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Analyse Comparée

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le éducatifs aversifs. p29 contrôle de la nature, du milieu est à lui seul un renforcement[3] p18 : influence du milieu naturel P12 piaget Le milieu fournit stimulation. Interactions : accommodation et assimilation : le milieu vers soi.

Malgré le fait que Piaget et Skinner considèrent tous deux l’interaction entre le milieu et le sujet, il y a une différence considérable dans leur conception de la stimulation. Skinner considère que la stimulation menant à l’apprentissage est externe, car elle provient d’un objet matériel. Il s’agit d’une induction empirique, c’est-à-dire que la connaissance est la représentation qui se fait à partir de ce que le sujet perçoit du réel. L’enseignant fournit les stimulations matérielles et renforce les comportements qu’il recherche. Pour sa part, Piaget est convaincu que la stimulation est interne puisqu’elle provient de l’action du sujet.(ÉLABORER P12 perceptions dépendent de l’action puisque peut donner aux éléments significations relatives à l’action. SENSORIMOTRICES PLUTOT QUE PERCEPTIVES. P16 empirisme : concept d’association : lien extérieur entre des éléments. Tandis que lui, assimilation : intégration des données à une structure cognitive antérieure ou nouvelle. P11 émane des objets

Skinner propose une approche comportementale très différente de l’approche développementale élaborée par Piaget. Skinner a écrit: «la tâche de l’école est de doter l’enfant de réponses, de comportements bien définis. Pratiquement toutes ces réponses sont verbales»[4]. Il s’agit d’une vision programmée des apprentissages qui se font de façon systématique. L’application d’un programme repose sur un enseignant qui se doit d’organiser le milieu et les contingences de renforcement. Il s’agit d’une vision magistrocentrique de l’éducation, c’est-à-dire que l’enseignant y joue un rôle essentiel. Si les apprentissages sont programmés à l’avance par un maître, cela suppose que l’initiative et la créativité de l’enfant sont mises de côté. Piaget, quant à lui, accorde beaucoup d’importance à ces deux facteurs. Son approche développementale considère l’apprentissage comme un processus. Cette construction est constituée de phases liées entre elles mais non hiérarchisées. Le but de l’épistémologie génétique est de comprendre les fondements des connaissances et de suivre leur développement. Dans cette approche puérocentriste, l’action de l’enfant sur le réel détermine le développement de ses connaissances.

Dans une perspective d’enseignement systématique, toute incartade au programme, toute erreur est un égarement qui retarde l’apprentissage d’un comportement. Skinner désapprouve les théories éducatives traditionnelles, dont celle de l’apprentissage par essais et erreurs. Il reconnaît qu’on puisse apprendre d’une erreur mais on en apprend seulement sur celle-ci et non pas sur le comportement correct. Pour Piaget, au contraire, l’erreur fait partie du processus d’apprentissage. Considérant le rôle du sujet dans la création ou la découverte de nouvelles connaissances qui sont ni prédéterminées et surtout ni programmées, il est normal que le sujet fasse des tentatives qui échouent ou qui aboutissent à d’autres résultats que ceux escomptés. D’ailleurs, dans la section de son livre sur les niveaux sensori-moteurs, Piaget explique qu’il y a deux possibilités de constitution de structures cognitives pour ce qui est des actions primitives. Soit il s’agit de structures héréditaires liées à la survie pour les gestes d’assimilation organique, soit il s’agit de situations imprévues. Il donne l’exemple d’un bébé qui, en tentant d’agripper un objet, ne parvient qu’à le faire bouger. Le mouvement de l’objet stimule l’enfant et l’incite à tenter de recommencer et il y a alors assimilation reproductrice pouvant mener à d’autres types d’assimilation. Cet essai infructueux aura donc été le déclencheur d’un schème, d’où l’utilité de faire des erreurs dans le processus d’apprentissage.

BIBLIOGRAPHIE

PIAGET, Jean, «L’épistémologie génétique», Paris: Presses Universitaires de France, Collection Que sais-je? No.1399, 1968.

SKINNER, Burrhus Frédéric, «La révolution scientifique de l’enseignement»,

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