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Analyse d'Apple

Analyse sectorielle : Analyse d'Apple. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  13 Décembre 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 846 Mots (8 Pages)  •  762 Vues

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Lucas CRIQUI

Max ROCHETTE

Laura BOISSONNET

Iris JEULIN

Antoine FILLASTRE

Angelina PAZIENZA

PARTIE ANALYSE CAS APPLE

  1. PRESENTATION APPLE :

Apple est une entreprise multinationale américaine qui crée et commercialise des produits électroniques grand public, des ordinateurs personnels et des logiciels. La capitalisation d’Apple en Août 2020 est de 2100 milliards de USD et son chiffre d'affaires        en 2019 est de 260 174 000 000 de dollar américain. L’entreprise avec son IPhone si populaire et son logo si reconnaissable joue énormément sur son image de marque pour vendre. L’effet de halo quant à lui lui permet de vendre aussi facilement ses autres produits. Le fait qu’elle parvienne à vendre à des prix toujours plus importants tout en diminuant ses coûts lui permette d’augmenter son CA et sa rentabilité. Avec 1,3 milliard d'appareils Apple actifs dans le monde, Apple est de loin la première entreprise, devant d’autres grandes entreprises américaines comme Exxon (2e) et Microsoft (3e).

  1. ANALYSE RENTABILTE FINANCIERE

CDR :  Avec le compte de résultat, on voit que globalement Apple a réussi à améliorer ses performances.  En effet, si nous nous attardons sur l'EBIT (=Résultat économique, résultat après toutes charges d'exploitation) on voit que l'entreprise en exerçant son activité principale parvient bien à gagner de l'argent. Ce résultat a même augmenté entre 2010 et 2011.  L'EBE (=Excédent Brut d'exploitation) tout comme l'EBT (=résultat courant, résultat après charges d'exploitation et charges financière) et le Résultat net (=Résultat revenant aux actionnaires) suivent également la même évolution en augmentant entre 2010 et 2011. C'est la même chose pour la Marge brute. Ceci s'explique notamment par de bien meilleures ventes et une diminution de quasiment tous les coûts/charges. Par ailleurs, c'est surtout la variation des postes du CDR en % du CA qui peuvent effectivement nous le montrer (29,8% du CA en 2011 contre 26,6% en 2010 pour l'EBIT / 31,2% du CA en 2011 contre 28,2% en 2010 pour l'EBE / 29,7% du CA en 2011 contre 26,4% en 2010 pour l'EBT / 22,1 % du CA en 2011 contre 19,5% en 2010 pour le résultat Net et de même pour les postes charges dans le sens inverse). Nous analyserons mieux la rentabilité financière d'Apple grâce aux indicateurs comme le RONA, TME, TRAE, ROE, l'effet de levier etc. 

BF :     Avec le bilan financier, on remarque que : -Via les capitaux engagés/investis Apple se finance majoritairement grâce aux fonds apportés par les actionnaires qui investissent dans l’entreprise (76 615 euros en 2011 et 47 791 euros en 2010), le financement apporté par la dette financière est quant à elle moindre (4200 euros en 2011 et 3590 euros en 2010). -Via l'actif économique on voit qu'Apple consacre la majorité de ces fonds pour la trésorerie disponible (81570 euros en 2011 et 51011 euros en 2010), vient ensuite les immobilisations nettes (15765 euros en 2011 et 8114 euros en 2010). Quant au BFR négatif (-16520 euros en 2011 et -7744 euros en 2010) il prouve qu'il n'y a aucun besoin financier généré par l'activité d'Apple et met même en évidence que l'excédent de ressources dégagés va permettre d'alimenter la trésorerie nette de l'entreprise. Surtout qu'il diminue et ne suit donc l'augmentation du CA (chose très étonnante et point plutôt positive pour l’entreprise car Apple semble vite écouler ses stocks et obtenir des avances de paiement).  Donc Apple n'a pas besoin de prévoir de fond pour le besoin au fond de roulement Ce BFR négatif est donc un très bon point concernant la santé financière de l'entreprise. Cette tendance est la même pour 2010 que pour 2011 et s’améliore même en 2011

