Analyse de la mare au diable d'holbein
Dissertation : Analyse de la mare au diable d'holbein. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar weby • 2 Mars 2017 • Dissertation • 485 Mots (2 Pages) • 1 319 Vues
ANALYSE DE LA MARE AU DIABLE
Page 33-34
Situation du passage
Ce passage qui se trouve dans le chapitre 2, nommée « Le labour », est caractérisé par la description du tableau d’Holbein. G.S informe le lecteur de la mission qu’elle souhaite réaliser à travers son œuvre :
Idéaliser la vie paysanne en racontant une réalité qu’elle avait aperçue de ses propres yeux.
Elle raconte sa propre expérience en interprétant le tableau d’Holbein. C'est-à-dire une opposition complète de celui-ci.
Résumé du passage
G.S décrit avec émerveillement une scène de labour. Dans cette scène, un jeune homme défriche avec une force herculéenne, accompagné de ses bœufs, un terrain. Dans ce même décor, elle s’intéresse à un enfant qui accompagne l’homme et l’expose de manière angélique.
Hypothèse de lecture
En idéalisant cette scène rurale, G.S nous convint que la vie paysanne est belle, ce qui est la parfaite antithèse du tableau d’Holbein.
Arguments
- Elle embellie se qu’elle voit en la comparant avec une œuvre d’art.
À l’aide du champ lexical de beauté (L.1-11-23 « beau », L.2 « noble sujet », L.3 « magnifique », L.9 « athlète », L.11 « ange », L.22 « douce », L.23 « grâce », L.24 « douceur ») et du champ lexical de l’innocence (L.3 « jeunes animaux », L.7 « fraîchement », L.10 « jeunesse », L.11 « beau comme un ange », L.15 « petite main de l’enfant »), nous pouvons observer que G.S est en admiration devant ce qu’elle voit. Dans sa vision tout est beau et attendrissant. (L.11 « aiguillon peu acéré).
(Ps : Le mot peintre énuméré 2 fois)
- Grâce à des références religieuses, la scène que voit G.S semble divine.
Le champ lexical de la religion (L.11 beau comme un ange », L.12 « Saint Jean-Baptiste », L.22 « figure angélique », L.24 « lutte puissante », L.24-25 « sentiments.…toutes choses ») nous montre cet aspect divin d’une simple activée paysanne. Le champ lexical de la nature (L.2 « plaine », L.5 « sauvage », L.8 « l’homme », L.10 « animaux », L.19 « terre ») fait transparaitre le terrain de défrichement comme un lieu calme où tout est en parfaite symbiose (énumération L.23 « le paysage, l’homme, l’enfant, les taureaux sous le joug ») (L.24-25 « sentiments.…toutes choses »).
L’utilisation du l’imparfait marque le temps qui est passé mais ce temps fait encore écho comme si ce qu’elle voyait avec un durée éternelle.
- Tout au long de ce passage, la description de G.S est subjective et ne porte que sur son jugement.
L.1 « Mon attention », on voit clairement que ce n’est pas objectif. Elle fait savoir des le début que c’est selon ces critères que ce qui l’attire est beau.
L’utilisation d’un vocabulaire axiologique (L.1-13-23 « beau », L.22-24 « douce », L.24 « puissante », L.23 « grâce ») montre ce coté personnel/privé où l’appréciation de G.S envers cette scène rurale est mise en évidence.
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