Conclusion sur la sociologie de Durkheim
Analyse sectorielle : Conclusion sur la sociologie de Durkheim. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar sachalrn • 24 Janvier 2022 • Analyse sectorielle • 1 609 Mots (7 Pages) • 581 Vues
Conclusion de la sociologie Durkheim :
En quoi la sociologie est une sciences ?
I.Elle est indépendante de toute philosophie
→ Elle ne doit pas s’appuyer sur des courants philosophique
→ Côté scientifique
II.C’est une méthode objective
→ On n’ émet pas d’hypothèse
→ On s’appuie sur des exemples
III.C’est exclusivement sociologique
→ Un fait social en entraîne un autre
→ Science distincte et autonome
Comme nous le savons déjà, l’apport de Durkheim à la sociologie est fondamental, puisque sa méthode, ses principes et ses études exemplaires, comme celle sur le suicide ou la religion, constituent toujours les bases de sociologie moderne. Durkheim est considéré comme l’un des pères fondateurs de la sociologie, il ne l’a pas inventé mais il a donné à cette science sa méthode. Il veut donner à la sociologie un objet propre. Il travaille à définir la sociologie comme une discipline scientifique autonome. Dans sa conclusion des règles de la méthode sociologique, nous allons voir que Durkheim donne sa propre définition de la sociologie en la distinguant totalement des autres sciences. Nous pouvons alors nous demander comment la sociologie est considérée comme une science à part entière ? Pour répondre à cette problématique nous verrons dans un premier temps qu’elle est indépendante de toute philosophie, puis que c’est une méthode objective et enfin que c’est une méthode exclusivement sociologique.
Jusqu’au 19ème siècle, sociologie et philosophie partageaient un lien de parenté. Pourtant la sociologie doit être considéré comme indépendante de toute philosophie. Même si la sociologie continue à s’appuyer sur des pratiques philosophiques, elle ne doit pas utiliser ses courants. En effet, la sociologie possède un côté scientifique qu’il n’y a pas dans la philosophie. Durkheim nous dit dans sa conclusion, que la sociologie a été successivement qualifiée de « positiviste, évolutionniste et spiritualiste », au final on la considère comme relativiste, elle ne donne pas d’avis critique et ne prend pas parti. Elle est basée sur des faits et sur le principe de causalité (en vertus duquel tout phénomène possède une cause) comme dit Durkheim à la ligne 20 de la page 1 : « ce qu’elle demande qu’on lui accorde, c’est que le principe de causalité s’applique aux phénomènes sociaux ». En effet, les phénomènes sociaux ont un cause : c’est le postulat de départ. Ce postulat existe dans plusieurs domaines tels que dans le monde physico-chimique, le monde biologique, et dans le monde psychologique. On est donc parti du principe qu’elle s’appliquait aussi à la sociologie et rien ne le contredis. Même pour la philosophie, c’est important de ne pas être rattachée à la sociologie. La sociologie étudie des faits déjà connus donc ce n’est pas une nouveauté pour la philosophie. Petit à petit, cette science va se spécialiser et ne se limitera plus à proposer des exemples pour illustrer la philosophie. En se spécialisant, elle fournira des nouvelles matières à réflexion philosophique. La sociologie met en relief l’idée d’association qui pourrait être la base de la philosophie. Enfin, la sociologie est là pour exprimer des faits. Elle n’est ni dépendante des partis, ni des doctrines. Il est vrai que les doctrines et les partis sont des idéologies, ils ont donc un côté philosophique. Il se trouve que d’après Durkheim à la ligne 15 de la page 3 : « le rôle de la sociologie doit justement consister à nous affranchir de tous les partis ». Le but n’étant pas de les opposer les un aux autres mais de se baser sur les côtés scientifiques.
En résumé, la sociologie a servi à illustrer des faits philosophiques. Pourtant, elle est indépendante de tout parti ou de doctrine. Elle se base sur des faits.
