Expose De Sociologie De La Culture: « Femmes, Traditions, Religions »
Commentaires Composés : Expose De Sociologie De La Culture: « Femmes, Traditions, Religions ». Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirest masculins ; ils se tiennent face à face, symbolisant l'harmonie entre l'humain et le divin. La femme et le pilier de la vie familiale. Dans l'histoire juive, les femmes ont résisté pour ne pas être qu'épouses ou mères, rôles dans lesquels les hommes voulaient les confiner. L'inégalité entre l'homme et la femme prend racine dans la peur que la femme suscite car la femme peut être une concurrente dangereuse entre Dieu et les hommes. Ainsi, la parole de la femme est absente lors de la cérémonie de mariage dans la synagogue. Le contrat de mariage n'est pas signé par la femme et il est difficile pour une femme juive d'obtenir le divorce.
Le Christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue de la prédication d'apôtres célébrant la vie et les enseignements d'un prophète du proche-orient nommé Jésus de Nazareth. Le livre sacré des Chrétiens est la Bible.
Dans le catholicisme, la Tradition a souvent mis en relief le deuxième texte de la création montrant que c'est la femme qui a introduit le péché dans l'histoire de l'humanité. Aujourd'hui, les exégètes n'ont plus la même lecture de ce texte biblique ; ils parlent d'égalité. Le féminin réalise l'humain tout autant que le masculin mais selon une harmonique différente et complémentaire. Dans l'Évangile, les femmes ont une place originale : Marie est présentée comme la nouvelle Ève, Marie-Madeleine, les femmes aux pieds de la croix et celles qui ont apporté la Bonne Nouvelle de la Résurrection aux apôtres sont décrites comme des disciples de Jésus. L'histoire de l'Église met aussi en relief le rôle éminent et admirable de femmes comme Thérèse d'Avila, Catherine de Sienne, Mère Teresa, etc., pour ne citer que des religieuses.
L'Islam est une religion abrahamique articulée autour du Coran. Un adepte de l'Islam est appelé un musulman, et cette Religion a pour fondement principal le monothéisme, et l'unicité. L'Islam se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé et de tous les prophètes parmi lesquelles elle place aussi Jésus. Ainsi elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé Ibrahim pour les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant sa voie, c'est-à-dire la soumission exclusive à Dieu (Allah).
Dans le Coran, lors de la création, l'homme et la femme sont égaux devant Dieu. Ce texte sacré pour les musulmans ne fait pas de lien entre Ève et la faute. L'homme et la femme ont mangé ensemble le fruit défendu. C'est l'individu dans sa dimension humaine qui est faillible. Le lien de l'homme et de la femme avec Dieu est le même. Ils ont les mêmes obligations. L'islam s'est beaucoup inspiré du judaïsme pour certains rites et règles : les hommes et les femmes sont séparés à la mosquée, comme dans la synagogue ; ils ont une même vision des femmes considérées comme impures lors de leurs menstrues ; le rapport au corps de la femme et à la pudeur sont très proches. Mais en islam, certaines coutumes sont devenues avec le temps, force de loi.
2) Le lien qui existe entre la femme et la Religion à laquelle elle appartient
Ce qui lie une femme à sa religion est l'intensité avec laquelle elle l'a vit, et son investissement par rapport au culte qu'elle voue. Souvent, par rapport aux différentes religions, il y a des stéréotypes qui leur sont attribuées. Par exemple, les juifs dominent le monde, les musulmans font de leurs femmes des femmes soumises... Or, à travers ses différents cultes nous pouvons voir que les stéréotypes ne sont que des idées préconçues qui serviront à renforcer les idées de certains.
Pour prendre un exemple courant, dans l'Islam l'idée préconçue est que la femme est une femme soumise, or c'est tout le contraire. Même si certaines situations laissent à le penser, dans l’Islam la femme est une personne des plus respectée et des plus libres, à même de faire ses propres choix.
