Cours Nation et Nationalisme (relations internationales)
Cours : Cours Nation et Nationalisme (relations internationales). Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar camille1812 • 25 Novembre 2017 • Cours • 3 041 Mots (13 Pages) • 1 198 Vues
Nation et nationalisme :
Introduction :
Le terme du mot nation vient du latin, natio qui veut dire la naissance, au XII. Patrie vient du XVI lui, vient du latin pancria qui vient de pater, le père.
La première définition historique d'une nation, 1694 dans le dictionnaire de l'académie française.
Un terme collectif, qui définit tout les habitants d'un même état, d'un même pays qui vivent sous les mêmes lois et use de la même langue.
Ce dit aussi des habitants d'un même pays encore qu'ils ne vivent pas sous les mêmes lois et qui vive par les mêmes principes.
Machiavel « Le prince » 1532. Le prince, exercice du pouvoir. Dedans il explique au prince comment il doit régner.
Rousseau « Exhortation à prendre l’Italie » → Patrie, communauté des hommes de celle-ci.
« le projet de constitution de la Corse ». La corse appartient au génois, instauration en Corse de la république → suffrage universelle
Ils ont fait une constitution, qui à été faite par Rousseau, il en à écrit le préambule. La question de la nation y est omniprésent. Le but est de renverser l'ordre sociale établie. Quand il réfléchit à quelle est le meilleure régime, il réfléchit à la légitimité. Il appel à abolir les privilèges, et met le concept au cœur de son préambule.
Dès les débuts de la modernité.
La première guerre est accusé d'arriver à cause des nationalistes, mais de l'autre côté la nation est légitimé par les états, par les 14 points de Wilson notamment.
Phénomène liée au monde anglo-saxons, et moins des auteurs français, pour une raison simple, que le nationalisme en France est plus présent. Il y a donc un manque de recul pour les analystes.
- nation et modernité
A) une assimilation ancienne à la modernité.
John Hayce, 1931, un américain diplomate et universitaire, « les évolutions historiques du nationalismes moderne ». L'importance de la modernité pour comprendre les nations. Il explique que jusqu'à l'époque moderne, il y a deux concept qui ne sont pas présent avant elle, l'unité et l'indépendance.
Les monarchies ne sont que très peu fixés sur des territoires. Principe d'unité nationale, nation, régime et territoire. Qui dit unité nationale dit indépendance. C'est l'exemple de l'Alsace-Loraine. La modernité, il y a un avant-après, il y a des conscience nationale avant d'avoir la nation.
Hans Khone, philosophe, qui d'origine austro-hongroise. Il va publié en 44, « l'idée du nationalisme », il se penche sur un aspect historique, il à une pensée aussi idéaliste. Il est dans l'action du nationalisme et dans l'étude.
Le nationalisme c’est le point final de l'intégration des masses aux états modernes.
« Le nationalisme est d'abord un état d'esprit et un acte de conscience »
Importance politique nécessaire d’intégration des masses pour que l'état puisse fonctionner avec une légitimité. Il est à la limite entre la recherche et la prise de position. Pour lui, c'est la forme idéal = état nation. Il dit que la nationalité, c'est la source du génie culturelle, du bien être économique et phénomène important, qu'elle permet une loyauté suprême de l'individu. Il parle de nationalisme occidentaux, France, Angleterre, états-unis. Soit la nation arrive en même temps que l'état (USA) soit après. Il dit qu'il y a des phénomènes de nationalismes modernes plus récent mais selon lui il s'appuie sur des structure sociale et économique plus ancienne.
La modernité a été vu comme une période fondatrice des nations.
Hernes Gellner. « Nations et nationalismes », 1989. un grand classique. Université britannique, à LSE. Il croise les approches, anthropologique, sociologique et philosophiques.
« En fait les nations comme les états relèvent de la contingence et non de la nécessité universelle ».