La sociologie utilise une méthode objective. En effet comme on l’a déjà étudié auparavant, le sociologue considère que les faits sociaux sont des choses. A la ligne 1 page 4, Durkheim nous dit : « Le sociologue doit s’écarter des notions anticipées qu’il avait des faits pour se mettre en face des faits eux mêmes » On peut comprendre que mêmes si les sociologues ont des idées préconçues sur ce qu’ils étudient, ils doivent totalement s’en défaire pour pouvoir avoir une approche objective . Le sociologue ne doit pas lui même se faire rattraper par la réalité sociale, il ne doit pas se faire influencer par ce qu’il voit ou ce qu’il connaît. On cherche quelle est la cause de ce fait social, on remarquera que c’est une autre force. On n’émet aucune hypothèse, les faits n’ont pas besoin d’être prouvé, ils peuvent se démontrer par des exemples.
La première objections des réticents sur la fait que la sociologie soit considérée comme une science est que la sociologie ne porte pas sur des réalités matérielles :En effet, un fait social n’est pas un objet concret, ni quelque chose de palpable. Hors, sauf les mathématiques, toutes les sciences portaient sur quelque chose de palpable : Par exemple la matière, les planètes les organismes… Toutes ces choses peuvent être touchées, observées au microscope, mesurées, pesées, ou bien décomposées. Mais un fait social, ce n’est pas concret.
Durkheim y répond en expliquant qu’il y a des tas de choses que la science étudie et qui ne sont pas matérielles. Par exemple, la trajectoire d’une planète autour du soleil. L’orbite d’une planète on peut le mesurer, pourtant une trajectoire n’est pas quelque chose de matériel. On peut observer les effets de la gravitation, mais pas la gravitation elle même. Ce que dit Durkheim c’est que un fait social, c’est la même chose. Un fait social est une force qui agit sur des réalités matérielles qui sont les individus, et qui se traduit matériellement dans les usages et les comportements de ces individus. C’est comme si on étudiait une force. Les faits sociaux sont une réalité agissante, bien qu’ils ne soient pas une réalité matérielle. La principe de la sociologie serait d’étudier le fait social à travers le comportement par lequel il se manifeste. Voilà pourquoi on peut la comparer à toute autre science fondamentale.
Pour finir, on peut dire que cette science utilise une méthode exclusivement sociologique. Ce sont des choses sociales mais on peut les traiter scientifiquement. Pour rendre compte des faits sociaux nous devons les chercher à la base et voir ce qui les produit. Il faut donc les démontrer et les expérimenter. A la page 142 ligner 25, Durkheim dit « il n’y a que des expériences méthodiques qui puisse arracher leur secret à des choses », c’est pour cela que les faits doivent être expérimentés et étudiés pour qu’ils soient compréhensibles et explicables.Durkheim dit : «Il a souvent paru que ces phénomènes (phénomènes sociaux), à cause de leur extrême complexité, ou bien étaient réfractaires à la science, ou bien n’y pouvaient entrer que réduits à leurs conditions élémentaires, soit psychiques, soit organiques, c’est à dire dépouillés de leur nature propre ». Il explique donc qu’on se reposait sur des modèles scientifiques qui existait déjà, au lieu de considérer la sociologie comme une science distincte et autonome. Pour que la sociologie soit considérée comme une science, il fallait imiter la méthode des autres sciences : définir un objet d’étude spécifique, et mettre en place une méthode rigoureuse qui allait permettre de faire accepter la sociologie dans la famille des sciences. Donc pour prouver que la sociologie était bien une science, à la ligne 6 page 143, Durkheim nous dit : « un fait social ne peut être expliqué que par un autre fait social ». On reparle donc ici de la loi de causalité : une chose naît nécessairement par une autre. Il finit par nous dire que la sociologie est une science à elle seule qui demande une culture spécialement sociologique et que pour qu’elle soit réellement définit comme une science à part entière, il faudrait qu’elle soit moins accessible à tous.
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