Commentaire de texte : l'étranger
Mémoire : Commentaire de texte : l'étranger. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirescrime de Mersault sans avoir sa version des faits ni même chercher la vérité.
Son absence d’opinion le ramène à en croire les idées de son avocat: « Ce qu’il disait était plausible »l.19.
Le fait que Mersault n’intervienne pas ne provoque aucune impartialité entre sa cause et les paroles de l’avocat.
En effet l’avocat général insiste tellement que l’on a aucune envie de prendre partie de Mersault ce qui nous le prouve sont de nombreuses antithèses: « aveuglante clarté »l.3 « âme criminelle » l.4 « l’éclairage sombre » l.3, celle-ci provoque une crédibilité du discours de l’avocat; mais aussi avec quelques hyperboles qui vont insister sur sa peine : « éclairé par la conscience d’un commandement impérieux et sacré et par l’horreur que je ressens devant un visage d’homme ou je ne lis rien que de monstrueux » l.30 , il va même jusqu’à se vanter pour se rendre plus crédible et donner encore plus d’authenticité a son discours hyperbolique: « ma déjà longue carrière » l.29
Cela nous amène à différencier deux thèses présentes dans cet extrait qui sont la thèse de l’avocat général et la thèse du texte; la thèse du texte dénonçant la cruauté de l’avocat et nous fait prendre parti de Mersault et la thèse de l’avocat général dénonçant plus le passé de l’accusé que son crime en effet résumer les faits à partir de la mort de sa mère, de rappeler son insensibilité, l’ignorance ou il était de l’age de sa mère, ses aventures avec « sa maîtresse » (alors que pour lui elle était simplement Marie ce qui prouve ici une certaine forme d’innocence), l’histoire de Raymond fait que l’avocat général parle plus de Mersault que de son crime et accuse donc plus son passé que son acte blâmable, alors que la thèse du texte dénonce la cruauté de l’avocat et nous fait prendre parti de Mersault en effet elle insiste sur son innocence, sa naïveté en opposition à la cruauté de l’avocat.
Conclusion :
Ces deux thèses mettent en opposition la naïveté de Mersault et la cruauté de l’avocat car ce serait lui la vrai personne à condamner pour avoir envoyer à la mort un homme coupable de son passé plutôt que de son crime.
Ce réquisitoire prend donc une certaine crédibilité lorsqu’il possède des arguments massives à l’en contre du coupable, face à ceux-là, celui-ci ne peut rétorquer et se retrouve en position de faiblesse et poussé au rang de simple spectateur de son réquisitoire.
Cette justice est injuste, elle punit plus une âme tourmentée qu’un crime dont les faits manque de clarté.
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