La contingence, c'est ce qui aurait pu arriver mais qui n'est pas arriver. Les nationaux ne sont pas universelle, et c'est delà que le débat, qui lance les chercheurs.
« le nationalisme qui produit les nations et non pas l'inverse ». Le nationalisme comme phénomène de construction des nations. Il va liée cela à la modernité politique, mais il va le lier avec la modernité économique et industriel, ce qui diffère des deux autres auteurs vu précédemment. De l'industrie vers la nation, la société à besoin d'un monde homogène, pour fonctionner (mêmes langues, valeurs..). Exemple, si on donne un ordre il faut qu'il soit appliqué.
L'industrialisation à produit le nationalisme pour avoir une population homogène, il l'exprime comme un phénomène d'exo-socialisation. Extraire les individus de leurs socialisation d'origines pour une autre.
La France, comme exemple, extraire l'école et le service militaire. Amener d'autre vision du monde. La culture devient fondamentale. La culture et les folklores, entre la langue et les patois. Une culture sélectionner.
Un idéal type, au sens wébérien, (avec l'aire industriel la figure du bourreau à été remplacé par le professeur.) l'état qui peut sanctionner ou réprimer. Homogénéité liée à l'industrialisation.
Il montre l'inverse, si une société industrielle arrive dans un modèle homogène, les tensions économiques liée à l'industrialisation vont pousser à des tensions communautaires et à la formation de nationalisme.
Il met en garde les chercheurs, il faut bien différencier les doctrines nationalistes des phénomènes nationalistes. Les phénomènes, dans le sens de la phénoménologie, études des phénomènes en philosophie (importer en France par Sartre et Aron).
B) Les divergences face au modernisme
Les critiques est approfondissement seront présent ici.
Anthony Smith, élève de Gellner, représentant de l'ethnosymboliste. Mythe pour comprendre l'origine des nations, les mythes renvoient aux explications du monde de l'histoire de façon non scientifique. (approche anthropologique).
Il accorde à la nation un aspect moderne, il se concentre que sur la modernité. Il se demande pourquoi certaine ethnie sont devenus nations et d'autre non. Pour lui toute nation part d'une ethnie.
Sa définition d'une ethnie avec plusieurs critères :
- représentation de soi même avec un nom donnée par la collectivité
- que cette collectivité qui conceptualise sa propre origine, ancêtre commun
- histoire mémoriel, conçu des origines avec une histoires.
- Communauté avec ces spécificités culturelles
- un territoire référent
- et un sens de la solidarité entre les membres
Quand il définie la nation, il parle d'une collectivité qui a une histoire commune, une culture commune, un territoire, une économie et des lois. Avec la modernité les choses se figent, avec une idée de lois commune, on est sur une histoire officielle donc commune et un territoire stable.
Comment passe t-on d'ethnie à nation. Comment ces phénomènes perdurent dans le temps.
Un des critères :
- c'est une forme religieuse. (ex Irlande catholique et le reste de la GB, protestante → conflit important jusqu'au XX)
- oppression culturelles
- volonté populaire
- le mythe d'un peuple unis
Premier ouvrage 71 « Théorie du nationalisme » et dernier 2009. « ethnosymbolisme et nationalisme »
Colette Beaune, réflexion sur l'origine de la nation française, travaille sur le mythe et rencontre à la réalité. 1984 « naissance de la nation française ». elle fait remonter les origines au XIV et XV siècle, à la guerre de 100 ans. Tension nationale entre les deux, elle prends l'exemple de la langue. Affrontement qui va vers un concept national nouveau, elle prends l'exemple des affrontements papauté et monarchie. Ex des Tudors en Angleterre. Les rois demandes aux hommes d'église, Clovis devient fondateur pour commencer l'histoire. Il est important car c'est un Francs, son royaume se fixe sur le royaume de la France , mais surtout c'est un roi chrétien. Penser un origine mérovingienne, avec un premier mythe d'origine nationale.
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