3)Les femmes dans les différentes interprétations religieuses: entre mythes et revendications
Il serait long de vouloir répertorier toutes les affirmations et pratiques misogynes retrouvées dans les différents écrits et interprétations des traditions religieuses toutes tendances confondues. Le poids d’une histoire, le plus souvent écrite par des hommes, celui de la tradition coutumière et de l’interprétation des textes fondateurs, se sont conjugués, afin de pérenniser, le principe de l’inégalité sous différentes voies et formes du religieux. Le caractère inférieur de la femme se lit dans les diverses interprétations religieuses, à travers des argumentaires qui diffèrent, parfois sur la forme, mais jamais sur le fond puisque l’on va retrouver une constante caricaturale : le dénigrement du corps et de l’âme féminine.
Le Judaïsme, le Christianisme, l'Islam sont des héritages religieux qui ont leur part dans le statut parfois inférieur de la femme. Aux premiers temps du christianisme, les Pères de l’Eglise ont insisté sur la responsabilité d’Eve qui, en désobéissant à Dieu, aurait provoqué la chute de l'homme et le début de la difficile condition humaine. On pourrait ajouter que c'est aussi le début de l'histoire. Cette représentation de la faute de la première femme, transmise au fil des siècles par la tradition orale et écrite et par l'iconographie religieuse du monde chrétien, a nourri une réelle suspicion à l’égard des femmes, de leur sexualité et même de la sexualité en général. Le christianisme, ou du moins la tradition chrétienne telle qu'elle s’est transmise durant des siècles, a eu très longtemps une vision négative de la sexualité, avec pour conséquence la valorisation de l'abstinence sexuelle. Cela s'est traduit par le célibat consacré des hommes et des femmes de Dieu qui n'a pas d'équivalent dans le judaïsme et l'islam, lequel valorise au contraire la sexualité humaine. La méfiance à l’égard des femmes se retrouve aussi dans les traditions juive et musulmane, avec le motif fréquent de la ruse et de la “tromperie féminine”. Cette suspicion entourant le sexe féminin s’est traduite par des obligations comme le port du voile et des interdits spécifiques, tel l’impossible accès à la gestion du sacré.
Le voile des femmes, mentionné dans la Bible et le Coran, doit cacher la tête et le corps des femmes, en particulier des femmes mariées, pour les soustraire au regard d’autres hommes que leur époux. Ce voile qui est sensé les protéger a aussi pour effet de les séparer, voire de les exclure dans des sociétés où le code l’honneur est très strict. En effet tout écart de conduite (réel ou supposé) d’une femme rejaillit sur le groupe auquel elle appartient avec comme conséquences terribles, ces crimes d’honneur toujours d’actualité dans le monde de ce début du 21e siècle. Il est cependant bien difficile de démêler ce qui est d’ordre proprement religieux dans des pratiques comme le crime d’honneur ou le port du voile. La composante religieuse a sans doute sa place parmi d'autres éléments d'explication à ces traditions profondément inscrites dans les usages sociaux. On peut rappeler que le fait, pour les femmes, d’avoir la tête couverte en public, a été de règle en Europe jusqu’au 20e siècle. Parmi les hypothèses avancées pour tenter de comprendre ce phénomène, il y a celle du regard masculin mêlant peur et fascination sur ce qui a longtemps été considéré comme un mystère du corps féminin capable de mettre au monde les enfants y compris l'autre sexe. Un regard ambivalent qui a pu provoquer le désir de s'approprier le corps des femmes tout en le considérant avec méfiance. Le pouvoir religieux a longtemps été et demeure encore souvent un monopole masculin. Un phénomène que l’on retrouve dans d’autres domaines, en politique par exemple, jusqu'à une période très récente. L’Eglise catholique, dans ses institutions, son organisation, ses lieux de décision, est demeurée, au fil des siècles, très masculine. Le clergé catholique était et est encore un monde d’hommes sans femmes. La hiérarchie entre les sexes, méfiance à l’égard des femmes, interdits, absence des lieux de pouvoir, autant d’éléments qui semblent confirmer la vision très critique du rôle des religions dans les inégalités entre hommes et femmes. Mais la recherche historique a diversifié ses approches et ses objets de recherche. Elle s’intéresse, grâce aux travaux en histoire des femmes et du genre, au monde des femmes, à leurs activités, à leurs itinéraires singuliers, mais aussi au genre qui permet d’interroger ce qui est de l’ordre du masculin et du féminin au plan réel et symbolique. Elle suggère alors des pistes nouvelles.
II / LES TRADITIONS
1) Définition
La tradition désigne la transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial. Cet héritage immatériel peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine. Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir.
2)
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