise rivale, qu’elle joua un rôle de pionnier en matière de distribution.» (Vandercammen, Jospin-Pernet : 16). Je crois que pour l’auteur, il est important de comprendre l’histoire d’un phénomène afin d’y saisir son importance et son impact sur le présent.

Par la suite, les auteurs présentent la distribution actuelle, en considérant les différents enjeux et ses caractéristiques. Ils décrivent entre autre, les stratégies de distribution, les modes de distributions, où ils traitent du commerce électronique. «Les acteurs ont transformé la relation du client au commerçant en relation virtuelle en offrant de nouvelles possibilités et de nouveaux services : passer sa commande sans se déplacer, comparer des prix et des catalogues, voir la situation d’un hôtel sur un plan de ville avant de réserver, acheter à un grossiste en se passant d’intermédiaires...» (Vandercammen, Jospin-Pernet : 105-106). Les auteurs traitent aussi des caractéristiques particulières de la distribution en France, en Belgique, en Suisse et au Canada. De mon point de vue, cette information était superficielle, compte tenu mon sujet. Par contre, la section sur le commerce électronique au Canada était intéressante «En 2007, ils étaient 8 404 000 consommateurs en ligne sur 19 233 000 utilisateurs d’internet. Le nombre total des commandes s’élevait à 69 886 000, soit une moyenne de 8,3 par internaute.» (Vandercammen, Jospin-Pernet : 262). Les auteurs ont bien réussi à expliquer la réalité du marché canadien.

Les parties suivantes du livre traitent des aspects pratiques dont la gestion des stocks, la distribution physique, les recherches marketing, la localisation des points de ventes et la conception de l’espace de vente. «Les sites actuels font un usage intensif de l’image (fixe et animée) au point qu’un nouveau langage visuel est en train de naître.» (Vandercammen, Jospin-Pernet : 365) cet extrait explique bien l’impact de l’infographie et de l’image d’un e-commerce, étant la seule représentation de l’entreprise aux yeux du consommateur.

À ne pas négliger, le glossaire de l’ouvrage présent des informations importantes sur plusieurs sujets abordés au cours de la lecture du livre.

Fiche de lecture 3 – A framework for evaluating Third-Party Logistics

Malgré le fait que ce texte soit en anglais, son contenu est très bien organisé et explique plusieurs points importants du sujet principal de ma recherche. «A framework for evaluating Third-Party Logistics» a été écrit par Ganesh Vaidyanathan en 2005 dans le cadre de la revue scientifique Communication of the ACM. Ce texte s’inscrit dans les champs de l’informatique et de l’administration. Le questionnement du texte est sur l’importance des technologies de l’information dans un rapport entre fournisseur de services logistiques et client.

Présenté sous forme d’article de revue scientifique, le texte de Vaidyanathan traite de logistique, bien évidemment, mais aussi de technologies, de l’impact de la sous-traitance du secteur de la logistique et des attentes des clients. « Customers are demanding just-in-time delivery of material and warehousing. The warehousing component necessitates the strategic placement of global mini-distribution centers. Companies need an efficient end-to end supply chain, and a single point of failure in warehousing can create disaster in order fulfillment» (Vaidyanathan: 91). Cet extrait nous démontre clairement l’importance d’un service Juste à temps lorsqu’on traite au niveau de la logistique mondiale.

La problématisation de l’auteure dans ce texte est au niveau des critères de sélection d’un fournisseur de logistique par rapport à un autre. Dans un domaine aussi compétitif que la logistique, il faut savoir établir des priorités aux niveaux des critères de sélection pour un fournisseur 3PL. «To evaluate prospective provider, a set of criteria must be defined. These evaluation criteria typically include quality, cost, capacity, delivery capability, and financial stability. In addition, cultural compatibility, customer references, financial strength, operating and pricing flexibility, and IT capabilities play predominant roles» (Vaidyanathan : 93).

Selon Vaidyanathan, il est important que le département informatique de l’entreprise soit impliqué dans la sélection d’un partenaire logistique tierce car c’est grâce au service électronique, à l’échange d’information entre les deux entités que l’implantation de l’externalisation sera possible. Il s’agit d’un échange B to B soit Business to Business, de l’information qui doit transiger entre deux entités qui doivent avoir des communications informatiques compatible. « IT revolves around four major players: the

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