Analyse rentabilité financière :  Pour commencer : nous remarquons que le Taux de croissance du CAHT est significatif et pour cause il est de 66%. Ainsi, nous pouvons dire et voir que le CA d'Apple et en augmentation. Nous pouvons expliquer cela par une croissance globale du marché et des gains de part du marché. Ensuite, pour analyser la rentabilité financière d'Apple nous allons devoir nous focaliser sur 2 axes fondamentaux. Le premier est celui de la rentabilité économique (rentabilité dégagée par l'activité de l'entreprise). C'est là que rentre en jeu le RONA -return on net assets-, cet indicateur permet de mettre en évidence la capacité des fonds mobilisés par l’entreprise (dans l'AE) à dégager du résultat. Ainsi, nous remarquons que le RONA est en hausse de 6% en 2011 (40%) par rapport à 2010 (34%). Ainsi, avec un rendement de l'actif net de 40% pour l'entreprise en 2011, nous pouvons dire qu'Apple tire plus de bénéfice de chaque euro investi dans des actifs comparé à 2010 et semble donc déployer ses actifs plus efficacement. Parlons ensuite de la décomposition de la rentabilité économique via l'analyse de l'impact isolé du TME-taux de marge économique (grâce au CDR) - ou du TRAE -taux de rotation de l'AE/ productivité de l'AE (grâce au BF) - sur le RONA. Effectivement, puisque le RONA peut être exprimé par la multiplication du TME et du TRAE, il serait intéressant de savoir lequel des deux impacte le plus le RONA. Ainsi, grâce aux tableaux ci-dessus nous pouvons voir que la rentabilité économique s'améliore grâce au TME (4% d'écart contre 2% seulement pour le TRAE). Autrement dit, c'est vraiment la profitabilité des ventes qui permet à la rentabilité économique de devenir meilleure et non pas grâce à la productivité de l'actif bien qu'elle joue un rôle tout aussi important dans l'amélioration de la rentabilité économique. De plus, même si l'augmentation n'est pas significative, remarquons que ce TME et ce TRAE s'améliore en 2011 par rapport à 2010, mettant ainsi en valeur une meilleure profitabilité des ventes et une meilleure productivité de l'actif.  On peut alors analyser l'activité en s'interrogeant sur l'effet de la variation d'activité : on peut ainsi en déduire qu'Apple se sert clairement d'économies d'échelles afin d'augmenter son chiffre d'affaire puisque il produit autant voir plus tout en diminuant le coût unitaire de ses produits ce qui est d’ailleurs renforcé par le fait qu'Apple investisse dans ses propres systèmes d'information/ ses produits/négocie avec les sous-traitants l'aidant ainsi à réduire ses coûts et augmenter sa productivité à long terme. Alors que l’amélioration du TME est principalement dû à une diminution des frais généraux et une diminution des coûts de production, on voit que le TRAE augmente grâce à une augmentation de l’actif économique bien plus contrôlé (+57%) que la hausse du CA (66%). Les immobilisations augmentent pourtant mais c’est la baisse du BFR qui permet de tenir l’actif économique. Passons maintenant au deuxième axe de l'analyse de la rentabilité financière qui est celui de l'effet de levier financier (surcroît de rentabilité permis par l'endettement). C'est ici que nous allons analyser le ROE -Return on Equity-. La rentabilité financière ROE résulte de la rentabilité économique (RONA) et de l'Effet de levier. Il mesure la rentabilité des capitaux propres que les actionnaires d’une entreprise mettent à sa disposition. Il permet de calculer la rentabilité financière des fonds propres. Ainsi, cette rentabilité financière des fonds propres est plus importante en 2011 qu'en 2010 et permet de souligner que le bénéfice net réalisé pour 1 unité du capital social investi est plus important. Toutefois, concernant l'effet de levier, désignant l’utilisation de l’endettement pour augmenter la capacité d’investissement d’une entreprise, et l’impact de cette utilisation sur la rentabilité des capitaux propres investis, diminue entre 2010 et 2011 (2,29% contre 2,05%) et prouve qu'Apple ne s'endette pas assez. Effectivement, l'endettement peut apporter un supplément de rentabilité. Ici, nous pouvons affirmer que c'est le cas car en 2010 et en 2011 RONA est inférieur au coût de la dette (i). C'est la seule condition pour que l'endettement soit bénéfique et apporte de la rentabilité à l'entreprise. Or, pour Apple cet endettement n'est pas suffisant et n'en tire pas profit alors que les conditions sont toutes réunies pour faire jouer cet indicateur à leur avantage.

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