Situation Économique

taux d’intérêts à long terme pour les pays de la zone euro mais aussi du côté des Etats unis avec 3,5%. De tels taux font que les pays les plus fragiles risque de sombrer dans une spirale déflationniste de baisse de la demande, de l’offre et de l’emploi. En réaction à cette hausse des taux d’intérêts la FED réagi avec une politique de relance monétaire qui va inonder les marchés des économies émergentes de liquidités. Cependant cela ne fait qu’encourager et alimenter l’inflation dans ces pays.

Néanmoins malgré tous les impacts négatifs de la crise, des signes encourageants sont présents pour rester optimiste. Parmi eux la reprise de la production dans les pays émergents (Chine, Inde, Brésil) qui retrouve presque son niveau d’avant crise. De plus, il semblerait que l’environnement est retrouvé un semblant de stabilité favorable à la création d’emploi qui même si elle est encore faible freine le taux de chômage qui ne cessait d’augmenter aux Etats-Unis et en Allemagne. Bien que ces signes restent prometteurs, la crise s’installe en profondeur. Les pays émergents avec leur reprise de croissance restent tout de même dépendants des consommateurs des pays développés. Les pays émergents ne pourront pas à eux seuls être moteur de la croissance mondiale car il faudrait investir au moins 690 milliards d’euros dans les infrastructures des pays en développement pour faciliter leur décollage. En ce qui concerne les pays développés, un retard d’activité subsiste ce qui entraine un écart de production important. Le chômage de longue durée augmente et les allocations sont moindres dans le but d’inciter au travail. Mais au lieu d’améliorer la situation on assiste à un effet pervers, soit un accroissement de la pauvreté. Ainsi les Etats s’engagent dans une politique budgétaire restrictive mais celle-ci à ce jour reste encore insuffisante pour compenser l’impact de la crise. La politique monétaire quant à elle est enfermé dans « la trappe à liquidité », soit un trop plein de liquidités injecté par la banque centrale qui paralyse l’investissement. La déflation s’installe donc lentement mais surement.

A ce jour il est encore trop tôt pour qualifier la situation économique mondiale. Des points positifs sont à noter, cependant des aspects pervers apparaissent et semble enraciner les pays dans une crise profonde. Toutefois on peut noter un basculement vers les pays émergents qui jouent un rôle économique important. Les prévisions sont très optimistes car selon les prévisions la richesse des pays émergents dépassera celle des pays industrialisés d’ici 2020.